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Coopération Afrique-Chine : nouvelle illustration d’une nouvelle ère des relations internationales
25 février 2022
Longue de 752 kilomètres et électrifiée, la voie ferrée Ethiopie-Djibouti réduit le temps de transport des marchandises de trois jours à moins de 20 heures, et a diminué les coûts de transport d’au moins un tiers. Elle est stratégique pour l’Ethiopie, pays de 115 millions d’habitants sans accès à la mer dont une grande partie des échanges transitent par le port de Djibouti. Pour les passagers, le temps de trajet est de 10 heures entre la capitale de l’Ethiopie, Addis-Abbeba, et celle de Djibouti.
Au cours d’un séminaire organisé lundi sur le thème des infrastructures ferroviaires, des responsables et des experts indépendants ont discuté de la manière dont la première ligne ferroviaire transfrontalière entièrement électrifiée d’Afrique avait contribué à l’intégration régionale et à l’amélioration du niveau de vie des communautés situées sur son parcours.
Ce chemin de fer transnational long de 752 km, qui constitue l’un des projets phare de l’Initiative "la Ceinture et la Route" (ICR), a démontré la détermination des pays africains à stimuler le libre-échange continental en améliorant la connectivité des infrastructures intra-africaines, a indiqué Dagmawit Moges, ministre éthiopien des Transports et de la Logistique.
Le chemin de fer électrifié Addis-Abeba-Djibouti, également connu sous le nom de chemin de fer Ethiopie-Djibouti, a été construit par la China Rail Engineering Corporation (CREC) et la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC). Il s’agit du premier chemin de fer transfrontalier du continent africain.
Le ministre éthiopien des Finances Semereta Sewasew a souligné l’important soutien apporté par la Chine aux aspirations des pays africains à se développer selon un modèle mutuellement profitable.
Zhao Zhiyuan, ambassadeur de Chine en Ethiopie, a fait écho aux propos de M. Moges, soulignant que la ligne ferroviaire Addis-Abeba-Djibouti représentait une bouée de sauvetage pour l’Ethiopie, un pays qui ne dispose d’aucun accès à la mer.
"En tant que projet phare de la coopération sino-éthiopienne dans le cadre de l’Initiative ’la Ceinture et la Route’, Le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti a permis d’importants progrès dans tous les domaines depuis sa mise en service il y a plus de quatre ans", a indiqué l’ambassadeur de Chine.
Cette voie ferrée a notamment réduit le temps de transport des marchandises de trois jours à moins de 20 heures, et a diminué les coûts de transport d’au moins un tiers.
M. Zhao a déclaré que ce chemin de fer était un outil de développement qui avait permis de stimuler la croissance économique et l’industrialisation dans la région, et servait de bouée de sauvetage pour le transport de biens essentiels comme les engrais, les céréales, le ciment, l’acier et le matériel anti-épidémique.
"Le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti est un projet phare vraiment unique en son genre en Afrique. Il a réuni trois pays sur une même plateforme conjointe - l’Ethiopie, Djibouti et la Chine", a indiqué Tilahun Sarka, directeur général de la Société du Chemin de fer à écartement standard Ethiopie-Djibouti (EDR).
Ce séminaire de haut niveau, qui s’est tenu sur le thème "L’importance du chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti pour la Corne de l’Afrique", a été co-organisé par l’EDR, la co-entreprise CREC-CCECC et l’ambassade de Chine en Ethiopie.
La co-entreprise CREC-CCECC gère actuellement le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, et propose des services de passagers et de fret entre l’Ethiopie et Djibouti. En 2021, les revenus mensuels du transport ferroviaire ont dépassé 9 millions de dollars américains en octobre, et 10 millions en novembre, le meilleur résultat depuis 2018. Les revenus du transport en 2021 ont augmenté de 37,4 % par rapport à ceux de 2020, a indiqué la CREC-CCECC.
Le chemin de fer a également créé de nombreuses opportunités d’emploi pour les habitants, avec plus de 4.000 employés locaux recrutés à ce jour, soit plus de 90 % des effectifs totaux.
Les participants au séminaire ont en outre souligné l’importance cruciale de la coopération sino-africaine dans le cadre de l’ICR en termes de stimulation du développement des infrastructures continentales.
Parmi les pays africains qui coopèrent avec la Chine dans le cadre de l’ICR, beaucoup se sont dotés de nouveaux ports en eau profonde et de milliers de kilomètres de routes et de voies ferrées, transformant radicalement le visage de la logistique à travers l’Afrique.
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Messages
25 février 2022, 08:08, par Maillot Joseph Luçay
L’Ethiopie n’a pas toujours été privé d’un accès à la mer . Elle avait un large accès à la mer par l’Erythrée qui était jusqu’à son indépendance en 1993 , une province Ethiopienne .
Si elle veut avoir maintenant un accès à la mer , elle n’a qu’à réintégrer dans son territoire les 27000km2 de désert de Djibouti qui ne doit son existence qu’à la présence coloniale française .
C’est la France qui a construit le Port et la ville de Djibouti ainsi que la ligne de chemin de fer jusqu’à Adis Abeba .Elle a fait du territoire Djiboutien un territoire français essentiellement pour avoir un positionnement stratégique militaire disposant d’un port et d’un aéroport à l’entrée de la mer rouge avec un large rayon d’action allant jusqu’en Ethiopie et en somalie ainsi que dans la péninsule arabique à proximité , et ce positionnement géographique a largement servi comme base arrière aux forces armées qui sont intervenues pendant première guerre du Golf en 1991 .
Actuellement Dibouti est pratiquement devenu un territoire international partagé entre les français , les américains , les italiens , les allemands et les chinois qui ont tous une présence économique mais surtout militaire relativement importante .
La France utilise l’aéroport et le port de Djibouti comme bases militaires et maintient sur place encore 3500 soldats . Tandis que la chine stationne depuis 3 ou 4 ans environ 10000 hommes dans une base militaire située à Obok à proximité immédiate du détroit d’El Mandab qui ouvre la mer rouge sur l’océan indien .
Evidement les djiboutiens ( pas le peuple qui prolifère à grande vitesse dans une misère noire ) mais leurs dirigeants qui tirent un grand profit de cette présence militaire internationale ne souhaitent pas remettre en question le statut international de de ce conféti de l’empire colonial Français . Mais les éthiopiens pourraient le revendiquer comme partie intégrante de leur territoire avant son appropriation par la France lors de la construction de la ligne de chemin de fer au début du Vingtième siècle . Ce qui lui permettrait d’avoir le rayonnement économique qu’elle devrait avoir sur l’Afrique de l’est et dans le monde
Peut être que l’ONU si elle est soucieuse de permettre un développement équilibré et harmonieux de chacun de ses membres pourraient rendre à l’Ethiopie ce territoire djiboutien qui lui a été pris par la France à l’époque coloniale .