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Conférence de la COI : les APE à l’ordre du jour
9 octobre 2007, par
La rencontre du 10 octobre prochain aux Seychelles marque une nouvelle étape dans la lutte solidaire des peuples de la région pour le développement. Il s’agit de définir une position commune dans les négociations fixant le cadre de l’intégration de 20 millions d’habitants à un marché mondial dominé par l’idéologie de la mondialisation ultra-libérale. La Réunion est invitée à participer à la lutte. C’est une avancée considérable.
Demain se tient aux Seychelles une rencontre internationale de tout premier plan : la réunion des ministres de la Commission de l’Océan Indien (COI). Cet événement a pour but de définir une position commune de ces pays dans les négociations des Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union Européenne et les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP).
De ces accords découleront les relations commerciales entre les pays de la région et le reste du monde. Les APE s’inscrivent en effet dans une logique dictée par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour les dirigeants de l’OMC, la mondialisation des échanges doit être ultra-libérale. C’est l’idéologie qu’ils veulent faire triompher, et elle influe sur la politique économique de l’Union Européenne. Autrement dit, les APE signifient l’intégration à la mondialisation ultra-libérale, avec tous les risques que cela peut comporter.
Dans ces conditions, grandes sont les craintes de voir des petits pays aux économies vulnérables subir un grave choc, avec à la clé une relance importante du chômage, si cette vulnérabilité n’est pas prise en compte.
Définir une position commune
Dans ce contexte, les dirigeants des pays de la région se regroupent. Madagascar, Maurice, les Comores et les Seychelles ont fondé le MMCS. « Le groupe MMCS se propose d’être une configuration ouverte afin de se positionner comme une sous-région au sein du groupe régional Afrique australe et orientale (ESA), une des six régions ACP, qui doit conclure un Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union Européenne au plus tard le 31 décembre prochain », note notre confrère "Le Mauricien" de samedi dernier. Et le journal ajoute que Djibouti est invité à en faire partie.
La création du groupe MMCS prend acte de la difficulté des discussions entre le groupe régional Afrique australe et orientale et l’Union Européenne. "Le Mauricien" note que « la configuration MMCS à laquelle se joindrait Djibouti se présente comme une option idéale au cas où les négociations au niveau de ESA restent bloquées. Le groupe MMCS et Djibouti concluraient alors un accord sur l’accès au marché avec l’Union, avec la bénédiction des autres membres de l’ESA ». Il est à noter que le 15 octobre aura lieu à Madagascar une rencontre du groupe ESA et la Commission européenne. Nul doute qu’il sera question de la position adoptée par les pays de la COI.
Tout cela explique l’importance de la rencontre de demain et la nécessité pour La Réunion de faire partie de ce grand mouvement. Il s’agit en effet pour les pays de la région de dégager une position commune afin de peser davantage dans les négociations avec l’Union Européenne. Et La Réunion est invitée à participer à cette bataille. Comme l’a indiqué le secrétaire d’État à l’Outre-mer lors de sa visite, la France veut déléguer davantage à La Réunion la possibilité de parler en son nom avec les pays de la région. Cette marque de confiance et cet appel à la responsabilité trouvent ici une première illustration.
Un nouveau rendez-vous aux Seychelles
Cette démarche des pays de la région n’est pas sans rappeler la création de la Commission de l’Océan Indien (COI). En 1984, l’Accord de Victoria était tout d’abord signé par Madagascar, les Seychelles et Maurice. C’est en 1986 que l’Union des Comores, et la France au nom de La Réunion, sont invitées à adhérer à la COI.
La COI étant elle-même une étape importante d’une bataille marquée par la Conférence internationale des Seychelles d’avril 1978. À ce moment-là, réunis autour du mot d’ordre "Océan Indien Zone de Paix", les partis et organisations progressistes de la région ont posé les fondations du co-développement, moyen de libérer les peuples des conséquences de la colonisation. C’est en effet la colonisation qui a mis en place des économies spécialisées sur les mêmes produits afin d’alimenter les métropoles européennes, semant le germe de la concurrence entre les peuples de la région.
Les actions entreprises par les partis et organisations progressistes permettent peu à peu de faire avancer une idée : la solidarité entre les peuples est une condition essentielle du développement de la région. Depuis cette conférence, les événements ont montré la justesse de cette cause. Portée au début par les progressistes, elle est maintenant soutenue par les dirigeants de tous les pays de la région.
Près de 20 ans après la Conférence de Mahé, les peuples de la région ont à nouveau rendez-vous aux Seychelles. L’ordre du jour est le début d’une nouvelle étape dans la bataille pour le développement solidaire, avec pour objectif celui de parler d’une même voix afin d’être respecté dans la nouvelle organisation du monde en train de se construire.
Manuel Marchal
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