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Sommet de la SADC
22 avril 2008
Le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, et le Président de la SADC, Levy Patrick Mwanawasa, ont mis le doigt sur une situation inacceptable : l’abondance des richesses naturelles et humaines et la persistance de la pauvreté. Le Zimbabwe et la crise alimentaire ont dominé les travaux de la première conférence internationale de la SADC sur la pauvreté et le développement à Maurice
Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a appelé les gouvernements des pays de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC) à mener des actions parallèles aux politiques énoncées pour amener la croissance afin de s’assurer que les pauvres puissent avoir accès aux ressources productives.
Intervenant lors du Sommet des chefs d’État et de gouvernements de la SADC, dimanche, au centre Swami Vivekananda, le chef du gouvernement mauricien a suggéré plusieurs mesures, dont l’investissement dans les ressources humaines afin de mettre en place une main-d’œuvre flexible et efficace.
Pour le Premier ministre mauricien, la pauvreté est le plus grand souci de notre époque. « Il est inconcevable que près d’une personne sur six dans le monde doive vivre avec moins d’un dollar par jour, que les plus pauvres, qui représentent 40% de la population mondiale, n’obtiennent que 5% des revenus mondiaux, que la pauvreté tue 30.000 enfants quotidiennement et que plus de 70 millions d’enfants en âge d’aller à l’école, en majorité des filles, ne vont pas à l’école primaire », a souligné Navim Ramgoolam.
Le chef du gouvernement mauricien a ajouté que la liste des statistiques négatives s’allongera si on parle d’accès à l’eau potable, à l’électricité et à d’autres facilités de base et aussi des maladies infectieuses, telles que le paludisme et la tuberculose, et le taux élevé du VIH/SIDA.
Pour compliquer davantage les choses, dit-il, d’autres problèmes sont venus se greffer sur cette lutte contre la pauvreté. Il a parlé des coûts de l’énergie, des changements climatiques et de la sécurité alimentaire.
Le Président de la SADC, Levy Patrick Mwanawasa, a, quant à lui, déclaré que cette conférence a lieu parce que les pays de la SADC sont inquiets du fort pourcentage de leur population qui vit dans la plus grande pauvreté. « Cette pauvreté existe malgré les ressources abondantes telles les terres, l’eau, les minéraux, le capital humain talentueux et autres que l’on trouve dans la région. Nous sommes tous d’accord que cela est inacceptable », a-t-il affirmé.
Cependant, a-t-il ajouté, d’énormes progrès ont été faits dans cette lutte contre la pauvreté dans quelques-uns des pays de la région.
Le président de la SADC a dit sa satisfaction de constater que dans d’autres pays où la pauvreté est plus prononcée qu’à Maurice, de progrès réels ont été faits, du moins en freinant sa progression. Le défi, a-t-il conclu, est d’amener ce progrès le plus rapidement possible.
Changements climatique : la priorité
Navin Ramgoolam affirme qu’il aurait voulu pouvoir dire que l’éradication de la pauvreté est une plus grande priorité que les changements climatiques, mais, dit-il, les effets de ces derniers menacent de miner tout progrès obtenu dans le combat contre la pauvreté.
Pour sa part, le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a axé son intervention sur les changements climatiques qui, dit-il, ont été causés par les pays riches. « Ceux qui ne sont pas responsables de cette situation, les pays pauvres, sont ceux qui vont le plus en souffrir. Donc, ce sont les pays riches qui doivent prendre la principale responsabilité dans la lutte contre les changements climatiques », a-t-il déclaré.
Pour M. Stoltenberg, les pays industrialisés doivent prendre les devants en réduisant les émissions chez eux et en finançant les mitigations et l’adaptation dans les pays en développement. Il a estimé que les défis globaux tels les changements climatiques, la pauvreté, les maladies endémiques et les menaces à la paix et à la sécurité doivent être résolus par des mesures globales.
Un plein d’agrocarburant : 1 an de nourriture
Le Premier ministre de la Norvège, Jens Stoltenberg, a attribué la crise alimentaire et la hausse des prix des commodités à la croissance démographique, la hausse du niveau de vie dans les pays émergents et au changement climatique.
« Cependant, la hausse des prix des produits alimentaires est aussi l’effet non souhaité de la production des biocarburants », a-t-il dit. « La quantité de maïs produits pour remplir le réservoir d’une voiture d’éthanol peut nourrir une personne pendant une année », a-t-il affirmé, appelant à une ré-évaluation des politiques dans ce domaine.
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Messages
22 avril 2008, 12:13, par MAMOSA JEANLOU
Devant la grande crise économique mondiale :Hausses des matières premières,hausses des produits alimentaires,pertes de pouvoir d’achat,charges fixes en augmentation constante,etc ,ne restons pas les bras croisés comme si de rien n’était. Réagissons, unissons-nous et mettons le doigt sur ’une situation inacceptable’.Prenons conscience de la Pauvreté dans le Monde.Mettons en place une grande bannière mondiale, chacun, a sa manière et selon ses possibilités..Il existe une lueur d’espoir....Des initiatives nouvelles et des engagements politiques se reveillent.
Voir en ligne : LUTTONS CONTRE LA PAUVRETE