Intervention du secrétaire général de la COI

Océan Indien lieu de rencontre des grandes puissances

21 octobre 2017, par Manuel Marchal

Secrétaire général de la COI, Hamada Madi Bolero, a situé notre région comme un lieu de rencontre des grandes puissances du siècle : États-Unis, Chine et Inde.

Hamada Bolero, Sophie Goeffroy, Wanda Yeng-Seng-Brossard, Jean-Claude de l’Estrac et Wilfrid Bertile.

Hamada Madi Bolero a ouvert les travaux, situant l’océan Indien comme un lieu de rencontre des grandes puissances. Il a souligné que la Chine dévoile peu à peu ses ambitions, au travers d’accord de coopération et d’une implantation toujours plus importante. Cette émergence amène à une confrontation avec les États-Unis. Ces derniers restent dominants du fait de leur maîtrise des mers avec leur puissante marine. La France, considérée jusqu’à récemment comme une ancienne puissance coloniale, est également présente. Elle devrait s’engager plus résolument dans le respect des résolutions internationales, étant entendu que la France affiche son attachement au respect des droits de l’homme, a dit en substance le secrétaire général de la COI.

« Sommes-nous condamnés à subir l’influence des grandes puissances ? », interrogea-t-il, d’où l’importance de « faire partager notre message ».

Hamada Madi Bolero est revenu sur une tragédie qui a endeuillé un pays riverain de l’océan Indien, ce sont les attentats qui ont fait plus de 200 morts à Mogadisco, capitale de la Somalie.

Le secrétaire général de la COI a appelé à répondre à l’urgence du développement durable, « sinon nos enfants devront gérer les migrations causées par l’élévation du niveau de la mer ». L’océan Indien est également touché par une dégradation de la biodiversité. Cette crise environnementale est « le principal risque pour la paix ».

« Notre seul outil est la coopération régionale renforcée », poursuit-il, « contruire la paix est un acte difficile ». En conclusion, le secrétaire général de la COI a plaidé pour que la région ait des centres de recherches de haut niveau. L’Université de La Réunion a une responsabilité à prendre dans ce domaine, a-t-il dit en substance.

M.M.

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