Les Volontaires du progrès réunionnais pour une action de solidarité internationale

14 octobre 2006

Le centre local du CIEP accueille actuellement en formation 15 Volontaires du progrès réunionnais en postes dans les Alliances françaises de Madagascar, des Comores et au Mozambique. Ceux-ci assument, pour la plupart, des fonctions de Direction ou de coordination au sein des structures de coopération éducative et culturelle. Et être directeur des Alliances françaises de Madagascar, des Comores ou du Mozambique ne s’improvise pas. Ces jeunes Réunionnais doivent être formés notamment à la conduite de projets, souligne Marine Crochet, la coordinatrice du Programme d’Appui Réunionnais au Système Éducatif Malgache (PARSEM). Cette formation se fera avec le CIEP et la CCIR. À Madagascar, ils auront du pain sur la planche pour par exemple réaliser une initiative d’échanges culturels et éducatifs entre La Réunion et Madagascar.

Le programme de volontariat mis en œuvre par le Conseil régional en collaboration avec l’Association Française des Volontaires du Progrès, permet de favoriser la mobilité professionnelle de jeunes diplômés tout en les intégrant à une action de solidarité internationale.
Les participants contribuent ainsi à la réalisation de programmes de co-développement entre La Réunion et les pays de l’océan Indien et de l’Afrique orientale et australe, à l’instar du PARSEM.
Cette formation de deux semaines au CIEP vise à fournir aux volontaires des outils leur permettant d’assurer efficacement la gestion des établissements et des projets dont ils ont la charge.

Elle met en avant trois aspects essentiels de leur pratique professionnelle : les aspects liés à la gestion de projet, à l’organisation d’événements culturels et ceux liés à l’enseignement du français langue étrangère. Différents partenaires sont mobilisés pour la mise en œuvre de cette formation dont notamment la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion.

Et comme le souligne Laurent Pérez, le Directeur du CIEP, les diplômés réunionnais ont leur carte à jouer et leur place à prendre dans le développement de cette coopération régionale et internationale. Des Réunionnais ont des compétences. Il faut le dire et l’affirmer !

J.-F. N.


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