
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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19 juillet 2011
Une ligne politique repose sur des principes dont les applications n’ont que faire de l’air du temps. Les Réunionnais vivent en ce moment une expérience politique très enrichissante.
En 1959, le Parti communiste réunionnais a proclamé sa volonté d’agir afin de sortir notre pays du sous-développement. Il préconisait, entre autres, une politique de désenclavement du territoire et d’ouverture tous azimuts, en partant des conditions réunionnaises, et assumée par des responsables réunionnais. Ce point de vue fut longtemps combattu par des fanatiques convaincus que l’enfermement dans l’intégration était l’unique porte de sortie. Ils se sont servis de la fraude électorale, des médias partisans et de la violence physique pour tenter d’assouvir une ligne politique erronée. Ils déformaient l’opinion des communistes. Des débats, ils n’en voulaient pas.
Le temps est passé. Quelques décennies. Chacun est juge de l’expérience. Sur notre petit bout de terre se sont installés le Consulat général de Madagascar puis celui de l’Inde et, maintenant, celui de Chine. Nous comptons plusieurs consulats honoraires (Seychelles, Maurice, Suisse, etc.). D’autres types de coopération existent avec le Canada, les Comores. Cela constitue une offre d’ouverture sans précédent pour la promotion des atouts réunionnais. Ce résultat concret signe la défaite idéologique de nos détracteurs.
Cependant, si l’installation des ces institutions est une chance pour nous, cela correspond également à une opportunité pour les pays concernés. Nous serions des naïfs pour croire que c’est pour nos beaux yeux que ces grands pays, mille fois plus peuplés que nous, installent chez nous leurs institutions diplomatiques. Cette réalité ouvre la perspective d’une politique concertée et réciproque. Encore faut-il en avoir une !
La volonté du président du Conseil régional actuel de nous raccrocher à la remorque mauricienne est très curieuse. Celui-ci faisait la promotion de la politique de l’Etat mauricien quand il fut surpris - et quelque peu déstabilisé -par la décision du gouvernement chinois de nous accorder le statut de DTA (Destination touristique autorisée).
Pourtant, la feuille de route était définie et jalonnée d’expériences précises. Après le déplacement de Paul Vergès, en 2004, pour signer l’accord de coopération avec Tianjin, la ville-sœur de Beijing, la compagnie réunionnaise Air Austral a déjà effectué trois vols directs qui se sont conclus positivement. Dans l’autre sens, plusieurs délégations chinoises de hauts rangs ont fait escale dans notre île, en provenance directe de leur pays. La dernière en date était conduite par M. Wu Banguo, président de l’Assemblée consultative, classé numéro 2 du régime politique chinois. Excusez du peu ! Il faut être aveugle pour ne pas déceler une accélération des échanges sino-réunionnais ainsi que des tests grandeur nature, pour un futur proche prometteur pour le tourisme, en particulier.
En fait, nous assistons à un mouvement qui ne va pas s’arrêter : les échanges progressent ; les infrastructures techniques et institutionnelles sont contraintes de suivre la cadence sinon nous serons toujours à la remorque des autres. La seule façon de ne pas être surpris, c’est d’anticiper. C’est en substance ce qui transparaît dans les orientations de la mandature de la Région en 1998. L’impulsion donnée est entrée maintenant dans sa phase dynamique, concluant en tout point la ligne politique des communistes réunionnais, voté au Congrès de 1959.
Cette volonté politique rencontrait les souhaits des associations culturelles chinoises ainsi que ceux qui s’exprimaient au sommet de l’État en désignant TAK parlementaire en mission, sur ce sujet.
Aujourd’hui, pour continuer à ne pas être à la remorque des autres, l’urgence est de créer les conditions favorables à l’accueil des futurs touristes qui seront, en retour, soit nos meilleurs ambassadeurs, soit nos pires détracteurs. La ligne est très claire.
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