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SIDA - Coopération hospitalière
23 octobre 2006
Comment lutter contre le SIDA dans la zone océan Indien ? Cela passe inévitablement par la formation. Catherine Gaud, Présidente de l’association RIVE, se rendait dans la capitale malgache pour inaugurer une formation universitaire qui s’y tiendra bientôt pour les médecins généralistes.
C’est une initiative à saluer. Durant 2 mois, des médecins pourront profiter d’une formation, théorique et pratique, avec à la clé un diplôme universitaire français. Les cours seront assurés par le professeur Philippe Morlat, enseignant à Bordeaux II. Après avoir été assurée à Saint-Denis, cette formation se déroulera à Tananarive. Depuis une dizaine d’années en effet, cette formation existait à La Réunion. « On souhaitait pérenniser cette formation, tout en l’emmenant dans nos pays voisins de la Commission de l’océan Indien », rappelle Catherine Gaud, dont l’action en faveur de la lutte contre le SIDA n’est plus à démontrer.
Cela permettra de former des médecins référents, les seuls habilités à prescrire les médicaments anti-rétroviraux pour les malades du SIDA. Quoique étant une formation de base pour des professionnels de la santé, elle marque quand même une avancée dans la collaboration “sanitaire” entre nos 2 pays. D’ailleurs, la partie pratique sera prise en charge par le CHD de Saint-Denis, en partenariat avec le SAMU Réunion. La formation devrait débuter en avril prochain à Tananarive, tandis que la partie pratique devrait débuter dans le courant août 2007.
Pour autant, les actions de Catherine Gaud ne s’arrêtent pas à la seule partie formation. Après visite sur le terrain de 2 hôpitaux de Tananarive, celui d’Itaosy et celui de Befelatanana, Catherine Gaud, médecin, 2ème Vice-présidente du Conseil régional déléguée à la Prévention et à la solidarité, entend apporter son aide dans la rénovation de bâtiments de santé. Si l’hôpital d’Itaosy spécialisé dans la gynécologie semble charmant, il importe d’aider à l’équipement en petit matériel. C’est d’ailleurs ce qui est envisagé prochainement. L’hôpital de Befelatanana avait été rénové il y a 3 ans. Après inspection, elle note que les tuyauteries ont été volées, et les patients n’ont plus d’eau. Avec la ville de Paris, le Conseil régional et RIVE, un programme de rénovation sera initié pour 2 services hospitaliers de Madagascar.
Pour en revenir à la lutte contre le SIDA, notons que par le biais de l’URSIDA, 1,5 millions d’euros sont injectés dans les pays de la COI pour renforcer la lutte contre le SIDA. Opérationnel depuis juin 2005, cet organisme est financé par la coopération française et vise particulièrement le secteur associatif, qui participe à faire reculer l’épidémie dans l’océan Indien. Pour Dominique Polycarpe (URSIDA), il importe d’apporter la logistique pour ces petites structures, ainsi que contribuer à la formation du personnel associatif. Grâce à ces différentes actions, Madagascar pourra compter sur 2 nouveaux centres de dépistage. L’URSIDA se charge de l’équipement Fac Scount, pour améliorer la prise en charges clinique des patients. Aux Comores également, une structure de dépistage sera mise en place. Voilà de la coopération.
Comment payer moins chers les anti-rétroviraux ?
C’est un pas conséquent dans la lutte contre le SIDA dans l’océan Indien. Il faut savoir que les chiffres sont encore “raisonnables”, quoique inquiétants. 12 cas aux Comores, 130 à Madagascar,100 aux Seychelles, 630 chez nous à La Réunion et 1.700 cas à l’île Maurice, il reste encore beaucoup à faire pour faire reculer ce fléau. Outre l’appui en formation, les protagonistes de la lutte contre le SIDA entendent soutenir l’approvisionnement d’anti-rétroviraux. Disons même, les protagonistes de la lutte contre le SIDA veillent à la sécurisation de l’approvisionnement en médicaments spécifiques et coûteux. Un accord ACCESS permettra d’acheter à 10% de leurs prix les anti-rétroviraux. C’est vrai, si les Malgaches ont du mal à se doter des traitements rénaux pour cause de prix, imaginez comment cela doit se passer pour des traitements trithérapiques.
W. T.
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