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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les représentants d’un peuple frère, d’un peuple créole arrivent aujourd’hui
28 mai 2018
À l’invitation du Comité de solidarité Chagos La Réunion, les représentants d’un peuple créole, d’un peuple frère arrivent aujourd’hui à La Réunion pour une visite d’une semaine. Les Chagossiens viennent saluer le pays qui a aidé à faire prendre conscience au monde de la tragédie d’un peuple déporté parce que sur sa terre a été construite la base militaire de Diego Garcia. Rendez-vous ce matin à l’aéroport de Gillot pour un premier temps fort, l’heure prévue d’arrivée du vol est 10h50.
C’est aujourd’hui qu’une délégation du Groupe Réfugiés Chagos conduite par Olivier Balncoult arrive à La Réunion à l’invitation du Comité de solidarité Chagos La Réunion présidé par Georges Gauvin. Les Chagossiens mènent depuis 50 ans un combat exemplaire pour faire valoir un droit reconnu au plus haut niveau international : vivre dans leur pays.
En effet, au moment de la décolonisation de Maurice, les îles Chagos en ont été détachées quelques années avant l’indépendance par la puissance coloniale pour devenir un Territoire britannique de l’océan Indien. Puis la Grande-Bretagne a signé un accord avec les États-Unis afin de leur louer le terrain pour construire la base militaire de Diego Garcia. Les Britanniques ont ensuite organisé la déportation des Chagossiens de Diego Garcia et des autres îles de l’archipel vers Maurice et les Seychelles.
C’est à La Réunion grâce au Parti communiste réunionnais que les Chagossiens ont pu faire connaître leur combat au monde. C’est en effet quand Paul Vergès était maire du Port qu’une première conférence avec Olivier Bancoult a été organisée.
La Réunion a aussi été pionnière dans la création d’un Comité de solidarité. Ce Comité a pour buts de faire connaître à l’opinion le combat mené par les Chagossiens pour retourner dans leur pays, et d’apporter une aide financière à la lutte. Comme son nom l’indique, ce Comité ne repose que sur la solidarité, il ne bénéficie d’aucune subvention publique.
La venue de la délégation des Chagos sera l’occasion pour les Réunionnais de rencontrer un peuple frère, qui est le peuple créole expulsé de son pays. C’est ce matin qu’aura lieu le premier temps fort, avec l’arrivée de la délégation par un vol prévu à 10h50. Gageons que les Réunionnais seront nombreux à réserver le meilleur accueil à la délégation et à partager avec eux des moments culturels au cours d’une semaine riches en activités. Souhaitons que ce séjour puisse encore amplifier le soutien de la lutte que mène ce peuple créole pour sa survie.
Rappelons que le 5 janvier 2017, 7 Prix Nobel de la Paix, avec à leur tête Mgr Desmond Tutu, avaient écrit au Président Obama, lui-même détenteur d’un Prix Nobel, pour lui demander d’accéder aux Droits des Chagossiens, avant qu’il ne quitte le pouvoir. Il n’a rien fait. Quatre mois plus tard, en mai 2017, une délégation des Chagos a été reçu par le Pape François.
L’année dernière durant la campagne de la Présidentielle, le PCR avait fait voter une motion de solidarité aux Chagossiens à son meeting de Savannah, dont voici un extrait.
« Cela fait un demi siècle que la Grande-Bretagne a vidé l’archipel des Chagos de ses habitants pour permettre aux Américains d’installer à proximité, à Diego Garcia, une grande base militaire dotée de sous-marins nucléaires. Les autorités anglaises ont abandonné les Chagossiens, aux Seychelles et à Maurice, dans des conditions inhumaines.
Cela fait un demi-siècle que les Chagossiens luttent pour obtenir le droit de retourner vivre dans leur pays. Ils se sont regroupés dans une organisation représentative, le GRC (Groupe Réfugiés Chagos) dont le leader, Olivier Bancoult, a perdu sa mère en décembre. Figure tutélaire de cette communauté, Mme Rita Bancoult avait écrit à l’ambassade de Grande-Bretagne pour exprimer ses dernières volontés, de pouvoir mourir aux Chagos et être enterrée parmi les siens. Son corps est toujours à l’île Maurice.
Cette déportation vise la destruction d’un peuple. Ce génocide se déroule à nos portes. Il est organisé par un pays européen, 70 ans après le procès des Nazis à Nuremberg.
À La Réunion, le PCR a toujours soutenu la lutte du peuple chagossien. D’abord, parce que nous sommes voisins. Ensuite, en référence à notre histoire, nous sommes sensibles à la vie des gens déracinés et déportés. Enfin, parce que nous sommes des Militants de la Paix. Nous avons exprimé au peuple chagossiens toute notre gratitude, au 9e Congrès du PCR, quand une délégation composée de 2 personnes nous avait fait l’honneur de participer à nos travaux.
Pour sa grande honte, la Grande-Bretagne a tenté d’acheter la conscience des Chagossiens en leur proposant de l’argent. Les réfugiés se sont réunis et avaient rejeté la proposition de corruption. Malgré leur état de pauvreté, ils ont demandé que les 45 millions proposés servent à organiser le retour définitif de tout le groupe. Ils ont donné au monde entier une grande leçon d’humilité. Ils ont renforcé les convictions des organisations et partis progressistes de la zone océan indien qu’une autre politique est nécessaire.
Devant ce premier échec de la Grande-Bretagne de tenter de corrompre collectivement Chagossiens, les autorités britanniques ont décidé de convoquer les gens individuellement et leur faire des propositions malhonnêtes. Cette initiative est dénoncée par le GRC car elle vise à briser l’unité du groupe. C’est une méthode abjecte qui ne respecte pas l’organisation démocratique que se sont donnés les Chagossiens.
Rien ne doit s’opposer au retour des Chagossiens dans leur propre pays. Comme pour la lutte anti-apartheid, les Réunionnais doivent être exemplaires. Le PCR appelle les autorités britanniques :
- d’arrêter leur manœuvre de division et d’humiliation,
- de mettre fin aux souffrances d’un peuple déporté,
- d’organiser le retour définitif de ses membres. »
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