
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le Royaume-Unis va-t-il perdre son siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ?
13 janvier 2020, par
,Un communiqué du Comité de solidarité Chagos La Réunion rappelle que le Royaume-Uni risque de perdre son siège au Conseil de sécurité de l’ONU si cet Etat persiste à refuser d’appliquer la résolution de l’ONU l’obligeant à cesser de coloniser les Chagos, et à interdire aux Chagossiens le droit de retourner vivre dans leur pays. Par ailleurs, huit bombardiers capables de transporter la bombe atomique ont été envoyés à Diego Garcia. Cette nouvelle agression de la Maison Blanche contre les peuples de notre région s’inscrit dans la campagne de Trump visant à déstabiliser l’Iran, puissance émergente.
Deux importantes informations concernant les Chagos nous sont parvenues cette semaine, via la page ’Océan Indien’ du ’Quotidien de La Réunion’.
La première, datée du lundi 6 janvier, revient sur l’attitude provocatrice du gouvernement britannique qui a décidé de traiter par le mépris à la fois l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) et la résolution de l’assemblée générale des Nations-Unies, les deux relatifs aux Chagos.
Rappelons que l’avis, daté du 25 février 2019, reconnaissait la « décolonisation incomplète » opérée par Londres dans les années 1965 – 1966 envers sa colonie Maurice, en reconnaissant le caractère illégal de la partition des Chagos du territoire mauricien. Cet avis avait été validé à une imposante majorité par l’Assemblée générale des Nations-Unies quelque trois mois plus tard, le 22 mai 2019. La Résolution onusienne donnait 6 mois exactement à la Grande-Bretagne pour restituer la gouvernance des Chagos à l’Etat mauricien. Le délai imparti expirait donc le 22 novembre 2019. Force est de constater que le Royaume-Uni a ignoré avec toute la morgue dont son impérialisme est capable une décision solennelle portée par pas moins de 116 pays de la planète.
C’est cette obstination dans le crime que pointe un ancien diplomate britannique, et pas n’importe lequel puisqu’il fut ambassadeur de Londres à Port-Louis. Son nom est David Snoxell, aujourd’hui ardent défenseur du droit au retour des Chagossiens dans leur pays. Il explique dans le très “british” quotidien ’The Guardian’ que la Grande-Bretagne pourrait perdre son siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies. « Continuer à violer les droits de l’Homme et l’état de droit aura des implications sur la réputation du Royaume-Uni et son siège permanent au Conseil de sécurité ».
L’attaque est rude, portée de l’intérieur même de l’institution parlementaire britannique, au nom du groupe des députés pro-Chagos. Elle l’est d’autant plus que Snoxell va plus loin et laisse prévoir que Maurice pourrait porter le dossier devant le Tribunal pénal international (TPI). « L’expulsion ou le transfert forcé d’une population est défini comme un crime contre l’humanité ».
Face à ces réactions qui montent dans l’opinion publique britannique, le gouvernement s’enferre dans ses éternelles dénégations et ses permanents mensonges depuis un demi-siècle. Comme il soutenait à la fin des années 60 qu’il n’y avait pas d’habitants permanents aux Chagos, mais seulement des travailleurs migrants de passage pour le coprah, il soutient aujourd’hui que Maurice n’a jamais détenu la souveraineté sur les îles Chagos : « Nous ne reconnaissons pas ses revendications ».
Mais il affirme dans le même temps qu’il cédera la souveraineté du territoire à Maurice « lorsqu’il ne sera plus nécessaire à des fins de défense" ! La contradiction saute aux yeux. Quelle nécessité de céder les Chagos à Maurice, si Maurice n’a jamais compris les Chagos sur son territoire ?!
Autre contre-vérité : la thèse de Londres soutenant que le dossier Chagos relève d’un différend bilatéral, autrement dit d’un différend entre Maurice et le Royaume-Uni. Non ! Le traitement de l’affaire par la Cour de La Haye a bien démontré que le dossier était celui des conditions dans lesquelles s’est effectué le processus de décolonisation, et qu’il est porté par un grand nombre de pays, dont ceux de l’Union africaine.
Enfin, quand Londres continue à soutenir que l’avis de la CIJ est « un avis consultatif donné à l’Assemblée générale des Nations-Unies à sa demande », il oublie de dire la suite de l’histoire, la validation sous forme de résolution de cet avis. Les six mois de l’ultimatum sont passés, les pressions sur la partie britannique vont s’intensifier, à l’intérieur comme sur la scène internationale.
Quant à la seconde information de la semaine parvenue cette semaine, elle nous plonge dans la dure réalité, qui s’impose devant les hypocrisies et les contorsions de la Grande-Bretagne. C’est la dure réalité guerrière. « Les Américains déploient six B-52 à Diego Garcia" ! Les bombardiers de l’US Air Force ont atterri le lundi 6 janvier sur la base “annexée” depuis 50 ans par Londres et Washington, après l’avoir vidée de ses habitants.
Le rapprochement des deux articles est éclairant. Le pays des Chagossiens est devenu, au fil des conflits au Moyen-Orient et en Afghanistan, une base d’agression en première ligne au service des intérêts américains. Le dernier exemple en date le voici : Donald Trump ordonne l’assassinat du général iranien Quassem Soleimani sur le sol irakien, la région risque de s’embraser. Et la base de Diego Garcia se renforce aussitôt d’une flotte de bombardiers B-52. Une réactivité qui rend ridicules les mensonges de la Maison-Blanche sur l’ancienneté de la décision du déploiement. Huit mois !
Georges Gauvin, président du C.S.C.R.
Alain Dreneau, secrétaire
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