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Sommet des chefs d’État et de gouvernement en Ouganda
8 juin 2004
L’organisation régionale, forte de 20 pays peuplés par 380 millions d’habitants, tient en Ouganda son Sommet. La Réunion, associée aux travaux du COMESA, est appelée à participer aux travaux, elle est représentée par Wilfrid Bertile, vice-président de la Région. L’occasion de faire le point sur les défis que le COMESA doit relever au moment où un de ses partenaires, l’Union européenne, s’élargit vers l’Europe de l’Est.
Le récent élargissement de l’Union européenne, avec l’adhésion de 10 nouveaux pays, laisse entrevoir, pour les pays en développement, un changement des relations avec ce partenaire devrait retenir l’attention du Marché commun de l’Afrique orientale et centrale (COMESA), a mis en garde un responsable de ce bloc économique. "Nous risquons d’être marginalisés si nous ne prenons pas des mesures hardies pour améliorer notre compétitivité", a prévenu le Dr Charles Chanthunya, Directeur des Affaires commerciales, douanières et de la Supervision de la COMESA, dans une interview accordée à la PANA.
M. Chanthunya a préconisé une mise en œuvre "diligente" du Système régional de Garantie douanière (RCTG), afin "d’améliorer notre compétitivité par la réduction des coûts de transport et autres dépenses relatives", ce qui pourrait constituer la première mesure contre la menace. Il a révélé que neuf États membres de la COMESA étaient prêts à ratifier le système RCTG au cours du 9ème Sommet de l’organisation régionale qui se tient à Kampala, en Ouganda, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre du système. Seuls cinq pays n’ont pas encore fait part de leur volonté de ratifier le système, a-t-il affirmé. Il s’agit du Burundi, du Rwanda, de la Zambie, du Soudan et de Djibouti. M. Chanthunya s’est dit optimiste quant à la possibilité, pour le RCTG, de devenir opérationnel avant la fin de l’année 2004.
Pour le moment, la réalisation de toutes les potentialités de ce marché commun reste un objectif lointain alors que le COMESA, fonctionnant au sein d’un environnement commercial multilatéral, s’efforce de renforcer la compétitivité des entreprises dans une région qui s’étend de l’Égypte à l’Angola.
Dans l’ensemble, c’est un territoire fascinant, riche en ressources naturelles. En outre, sa population, qui s’élève à 380 millions d’habitants, peut être comparée en taille avec celle de l’Union européenne récemment élargie qui compte 400 millions d’habitants. Il a par ailleurs un PIB global de 180 millions de dollars.
Établie en 1982 comme une Zone d’échanges préférentiels (ZEP), cette organisation a pris des engagements politiques qu’elle n’a pas pu véritablement tenir sur le plan économique. Des conditions météorologiques défavorables, des conflits armés, des épidémies et le VIH/SIDA entre autres facteurs, ont eu un impact désastreux sur les économies locales à travers les années 90 et a pratiquement plongé cette initiative régionale dans une situation désespérée. Deux ans après l’inauguration de la ZEP, les négociations sur le commerce intra-régional ont produit le marché commun qui est devenu, en 2000, une zone de libre échange.
Comme le reste de l’Afrique, le bloc du COMESA doit se repositionner dans le contexte d’une économie qui se mondialise rapidement. 11 des 20 États membres du COMESA exonèrent de toutes taxes les produits provenant des pays membres de la zone de libre échange (ZLE).
L’Angola, le Burundi, les Comores, Djibouti, la RD Congo, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe sont membres du COMESA.
La Réunion représentée au Sommet de la COMESA
Le Marché commun de l’Afrique orientale et centrale (COMESA), qui réunit 20 pays membres tient les 7 et 8 juin son Sommet à Kampala (Ouganda). La Réunion est associée aux travaux de cette organisation régionale à travers des projets de coopération identifiés lors de la visite à La Réunion du secrétaire général du COMESA, en septembre dernier.
Les collectivités de La Réunion étant appelées à participer à ces travaux, la Région Réunion, représentée par Wilfrid Bertile, vice-président, conduira la délégation française lors de ce Sommet, dans le cadre des dispositions de la loi d’orientation pour l’Outre-mer.
Arrivée des chefs d’État au sommet du COMESA
Parmi les 11 leaders des États membres du Marché commun de l’Afrique australe et de l’Est (COMESA), six d’entre eux sont arrivés dimanche dans la capitale ougandaise, Kampala, pour la 9ème session, hier, du sommet du bloc économique régional.
Parmi les arrivés figurent le président sortant du COMESA et chef de l’État soudanais, Omar El-Bashir, Levi Mwanawasa de la Zambie, Mwai Kibaki du Kenya, Bingua wa Mutharika du Malawi, Domintien Ndaiyize du Burundi et Robert Muagabe du Zimbabwe. Le vice-président de la RD Congo, Jean Pierre Bemba est également arrivé alors que les leaders égyptiens et rwandais sont toujours attendus. Les épouses des leaders de la région tiendront une table ronde sur les questions relatives à la problématique genre et à la santé, notamment la pandémie VIH/SIDA en marge du sommet à l’issue duquel le chef de l’État hôte, Yoweri Museveni, devrait prendre le relais de la présidence du COMESA. Des diplomates ont indiqué que le sommet devrait passer en revue les activités du COMESA des deux dernières années et discuter des défis futurs.
Hausse de 15% du commerce au sein du COMESA
Le commerce régional au sein du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA) a augmenté de 15 %, passant de 4,5 milliards de dollars US en 2002 à 5,3 milliards, grâce à l’entrée du Burundi et du Rwanda qui a élargi le marché du libre-échange.
Erastus Mwencha, le secrétaire général du COMESA, a dit que les exportations à partir de la région dans le cadre de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) avaient aussi augmenté de 296 millions de dollars US, passant de 456 millions de dollars US en 2002, à 752 millions de dollars l’année dernière.
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