
Mal-do-mèr dann sarèt
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Aucun représentant du peuple réunionnais à la tête de la délégation de La Réunion au Conseil des ministres
21 mai 2015, par
Ce 20 mai se tenait à Antananarivo un Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien. Le Parti communiste réunionnais est un parti progressiste de l’océan Indien à l’origine de la création de la COI. Mais aujourd’hui, les Réunionnais sont inaudibles dans cette organisation, le nom de La Réunion ne figure même plus dans la déclaration finale du dernier sommet des chefs d’État et de gouvernement qui avait lieu l’an dernier. C’est pourquoi le PCR fait part de ses inquiétudes : qui défend La Réunion dans le conseil des ministres ? Yvan Dejean et Maurice Gironcel précisent que des dossiers importants sont sur la table des discussions.
Yvan Dejean et Maurice Gironcel représentaient hier le Parti communiste réunionnais à l’occasion d’une conférence de presse. À l’ordre du jour : le Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien et l’absence des représentants du peuple réunionnais pour parler au nom de La Réunion.
Yvan Dejean rappelle que des dossiers importants seront traités dans ce conseil des ministres. Il s’agit notamment de la demande d’adhésion de la Chine à la COI, avec le statut d’observateur. Cette démarche venant de la future première puissance économique mondiale montre l’intérêt que suscite cette organisation pour les Chinois. Et dans ce contexte, qui pour défendre La Réunion ?
Le secrétaire général du PCR rappelle que « d’une manière générale, tous les mécanismes de protection de notre économie remis en cause. La décision est prise pour la filière canne-sucre : dans deux ans, la fin des quotas et des prix garantis. L’octroi de mer est prolongé pour 5 ans contre 10 auparavant ». C’est aussi la remise en cause de plus en plus insistante de la sur-rémunération, avec une refonte du dispositif proposée par la Cour des comptes.
« Cela intervient dans un contexte de mondialisation capitaliste », poursuit-il, « nous estimons que c’est la conséquence de l’alignement de l’Union européenne sur les règles qui sont édictées par l’OMC : la concurrence doit être libre et non faussée ». « Les mécanismes pour protéger nos productions doivent être abolies selon les règles de l’OMC », poursuit Yvan Dejean alors que dans le même temps s’opèrent des regroupements régionaux qui signent des Accords de partenariat économique avec l’UE. Cet APE signifie l’ouverture de l’économie de La Réunion à la concurrence des pays voisins. Le responsable communiste rappelle que 27 pays de l’Afrique australe sont concernés par les APE, soit 600 millions d’habitants. « Nous avons une économie fragile, couplée à une situation sociale tendue. Pas grand monde ne sait ce qui se passe pour les APE », souligne-t-il. Face au coût de production moins élevés dans les pays de la région, et à l’accélération des négociations demandées dans le dernier sommet de la COI : « La Réunion peut être inquiète ».
« Au conseil des ministres, tous les sujets nous concernent : migration, numérique, sécurité alimentaire, pêche, réduction des risques naturels, biodiversité, changement climatique », ajoute-t-il, mais « qui pour défendre nos intérêts ? »
C’est Mme Ledoux, ambassadrice de France à la coopération régionale dans l’Océan Indien qui s’en chargera. « Nous n’avons rien contre elle, nous ne la connaissons pas, mais elle n’a aucune prise directe sur la réalité réunionnaise », déplore Yvan Dejean, « La Réunion sera inaudible ».
Les APE sont une remise en cause totale de nos systèmes de protection, rappelle le PCR. Cela pose le double problème de l’intégration à l’Union européenne et dans l’océan Indien.
Les communistes réunionnais constatent un problème de gouvernance. « C’est pourquoi nous avons proposé la création d’un congrès des élus régionaux et départementaux », rappelle Yvan Dejean. Dans le cas des dossiers de la COI, le PCR indique que l’on aurait pu imaginer, si ce congrès existait, une séance spéciale région-département pour définir une position commune sur chaque sujet, avec le soutien de l’État. La Réunion parlerait d’une même voix. Mais avec la gouvernance actuelle, « nous ne savons pas ce que sera l’avenir ».
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