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Un communiqué du Comité Solidarité Chagos La Réunion
26 avril 2010
Dans un communiqué diffusé hier à la presse, le Comité Solidarité Chagos La Réunion rappelle la lutte ininterrompue menée par les Chagossiens depuis leur déportation pour laisser les Etats-Unis construire une des plus grandes bases d’agression du monde. Cette question sera portée devant la réunion régionale Océan Indien de l’Assemblée Parlementaire Paritaire ACP–UE, qui aura lieu à la mi-juillet aux Seychelles.
« Qui connaît l’existence des Chagos à La Réunion ? Sans doute assez peu de monde. Pourtant, cet archipel de quelque cinquante cinq îles se trouve dans l’océan Indien. Pourtant, c’est de l’une d’elles, Diego Garcia, que sont partis les bombardiers américains ayant pour mission d’écraser l’Irak et l’Afghanistan. C’est encore là que se trouve une prison secrète ayant reçu les prisonniers présumés terroristes avant qu’ils ne soient déportés vers Guantanamo.
Un peuple déporté
Ce sont dans ces îles, tout au moins celles qui étaient peuplées, que vivaient les Chagossiens, rattachés administrativement à l’île Maurice jusqu’en 1968 puis exilés de force, à la demande des Américains, vers Maurice, Les Seychelles et l’Angleterre, tandis que les Chagos étaient séparées de l’île Maurice et regroupées dans le BIOT (British indian oceanic territory) sous souveraineté britannique.
Puis le Royaume-Uni a loué à l’armée américaine l’île de Diego Garcia qui est devenue une puissante base militaire américaine au cœur de l’océan Indien.
Les Chagossiens n’ont jamais baissé les bras
Depuis leur déportation, les Chagossiens n’ont jamais baissé les bras. Ils n’ont cessé d’agir au plan international pour obtenir que les tribunaux leur reconnaissent le droit de retourner dans leur territoire d’origine et de s’y installer durablement. Ils ont vécu tour à tour l’espoir et la désillusion, obtenant gain de cause devant la Haute Cour de Londres, mais déboutés par la Cour Suprême constituée par la Chambre des Lords suite à l’appel diligenté par la Reine. Aujourd’hui, ils ont demandé à la Cour européenne des droits de l’Homme d’ouvrir un procès contre le gouvernement britannique. Ce procès doit se tenir dans le courant de l’année 2010.
L’écologie contre le droit des peuples
Le 1er avril dernier, le gouvernement britannique a décidé de classer la zone des Chagos en Parc marin, la plus grande réserve maritime au monde, 545.000 km2 d’océan à protéger pour leur bio-diversité et le nombre d’espèces en danger qui s’y trouvent.
Cette décision a été prise d’une manière unilatérale sans concertation avec l’île Maurice, pourtant en conflit avec Londres sur le retour des îles Chagos sous la souveraineté mauricienne. Elle a été également prise au mépris des droits des Chagossiens, qui seraient définitivement chassés de leur environnement originel sous le prétexte de le protéger !
Le soudain souci écologique du gouvernement britannique apparaît comme une dernière manœuvre pour garder le contrôle sur l’archipel, afin de préserver non pas le milieu marin, mais les intérêts militaires des Américains qui ont amassé sur Diego Garcia un arsenal comprenant toutes sortes d’armes de destruction massive. Il n’est donc pas étonnant que l’opinion mondiale ait accueilli assez froidement cette soi-disant bonne nouvelle pour l’écologie.
Le combat continue
La question des Chagossiens commence à avoir l’écho international qu’elle mérite, en particulier en Europe. C’est ainsi qu’elle sera portée devant la réunion régionale Océan Indien de l’Assemblée Parlementaire Paritaire ACP–UE, qui aura lieu à la mi-juillet aux Seychelles. Cette réunion contribuera à sensibiliser l’opinion de très nombreux pays sur le prochain jugement de la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg.
Le groupe G.R.C. (Groupe Réfugiés Chagos), avec à sa tête son responsable Olivier Bancoult, continue ses actions et espère remporter prochainement un succès décisif qui marquera l’histoire chagossienne.
C’est dans ce cadre que notre Comité Solidarité Chagos La Réunion (C.S.C.R.) fait appel aux Réunionnais pour qu’ils apportent leur soutien à cette lutte pour la justice et le droit des peuples. »
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