Paul Vergès au Mali pour l’Assemblée paritaire Union européenne/Pays ACP

Les conséquences du tsunami pour les pays ACP

19 avril 2005

Paul Vergès, député au Parlement européen, participe actuellement à Bamako (Mali) à une session de l’Assemblée paritaire Union européenne/Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Cette session s’achèvera vendredi prochain.

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L’Assemblée paritaire Union européenne/Pays ACP est une instance qui se réunit alternativement en Europe ou dans un pays ACP. Elle est composée de 77 représentants du Parlement européen et 77 représentants des Pays ACP.
En sa qualité de député au Parlement européen, Paul Vergès siège au bureau de cette instance comme vice-président.
La 9ème session de l’Assemblée parlementaire paritaire a lieu à Bamako (Mali) du 16 au 22 avril. L’Assemblée va examiner les rapports de ses commissions permanentes sur :

- les progrès réalisés en matière d’éducation primaire pour tous et d’égalité entre les hommes et les femmes dans les pays ACP, dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD),

- la budgétisation du Fonds européen de développement,

- la réhabilitation post-conflit dans les pays ACP.
Les thèmes d’urgence avec résolution porteront sur la situation au Soudan et dans la Région des Grands Lacs africains. Un débat sur les conséquences du tsunami pour les pays ACP aura également lieu.

Accords de partenariat économique

Outre les déclarations de la Commission et du Conseil, l’heure des questions et les débats avec ces deux institutions, l’Assemblée procédera également à un débat sur l’état d’avancement des négociations sur les accords de partenariat économique avec M. Peter Mandelson, membre de la Commission en charge du commerce.
Dans le cadre du débat du rapport de la Commission des Affaires sociales et de l’environnement et en vue de l’adoption d’une “Déclaration de Bamako sur les Objectifs du millénaire pour le développement”, l’Assemblée auditionnera Mme Evelyne Herfkens, coordinatrice générale de la Campagne sur les Objectifs de développement du millénaire.


Pourquoi une Assemblée parlementaire paritaire ?

Née d’un désir commun de rapprocher les représentants élus de la Communauté européenne, députés au Parlement européen et les représentants et élus des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ("pays ACP") signataires de l’Accord de Cotonu, l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE est devenue une institution unique au monde.
C’est la seule assemblée internationale dans laquelle les représentants des différents pays siègent ensemble, régulièrement, avec pour objectif la promotion de l’interdépendance Nord-Sud.
Son rôle s’est renforcé depuis l’entrée en vigueur du Traité sur l’Union européenne et l’élargissement de celle-ci. L’Assemblée parlementaire paritaire consacre une partie importante de ses travaux à la promotion des Droits de l’Homme et de la démocratie et aux valeurs communes à l’humanité qui ont fait l’objet d’engagements communs dans le cadre des conférences des Nations-unies.


Initiatives de l’Assemblée parlementaire paritaire

L’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE a contribué activement à la mise en œuvre et au renforcement des conventions successives entre les pays ACP et l’Union européenne. Elle a lancé de nombreuses propositions :
o valorisation du rôle de la femme dans le processus de développement ;
o intégration d’une politique de l’environnement dans les projets de développement ;
o promotion du commerce comme vecteur du développement, en particulier par le biais des Accords de partenariat économique prévus à l’Accord de Cotonou ;
o élaboration de programmes de développement rural et de microprojets adaptés aux besoins des communautés spécifiques ;
o amélioration des mesures de lutte contre les épidémies et renforcement des services de santé et d’hygiène ;
o création de politiques de développement décentralisées ;
o instauration de réunions annuelles entre les partenaires économiques et sociaux ;
o promotion de la coopération régionale, politique et commerciale ;
o coopération plus étroite avec les organisations non gouvernementales actives dans le domaine du développement ;
o aide aux pays endettés, engagés dans des politiques d’ajustement structurel, leur permettant de maintenir des services indispensables ;
o mise en valeur de la dimension culturelle dans la coopération Nord-Sud ;
o accélération des procédures d’aides et augmentation des crédits destinés aux réfugiés et, pour la première fois, aux personnes déplacées ;
o renforcement de l’engagement sur le respect et la défense des Droits de l’Homme et de la dignité humaine.


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