
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Au service du développement durable
11 janvier 2006
L’Association des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de la COI - UOI a récemment édité sa lettre d’information “Échanges”. Elle permet de faire le point sur les réalisations et les projets de ce réseau de 35 établissements universitaires et de recherche de notre région. On lira ci-après le message de la secrétaire générale de l’UOI.
Très tôt, en effet, les universitaires de la région se sont rencontrés dans des colloques, des séminaires, des associations... pour confronter leurs expériences et mettre en commun leurs connaissances. C’était l’époque de la coopération régionale bi ou multilatérale entre établissements. L’étape suivante a été l’énoncé du concept de l’U.O.I., en 1989 lors d’un colloque d’experts aux Seychelles.
Il s’est encore écoulé une dizaine d’années de discussions, de réflexions, de projets écrits, puis amendés ou repoussés pour arriver au démarrage du projet-pilote porté par la Commission de l’océan Indien (C.O.I.). Il a fonctionné pendant 5 ans avec le soutien financier des États d’une part, et de l’Union européenne d’autre part. Un soutien financier qui a permis de développer de très nombreuses actions dans les domaines de l’environnement, des Technologies d’information et de communication (TIC) et de la gestion des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Petites et moyennes industries (PMI).
Six mois après le démarrage de ce projet-pilote, en juin 1998, a été posée la question de sa pérennisation. Cette réflexion a abouti, en octobre 2002, à la création de l’Association des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays de la Commission de l’océan Indien - U.O.I. C’est la première fois qu’un projet de la C.O.I. mène à bien sa pérennisation à travers la constitution d’une association. Et c’est bien l’enseignement principal de ces 3 dernières années de l’histoire de l’U.O.I., au-delà de l’action menée au quotidien par le Conseil d’administration, le Secrétariat exécutif, les enseignants-chercheurs, les stagiaires... et toutes les personnes qui, à un titre ou à un autre , se sont engagées dans cette action.
Ce qui a été réalisé depuis 1989, tant au niveau de la réflexion et de l’expérience que des formations dispensées et des recherches développées au sein des réseaux est un capital. Il a servi - et servira encore -, nous ne pouvons en douter, à la mise en place de la formule qui prendra le relais de l’Association des institutions d’enseignement supérieur et de la recherche dans les pays de la Commission de l’océan Indien - U.O.I. au 1er janvier 2006.
C’est riche de cette histoire que la communauté universitaire indocéanique va poursuivre une coopération au service du développement durable des pays de la C.O.I. Avec, en cette période de mondialisation, une vision plus large intégrant les pays du 2ème, voire du 3ème cercle.
Masséande Allaoui
Secrétaire exécutive de l’UOI
Finances : Des difficultés à surmonter
L’activité de l’Association des établissements d’enseignement supérieur et de recherche des la COI - UOI a été fortement freinée par l’impossibilité, malgré les efforts du Secrétariat exécutif, de mobiliser la totalité des ressources internes (cotisations des institutions membres et contributions des États) ou externes (bailleurs de fonds) au bénéfice de ses projets. Si les frais de siège ont été financés en totalité, il en a été autrement du financements des pays.
Par ailleurs, le soutien financier espéré de l’Union européenne n’a pas été obtenu compte-tenu du statut d’association française (loi de 1901), pourtant élaboré avec les partenaires naturels de l’UOI. De la même manière, l’association prévoyait de répondre aux appels d’offres de l’opération “Tout ACP pour l’enseignement supérieur”. Une opération qui n’a toujours pas démarré, alors que son lancement était prévu en 2003.
L’outil de la pérennisation
L’Université de l’océan Indien (UOI) est une association de droit français (loi 1901). Elle rassemble 35 institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Sud-Ouest de l’océan Indien, dont 16 de Madagascar. Créée en janvier 2003 pour pérenniser les acquis du projet-pilote financé de 1999 à 2002 par le 7ème FED, elle est basée à l’Université de La Réunion. Son président est le vice-chancelier de l’Université de Maurice.
Elle s’est donnée pour objectifs de désenclaver la communauté universitaire et scientifique ; de donner plus de visibilité internationale aux institutions de la région ; de faciliter les échanges par l’organisation de colloques, séminaires et rencontres, et de regrouper les institutions et les chercheurs dans leurs domaines de référence.
Elle est sans lien organique avec la COI, et ses frais de siège sont à la charge du pays hôte. Ses frais de fonctionnement sont financés par les pays membres de la COI selon la clé de répartition en vigueur. Son budget opérationnel est constitué des cotisations de ses membres et d’appuis externes.
