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Partenariat La Réunion - Mozambique
12 octobre 2004
Le Mozambique réaffirme sa volonté d’échanger avec La Réunion. Une convention signée hier entre le Conseil régional et le ministère mozambicain de la Culture marque une étape supplémentaire dans la politique de co-développement entre les deux pays.
O n ne peut pas développer un pays, si on ne connaît pas d’abord ses parents. Et nous sommes tous cousins", rappelait le président Vergès. Notre histoire, fût-elle courte, est liée à celle du Mozambique.
L’historien Sudel Fuma l’expliquait de vive voix lors d’un exposé, intitulé “De la déportation à la créolisation”, faisant état de l’histoire des Mozambicains déportés dans les petites îles de l’océan Indien à l’époque coloniale, dont La Réunion.
Cette époque est révolue, mais "l’esclavage est la base de la constitution des sociétés créoles", indiquait l’universitaire réunionnais. Les Mozambicains sont nos ancêtres au même titre que les Malgaches, les Indiens, les Chinois ou les Européens. "Comment nous réapproprier notre passé pour comprendre notre présent et nous préparer à l’avenir ?", demandait Paul Vergès.
Peut-être en pérennisant des actions culturelles, nous permettant d’avoir une meilleure connaissance de nos cultures, de notre histoire commune. Après une année d’échanges culturels entre Mozambicains et Réunionnais, "il ne manque plus rien pour continuer l’effort déjà consenti", indique Miguel Costa Mkaima, ministre de la culture de la République du Mozambique.
Il note l’implication des artistes réunionnais, notamment à travers l’exposition du photographe Karl Kugel, qui met en valeur des artistes de grande inspiration. Le ministre n’a pas manqué de remarquer la force créatrice de Nathalie Natiembé, qui tient un patronyme mozambicain et se fait chantre de la cause réunionnaise.
"Nous sommes arrivés à une étape nouvelle de notre développement", explique Paul Vergès, attirant l’attention sur des rendez-vous redoutables de notre pays. Comment y faire face ? Il importe d’abord de consolider la conscience réunionnaise d’une communauté de destin.
La Réunion y travaille autour du grand projet de la maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. "Le débat se pose sur notre héritage culturel et notre avenir", poursuit le président de Région, particulièrement sur la réappropriation de cet héritage, de ce patrimoine matériel et immatériel que ne détiennent pas encore totalement les Réunionnais.
L’absence d’une seule matrice culturelle fait du Réunionnais un mutilé. D’où l’importance d’accorder toute la place nécessaire à la culture. Plusieurs actions vont être mises en place pour veiller à ce que cela se fasse. Le ministre Miguel Costa Mkaima insiste par exemple sur l’importance d’établir des recherches sur l’esclavage.
Il visitait hier le lazaret de la Grande-Chaloupe, point d’arrivée des engagés mozambicains à La Réunion. Un monument doit rendre hommage aux milliers d’entre eux qui s’y sont posés.
La Région Réunion souhaite également participer à l’érection d’une stèle au Mozambique, au lieu de départ des négriers. Une manière commune de sceller une amitié entre peuples frères. Cela ne doit pas pour autant se faire uniquement au plan culturel.
Paul Vergès note que ce soutien doit se faire sentir dans tous les domaines, afin de reconstruire nos liens de parenté. Dans un futur proche, "la coopération doit s’intensifier", assure le ministre mozambicain. Elle doit cependant dépasser le stade gouvernemental, pour s’étendre davantage aux acteurs de la société civile.
On peut envisager un pont pour des activités économiques entre les deux pays, qui concernerait l’aquaculture, l’entretien des ports ou encore le tourisme. Le ministre mozambicain signifiait par ailleurs la volonté de son pays de travailler à des jumelages entre son pays et le nôtre.
Qui mieux que la culture peut aider à ce que cela se fasse, et vite ? Artistes, institutionnels et politiques mozambicains et réunionnais souhaitent y contribuer.
Bbj
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