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21 mai 2011, par
Au rebours des engagements formels du gouvernement pour une participation accrue des Réunionnais à la coopération régionale, l’heure est au retour de l’État.
La Réunion a accueilli cette semaine un séminaire consacré à la “Coopération régionale”. Sous ce vocable, un domaine de l’action publique décisif pour le futur de La Réunion, île indocéanique qui cumule les caractères de Région ultra-périphérique de l’Union européenne (RUP), de Département et Région de la République française et dont la population est issue des quatre grands creusets que sont l’Asie, l’Afrique, Madagascar et l’Europe.
Héritière d’un passé marqué par les exclusives coloniales, qui se perpétue par la persistance des grands monopoles et la prédominance des anciennes voies d’échange métropole-colonie, La Réunion est encore largement isolée de son environnement géographique, politique et culturel immédiat. Ainsi, près de 70% des échanges se font aujourd’hui avec l’Europe, dont 58% avec la France seule.
Les conséquences de ce déséquilibre se déclinent tant sur le coût de la vie, affecté par l’importation de marchandises plus chères que les produits de la zone, ainsi que dans le domaine environnemental, les distances de transport entraînant une hausse de la pollution et du bilan carbone.
En 2009, la revendication d’une place trouvée ou retrouvée dans le cadre régional figurait au nombre des doléances portées par les grands mouvements de l’Outremer. Énoncée par les États-généraux et formulée par le Conseil interministériel de l’Outremer (CIOM) du 6 novembre 2009, une nouvelle approche devait accroître tant l’initiative que la responsabilité des pouvoirs locaux dans ce domaine.
Du haut de sa chaire élyséenne, le chef de l’État disait voir loin, et affichait une volonté claire de « donner la possibilité aux collectivités régionales de participer aux négociations internationales qui les concernent, et même de représenter la France sous mandat dans les organismes de coopération régionale de leur zone géographique ». Déclarations adjointes d’engagements tous azimuts, dont celui d’accroître le recrutement d’ultra-marins au sein du personnel diplomatique.
Balbutiante avant 1998, la politique d’inscription de La Réunion dans les espaces géographiques et humains proches a connu un véritable décollage au cours des deux mandatures régionales de l’Alliance. Ses architectes avaient d’ailleurs privilégié une stratégie de « co-développement durable » à celle, plus rigide, de la coopération régionale dans son acception classique. Il y a là bien plus qu’une nuance : ancré dans une conception solidaire de la relation entre La Réunion et ses voisins, le co-développement durable entend in fine substituer au rapport de concurrence brutal imposé par la mondialisation capitaliste un partenariat gagnant-gagnant entre les États de la zone.
Malgré les promesses du CIOM, le constat qui s’impose en la matière est celui d’une régression. D’une part, la direction UMP de la Région Réunion a brisé net l’élan d’une stratégie réfléchie en direction des pays émergents, pour s’aventurer sans réelle réflexion préalable dans des opérations infructueuses, telles que celles récemment menées dans le secteur touristique en Australie et aux Seychelles. Surtout, à l’inverse complète des engagements gouvernementaux, le pouvoir central a repris la main sur les relations entre La Réunion et son environnement. En témoigne la composition du panel de personnalité qui a participé, hier et avant-hier, à la « conférence de coopération régionale de l’océan Indien ». Si celle-ci rassemblait un ou deux membres d’institutions réunionnaises, les effectifs se composaient massivement des représentants de la politique étrangère de la France — tous les ambassadeurs de la zone —, du corps préfectoral, et d’experts parisiens. Ce qui devait être un dialogue dans la zone, se termine pour l’heure en monologue d’État.
Geoffroy Géraud Legros
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