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Une explication aux APE : le monde change
21 août 2009
L’Afrique connaît une remarquable croissance de ses échanges avec des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde et d’autres “économies émergentes” ainsi qu’un essor des investissements de ces derniers sur le continent. Selon les analystes, les liens commerciaux avec les pays émergents aideront le continent à surmonter la crise économique actuelle. Ces changements entraînent le déclin rapide du poids de l’Union européenne dans l’influence qu’elle peut avoir sur les échanges commerciaux des pays africains. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles l’Union Européenne s’empresse de faire signer aux pays africains les APE (Accords de partenariat économique).
L’Afrique connaît une remarquable croissance de ses échanges avec des pays comme la Chine, le Brésil et l’Inde et d’autres “économies émergentes” ainsi qu’un essor des investissements de ces derniers sur le continent. Les échanges avec la Chine ont doublé au cours des trois dernières années pour atteindre 106,7 milliards de dollars l’an dernier.
Ces chiffres traduisent la position de premier plan de la Chine dans la relation avec l’Afrique, mais le commerce et les investissements avec les autres marchés émergents se sont également considérablement développés au cours des années récentes. Ils permettent aux pays africains d’atténuer leur dépendance envers leurs partenaires traditionnels c’est-à-dire l’Europe et les États Unis.
L’Afrique fait un tiers du total de son commerce international avec les pays en développement
L’Afrique fait déjà un tiers du total de son commerce international avec les économies émergentes et d’autres pays en développement. La Chine à elle seule est le deuxième partenaire commercial de l’Afrique. La part de l’Union Européenne s’affaiblit rapidement (L’Afrique exporte vers l’Union pour près de 180 milliards de dollars). Cette brusque évolution défavorable aux intérêts européens est sans doute une des raisons pour lesquelles l’Union Européenne s’empresse de faire signer au pays africains les APE (Accords de partenariat économique). C’est une manière de continuer à exister sur ces territoires aux potentiels importants.
En effet, la mise en conformité du système de préférence généralisée aux normes de l’OMC n’explique pas tout. Les accords préférentiels servent les intérêts des Européens, sinon personne ne comprendrait qu’ils tentent de les renouveler sous une autre forme en créant les APE. Tout le monde est en effet conscient que le développement de l’Afrique n’est pas la principale priorité des dirigeants européens quand ils négocient les APE. En effet, l’ancien système n’a pas permis de placer l’Afrique sur le chemin du développement durable, et on voit difficilement comment la création d’une vaste zone de libre-échange intégrant des économies ayant de considérables écarts de développement puisse régler la question de la pauvreté en Afrique, bien au contraire.
L’arrivée de nouveaux acteurs change la donne. L’Europe doit renouveler sa relation avec l’Afrique sous peine d’être totalement absente de ce continent qui comptera plus d’un milliard d’habitants.
En effet, outre la Chine, l’Europe voit arriver en Afrique une autre superpuissance économique de demain : l’Inde.
Le commerce indien avec l’Afrique a cru de 967 millions de dollars en 1991 à 35 milliards de dollars en 2008 et New Delhi s’attend à voir tripler les transactions commerciales avec l’Afrique pour atteindre les 100 milliards dans les toutes prochaines années.
L’Inde prévoit, par ailleurs, de doubler la ligne de crédit jusqu’à 5,4 milliards dans les cinq ans à venir et a déjà fourni 500 millions de dollars, sortis de son budget « Aide à l’Afrique ». Il est également question d’investir dans des secteurs comme l’agriculture, les mines, les technologies de l’information et de la communication (ICT), les oléoducs, la chimie, la production d’électricité et son acheminement et dans les infrastructures.
L’Inde et la Chine offrent des produits et services bon marché et adapté au pouvoir d’achat du consommateur africain
L’Inde et la Chine offrent des produits et services bon marché. Le consommateur au budget limité est vu comme un marché pour des produits et services fait à la mesure de ses moyens. Il en ainsi par exemple dans le cas des services de santé que l’Inde offre actuellement, qui sont accrédités de haute qualité et relativement peu coûteux. De surcroît, l’Inde offre des consultations aux patients africains au travers son nouveau Pan African E-network, projet du gouvernement indien lancé le 26 février 2009 et faisant partie du programme « Aid to Africa ».
Des analystes espèrent que ces nouveaux liens commerciaux aideront l’Afrique à surmonter la récession internationale actuelle, mais une étude récente souligne également que les pays et les entreprises africaines devront jouer finement pour pouvoir tirer tout le bénéfice possible de ces échanges Sud-Sud.
Sanjiv Dinama
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