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5000 tonnes par an, 600 emplois créés dans la région du Boeny
3 juin 2022, par
Une délégation du Conseil départemental de Mayotte a rencontré le gouverneur du Boeny, région de Madagascar ayant pour capitale Mahajunga. Il a été question de co-développement, notamment avec un projet d’importation à Mayotte de 5000 tonnes de fourrage par an produit dans le Boeny pour remplacer cet aliment pour bétail acheté jusqu’à présent en Europe. Ceci montre que La Réunion n’est pas condamnée à importer des aliments pour bétail achetés à des milliers de kilomètres de notre île. Il est possible de se fournir à Madagascar, avec un partenariat gagnant-gagnant.
La dépendance à l’Europe avec des conséquences lourdement payées n’est pas une fatalité. C’est ce que démontre Mayotte pour l’alimentation animale. Voici l’extrait d’un article de « l’Express » daté d’hier qui apporte des précisions à ce sujet :
« Trois points importants ont été discutés durant la visite de courtoisie rendue au gouverneur Mokhtar Andriantomanga, par les membres du Conseil départemental et des opérateurs économiques de Mayotte, dirigés par le conseiller Abdoul Kamardine de Mayotte.
Le premier point concerne un projet d’exportation annuelle de cinq mille tonnes de plantes fourragères pour le bétail de Mayotte. La région de Boeny possède de vastes terres arables qui, selon eux, sont propices au projet. Car jusqu’à présent, Mayotte importe des fourrages d’Europe. Ce projet favorisera la création de six cents emplois dans le Boeny. Il résoudra en partie le chômage qui touche une grande partie des habitants à l’heure actuelle.
« L’objectif du projet est de monter la production jusqu’à cinq mille tonnes par an à Mayotte. Environ six cents personnes bénéficieront directement de ce projet dans la région de Boeny. La première étape consiste à trouver des semences adaptées au sol et au climat d’ici », explique le conseiller Abdoul Kamardine. Pour sa part, le gouverneur Mokhtar Andriantomanga a rappelé « que l’ile de Mayotte et la région Boeny sont historiquement et culturellement liées. Et il existe encore de nombreux domaines de coopération à développer », ajoute-t-il ».
Ce partenariat se construit donc sur la base de liens historiques et culturels entre les habitants du Nord de Madagascar et ceux des îles de l’archipel des Comores. Il permettra aux éleveurs mahorais de ne plus dépendre de livraisons venant de l’Europe. La guerre en Ukraine a eu pour répercussion la hausse du coût du fret maritime provoqué par la spéculation. Ceci a rapproché Mayotte et Madagascar.
Le 3 avril dernier, le premier vol du Boeing 737 d’Ewa à destination de Madagascar avait pour but de ramener à Mayotte 8 tonnes de légumes produits dans la Grande île.
C’est un partenariat gagnant-gagnant. L’exportation de 5000 tonnes de fourrages vers Mayotte permettra de créer 600 emplois dans le Boeny. Ceci concerne donc 600 familles avec des retombées pour le tissu économique de la région. Mayotte sécurise son approvisionnement dans un aliment pour bétail en allant le chercher à quelques centaines de kilomètres, ce qui met les éleveurs à l’abri des soubresauts de la politique en Europe.
A La Réunion, la production locale est dépendante d’importations venues de lointains continents. Cette dépendance est coûteuse comme le montre la hausse des prix du transport maritime répercutées par les intermédiaires sur les éleveurs. Pourquoi ne pas envisager de tels partenariats entre notre île et Madagascar, avec qui nous partageons également des liens historiques et culturels sans oublier le principal : ce sont nos voisins.
Ceci peut concerner ce que nous ne produisons pas à La Réunion, pas seulement en termes d’alimentation animale mais aussi pour les engrais. En complément d’engrais produits par la valorisation des effluents d’élevage à La Réunion, une filière à développer, le recours à des importations de Madagascar permettra également d’accélérer la construction dans la Grande île d’usines de fabrication d’engrais. Ceci permettra de créer des emplois chez nos voisins et améliorera la situation des éleveurs à La Réunion grâce à l’inévitable baisse des prix qui arrivera si un tel projet est mis en œuvre.
M.M.
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