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Investissement et coopération régionale
1er septembre 2005
Nous poursuivons aujourd’hui le compte rendu de la réunion de travail sur les opportunités d’investissement à Madagascar organisée avant-hier par la Chambre de commerce et d’industries de La Réunion (CCIR).
Les questions de régimes fiscaux et de l’environnement des affaires économiques ont été abordées lors de la rencontre.
Concernant les régimes fiscaux, il en existe 2 dans la Grande Ile, rappelle Denis Raoeliarijaona, directeur d’appui à l’entreprenariat au Ministère de l’industrialisation. D’abord, le régime du droit commun qui s’applique à toutes les activités économiques opérant sur le marché intérieur. Il prévoit des réductions d’impôts et de taxes douanières sur la base des investissements réalisés. Ensuite, les régimes d’exception, à savoir le régime préférentiel de zone franche, réservé aux activités orientées vers l’exportation. Denis Raoeliarijaona indique que l’amélioration du cadre législatif régissant le régime de zone franche est à l’étude. "Le but est de l’adapter à l’évolution du contexte international". Par ailleurs, la nouvelle loi sur les grands investissements miniers visant les investissements de plus de 250 millions de dollars prévoit également des dispositions fiscales particulières et des mesures d’incitations, dont l’exonération de l’impôt sur les bénéfices durant les 5 premières années.
"Une nécessité absolue"
En ce qui concerne l’environnement des affaires économiques, Denis Raoeliarijaona ajoute que plusieurs réformes et mesures ont été engagées. Il a rappelé notamment la création du Guichet unique des investissements et du développement des entreprises (GUIDE), qui a pour principales missions de fournir des informations et des conseils aux investisseurs et de simplifier les procédures administratives se rapportant à la création des entreprises. Il ajoute à ce sujet qu’une entreprise peut-être créée en 3 jours. Ce qui a suscité le scepticisme de plusieurs chefs d’entreprise réunionnais, dont Théophane Narayanin, pour qui "ce discours est en décalage avec la réalité". Il a pointé le fait que depuis 1 an, il s’épuise en procédures administratives afin d’ouvrir 2 unités de production spécialisées dans le bois et l’aluminium. Il a proposé que des démarches administratives pour la création d’une entreprise puissent se faire de La Réunion sous la tutelle du Consulat de Madagascar.
André Beaumont, président de la Chambre de commerce et d’industrie de France et de Madagascar, a par ailleurs fait ressortir le fait que la formation des Malgaches à La Réunion n’était pas chose aisée, en raison des difficultés rencontrées pour l’obtention d’un visa.
Les dossiers sont souvent rejetés, a-t-il ajouté. Simon Rakotondrahova, président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’artisanat et d’agriculture de Tamatave (CCIAAT), qui participait aussi à cette rencontre, s’est d’ailleurs heurté à ce problème de visa, ce qui a retardé son arrivée dans l’île de 24 heures.
Le président de la CCIR, Éric Magamootoo, a rappelé pour sa part que "la coopération régionale est une nécessité absolue. Avec la mondialisation, il est important qu’un bloc régional puisse exister, sinon, nous serons les oubliés des grands flux commerciaux".
À propos de l’économie malgache
Le secteur primaire représente 27% du PIB (Produit intérieur brut). Dominé par l’agriculture, celui-ci occupe 70% de la population active de Madagascar et représente 20% des exportations. Cependant, plus de 9 millions d’hectares de terres vierges fertiles disponibles pour la culture à grande échelle sont inutilisés. Le secteur secondaire représente 14% du PIB et 50% des exportations. Il se concentre autour de 4 branches d’activités : l’industrie agro-alimentaire, les bois et dérivés, le textile et l’industrie métallique. Le secteur tertiaire (51% du PIB) repose sur les transports, le commerce, la santé, les communications et le tourisme. Le potentiel touristique de l’île reste très largement sous-exploité. Néanmoins, il est le second pourvoyeur de devises du pays, après la pêche. On compte environ 20.000 emplois directs dans le tourisme en 2004.
Un premier Forum des îles à Madagascar
La première édition du Forum des îles se tiendra les 26 et 27 octobre prochains à Tananarive. C’est ce qu’a annoncé avant-hier Simon Rakotondrahova, président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’artisanat et d’agriculture de Tamatave (CCIAAT).
Le Forum des îles regroupe Maurice, Mayotte, Les Comores, La Réunion et Madagascar. Il aura pour thème principal “la promotion des investissements privés dans les îles de l’océan Indien”. Ce forum présente plusieurs objectifs. "Il vise d’abord à stimuler les projets de partenariat et d’investissement dans les îles de l’océan Indien, et à identifier les partenaires économiques potentiels", indique Simon Rakotondrahova. Il souhaite aussi faciliter la réalisation des projets d’investissement et accompagner les investisseurs pendant le développement de leur entreprise. Ce forum (avec un budget de 422.000 euros) servira donc de plate-forme de concertation et d’échanges. Les secteurs d’activité cibles sont l’agro-alimentaire, les énergies nouvelles et renouvelables, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication et le textile.
Le forum rassemblera en octobre 23 porteurs de projets et 114 participants. L’objectif, souligne Simon Rakotondrahova, est d’obtenir d’une part 10 contrats de partenariats signés en bonne et due forme, et d’autre part la signature de l’Acte de constitution de l’union des Chambres de commerce de la zone océan Indien.
À caractère tournant, le Forum des îles se tiendra chaque année dans une île différente. C’est La Réunion qui accueillera en 2006 cette plate-forme d’échanges.
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