Investissement et coopération régionale

Madagascar : terre fertile

31 août 2005

La Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) a organisé hier une réunion de travail sur les opportunités d’investissement à Madagascar. Des représentants de l’État et du monde économique malgaches ont présenté les atouts de leur pays aux chefs d’entreprise présents. Certains de ces derniers ont mis l’accent sur les obstacles administratifs entravant leurs projets d’investissement dans la Grande Île.

Tourisme, pêche, agriculture... Les opportunités d’investissement dans la Grande Île sont nombreuses. Celles-ci ont été présentées hier aux chefs d’entreprises réunionnais réunis à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR). "Les opportunités d’investissement sont immenses à Madagascar", indique d’emblée Denis Raoeliarijaona, directeur d’appui à l’entreprenariat au ministère de l’industrialisation. "Le pays dispose d’abord d’une potentialité humaine. La population est jeune et le coût de la main-d’œuvre est très compétitif, soit 7 à 8% du prix d’un produit contre 60% en Europe". Autre avantage : la disponibilité des ressources naturelles, avec une agriculture variée sur 905 millions d’hectares. Pour Denis Raoeliarijaona, les secteurs les plus porteurs et prioritaires sont : le tourisme, les mines, la pêche, l’industrie manufacturière tournée vers l’exportation, l’artisanat, l’agriculture, les technologies de l’information et les infrastructures de base.
Évoquant la politique économique de la Grande Ile, Denis Raoeliarijaona explique que celle-ci est basée sur la libre entreprise, l’économie de marché et la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Il ajoute que "l’État malgache sera un facilitateur et soutiendra l’initiative privée, afin d’accroître la confiance des investisseurs aussi bien nationaux, qu’étrangers". Denis Raoeliarijaona a tenu à souligner que "tout étranger est autorisé à acquérir des biens immobiliers à Madagascar, mais sous certaines conditions". Il doit ainsi présenter un plan et un programme d’investissement ; fournir une attestation d’apport de fonds d’investissement égal ou supérieur à 500.000 dollars en devises. Selon le secteur d’activité exercé, l’autorisation délivrée correspond aux superficies allant de 5.000 mètres carrés à 25.000 mètres carrés. La possibilité de contracter un bail emphytéotique pour les terrains domaniaux est toujours en vigueur. La durée : 18 à 99 ans avec droit réel susceptible d’hypothèque.

Retrouvez la suite dans une prochaine édition, avec d’autres sujets abordés lors de cette réunion de travail.


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