Consolidation et mise en place de nouveaux réseaux
L’UOI a été fondée et a fonctionné durant 10 ans sur le principe des réseaux. Durant ces 3 dernières années, le Conseil d’administration et le Secrétariat exécutif se sont efforcés de consolider ceux qui avaient été mis en place précédemment, et d’en créer de nouveaux. L’UOI, quel que soit son mode de fonctionnement, dispose donc d’institutions internes lui permettant de fonctionner et de se développer dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Elle a notamment développé un appui à la mobilité des enseignants-chercheurs et de l’encadrement des jeunes chercheurs dans le cadre des réseaux. Elle a offert un service aux membres en relation avec l’organisation de colloques, de stages d’étudiants doctorants et post-doctorants dans les institutions de chacun des pays.
o Le réseau TIC et TICE
Le réseau TIC et TICE a largement contribué à développer la mise en relation des compétences régionales dans ce domaine déterminant du développement de chacune des îles du Sud-Ouest de l’océan Indien. Il a été le support d’une dizaine de formations de formateurs aux Comores, à Madagascar, aux Seychelles et à Maurice ; souvent financées totalement par l’UOI, parfois cofinancées par l’UNESCO, l’AUF, la Coopération française ou les universités. Il a également été consulté pour son expertise par la Coopération française ou par l’Université des Comores. Enfin, on peut penser qu’il a largement contribué à faire mûrir l’idée d’une école d’ingénieurs en TIC dans l’océan Indien.
Un séminaire TIC/TICE s’est déroulé à Maurice, les 8 et 9 décembre 2004. Il regroupait une trentaine de participants dont les experts du réseau TIC de l’U.O.I. et les enseignants-chercheurs des institutions membres de l’U.O.I. Il avait pour finalité de mettre en place un réseau interactif dans le domaine des TIC/TICE. Un réseau destiné à renforcer les liens tissés ces dernières années par l’U.O.I. au sein de la communauté des universitaires et des chercheurs de l’océan Indien à travers de multiples réseaux. Il a permis la mise en place de la communauté virtuelle de conseillers et d’experts en formation de formateurs par une plate-forme d’échanges collaboratifs signée le 9 décembre 2004, à l’Université de Maurice.
o Laboratoire réseau en Génie de l’Environnement et Génie Énergétique (LRG2E)
Le LRG2E a notamment pour objectif de fédérer les équipes de recherche ou de recherche-développement opérant dans les pays membres de la COI sur des problématiques concernant la maîtrise et la gestion de l’énergie et de l’environnement. Durant ces 3 années, le réseau a développé une formation DUMEE et EPEE, organisé les Journées de la recherche dans l’océan Indien et a sorti une publication.
Le LRG2E a mis une cinquantaine de chercheurs en réseau, et pilote, dans le cadre de l’UOI, toutes les actions de formation, de recherche et d’échanges dans ce domaine, en partenariat avec les universités de Madagascar, de Maurice et de La Réunion. Les recherches ont essentiellement porté sur les déchets, l’assainissement et l’énergie.
Des journées d’études scientifiques et des séminaires au rythme de 2 ou 3 par an ont été organisés sur ces thèmes en avril/mai 2004 à Majunga (Madagascar) sur “déchets et environnement” ; en juin 2004 à Antananarivo sur “habitat et environnement” ; en décembre 2004 à La Réunion sur toutes les recherches entreprises dans le domaine du génie énergétique et du génie de l’environnement. Les 7 et 8 juillet 2005 a été organisé un atelier scientifique sur "les recherches en génie énergétique et génie de l’environnement dans les îles du Sud-Ouest de l’océan Indien” au campus universitaire d’Ambohitsaina (Antananarivo). Les 3 et 4 novembre 2005 à La réunion s’est tenu un atelier régional sur les recherches en génie énergétique et de l’environnement.
o Réseau PAM-OI
Le réseau Plantes aromatiques et médicinales - 0céan Indien (PAM-OI) a permis de collaborer avec l’Association plantes aromatiques et médicinales des départements d’Outre-mer (APLAMEDOM). Il vise à fédérer des équipes de chercheurs des pays de l’océan Indien avec une démarche d’ouverture à l’international. Un atelier scientifique s’est déroulé en juillet 2004 et un autre va se tenir à La Réunion du 16 au 18 novembre 2005, pour arrêter le programme d’actions 2006/2007. une action soutenue par la Région Réunion et la Direction régionale à la recherche et à la technologie (DRRT).
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