Olympiades de l’histoire

N’oublions pas l’histoire de Moramanga.

30 mars 2019

Les olympiades de Moramanga ont mis en exergue le potentiel exceptionnel que les adolescents recèlent. Devant des institutionnels, des professeurs d’histoire et des personnes férues de connaissances sur les événements de 1947, les élèves ont relevé le défi avec panache. Chacun des 3 groupes a fait des efforts tant dans la présentation que dans le contenu.

Le contenu était très riches. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur le travail des exposants. Cependant, c’est le travail en commun entre les partenaires de Madagascar et de La Reunion qui méritent également attention. Pour aujourd’hui nous nous arrêterons à l’artisan de ce succès, en vous livrant un extrait de son importante intervention.

Extrait ci-dessous de l’intervention du coordonnateur des Olympiades, Rado RAHARIMANDIMBISOA : « Approfondir les connaissances et transmettre à la jeune génération »

« Je suis très heureux de vous accueillir à l’occasion de ces olympiades sur l’histoire de Moramanga. Pratiquement, trois groupes d’élèves vont nous exposer leur regard sur cet événement. Un jury va déterminer le meilleur exposé.

Je profite donc de l’occasion pour remercier les personnes qui, de près ou de loin ont contribué à ce travail. J’adresse une mention particulière aux concurrents eux-mêmes.

Bref, un grand merci à vous toutes et tous, à Simone de l’Association Reagies et ses partenaires : l’AKFM et le PCR. Grâce à vous nous avons pu mener ce projet.

Nous n’avons pas fini de parler des événements de mars 1947. C’est parce que nous refusons l’oubli. L’année dernière un film est sorti sur le sujet et a connu un grand succès. Nous devons approfondir les connaissances et transmettre à la jeune génération.
Notre initiative est une goutte d’eau mais chaque goutte compte.

Lors des célébrations du 70e anniversaire, en 2017, j’ai été surpris par un groupe de Réunionnais qui s’intéressaient à notre histoire. Ils m’ont expliqué que c’était aussi leur histoire mais qu’elle n’était pas enseignée. J’ai remarqué, en fait, qu’ils travaillaient sur le passé pour montrer l’histoire commune mais aussi pour préparer l’avenir dans la proximité, le bon voisinage. »

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