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Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien à Saint-Denis
25 février 2016, par
Le PCR élève une protestation pour condamner la non-représentation de La Réunion au prochain Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien qui se tiendra vendredi à Saint-Denis, à La Réunion. Des choses très graves se préparent dans le dos des Réunionnais. C’est l’ouverture totale de l’économie de l’île à la concurrence sans que les Réunionnais n’aient leur mot à dire. Le Parti communiste réunionnais propose l’alternative du co-développement. Chaque pays de la COI doit pouvoir défendre ses propres intérêts pour aboutir à une stratégie commune où chacun est respecté, dans un esprit gagnant-gagnant.
« Nous sommes dos au mur, et l’actuel régime d’intégration de La Réunion à la France et à l’Europe a atteint ses limites. Tout en gardant les relations avec l’Union européenne et la France, il est urgent de regarder ce qui est autour de nous et d’en tirer les conséquences. Nous n’échapperons pas à la double intégration, dans l’UE et notre région géo-économique. Nous avions annoncé cela au Congrès du PCR de 1959 », a déclaré ce mercredi, le Parti communiste réunionnais en conférence de presse.
Pour le Parti communiste réunionnais, La Réunion vit des heures décisives. Et demain se déroule justement à Saint-Denis le 31e Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien, organisation régionale regroupant les Comores, Madagascar, Maurice, les Seychelles et La Réunion. Or, La Réunion n’aura pas droit à la parole au cours de cette importante rencontre. C’est la France qui s’exprimera par la voix d’un secrétaire d’État du gouvernement de la France, Alain Vallini. La France prend en effet la présidence de la Commission de l’océan Indien. Au nom du PCR, Yvan Dejean et Ary Yée Chong Tchi Kan, secrétaires généraux du Parti, ont protesté contre la non-représentation de notre île à cette conférence.
La France a des relations avec les îles de la région par le biais d’accord bilatéraux. Mais la rencontre de demain traite des rapports entre voisins. La Réunion doit avoir donc droit au chapitre, au minimum avec une co-présidence de la COI ? « Les relations de voisinage, cela se règle entre voisins. Ou alors on considère que nous sommes dans l’infantilisation », déplore le PCR. Cette absence de La Réunion dans les débats et les décisions plombe toute stratégie de co-développement, alors que c’est précisément ce co-développement qui peut permettre à l’économie de La Réunion de survivre dans un monde nouveau marqué par la création de vastes zones de libre-échange.
« Madagascar aura des besoins importants dans tous les domaines. Nous sommes voisins, à nous de faire des offres de partenariat durable et solidaire mais pas n’importe comment, dans l’esprit du co-développement. », souligne le PCR. Il précise que « les Réunionnais doivent jouer le premier rôle dans cette relation. Ce n’est pas le cas, nous régressons. L’ordre du jour du 31e conseil des ministres de la COI discute de la liaison entre les îles, du futur secrétaire général. Ce n’est pas du co-développement mais du marchandage. » De plus, les élus de La Réunion sont en dehors de la rencontre. « La Région aurait pu porter la voix des Réunionnais. La pire des humiliations est que nous ne faisons ni l’ouverture, ni la clôture », constate la direction du PCR.
Les représentants de 600 millions d’habitants se sont réunis au Caire pour examiner les conditions de création d’un libre-échange. L’Europe signe avec ces pays des APE (Accord de partenariat économique) pour appliquer les règles de l’OMC. « Où est la voix de La Réunion, qui a représenté La Réunion au sommet du Caire ? Qui a défendu La Réunion pour mettre des clauses de sauvegarde pour préserver un secteur économique fragile chez nous ? Personne ne parle en notre nom », constate Ary Yée Chong Tchi Kan.
Le PCR rappelle que lors du sommet de la Commission de l’océan Indien en août dernier à Moroni, la déclaration finale dit que les États membres de la COI donnent mandat à la COI pour négocier et accélérer la signature définitive de l’APE avec l’Union européenne. « En tant que territoire de l’Europe, nous allons subir les conséquences de l’abattement des frontières, les produits peuvent entrer sans droit de douane ni quota. Rien ne peut empêcher un acteur économique de La Réunion d’aller produire à côté et importer ici », remarque le PCR. Et La Réunion dans tout cela ? « La France aura un rôle d’observateur. Qui défend les Réunionnais ? » Un observateur ne peut pas voter ni être consulté, il observe.
Pour le PCR, la nouvelle loi sur l’égalité réelle doit avoir un chapitre important sur le co-développement régional. Le Parti propose de donner aux élus de La Réunion la possibilité de négocier avec les pays voisins.
« Définissons le cadre des échanges et les compétences afin de ne pas passer sous la coupe d’un fonctionnaire parisien pour signer un accord », souligne le PCR.
Les communistes réunionnais appellent Paris à accepter de vivre avec son époque. « Entre nous et Paris, il faut accepter une co-souveraineté pour agir de concert. Dans le cadre de la signature des APE, La Réunion doit être représentée et que cette personne rende compte publiquement de son travail à toute l’opinion réunionnaise ».
Autrement dit, « si à Paris on ne veut pas que La Réunion soit représentée par un Réunionnais à la COI, alors il y a à désespérer du concept d’égalité réelle ».
Le PCR propose de placer ce véritable co-développement sur des domaines d’avenir : enseignement, recherche, formation. « Nous avons tous en héritage la langue française. Le PCR demande la création d’une université de l’océan Indien ». Il plaide aussi pour mutualiser les expertises des différents pays.
« Si la France ne saisit pas cette occasion pour renforcer des liens durables, d’autres pays le feront » et le PCR ne donne pas cher de la persistance de la langue française dans notre région. Si aucune initiative ne voit le jour dans ce sens, les Réunionnais vont subir.
« C’est peut être la dernière occasion de créer des échanges durables avec nos voisins, sinon nous paierons les conséquences ».
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Messages
25 février 2016, 08:27, par Maillot Joseph Luçay
La Réunion est une île française , et jusqu’à preuve du contraire les îles françaises (il n’y a pas que la Réunion ) n’ont pas compétences à représenter la France dans ses relations avec des Etats étrangers environnants ou frontaliers . La future loi sur le statut des outremers pourra peut être élargir leurs compétences à ce niveau là , mais ce n’est pas encore le cas .
Pour moi c’est normal que ce soit un secrétaire d’état qui siège au nom de la France au sein de la commission de l’océan indien , et si les réunionnais ont des messages à faire passer c’est à eux de les lui faire parvenir . Après tout, les les membres du gouvernement sont aussi à l’écoute de la population qu’elle soit située dans l’exagonne ou en outre mer . Alors pourquoi les revendications des réunionnais dans le cadre de la COI ne pourraient pas être portées par un ministres français. ?
De toute façon les réunionnais peuvent s’exprimer en dehors des institutions de la COI et faire connaitre leurs positions publiquement .Et le gouvernement s’il est vraiment à l’écoute de la population en tiendra compte , tant que ces revendications ne seront pas contraire aux intérêts de la France d’une manière générale . Il Peut y avoir quelques fois des divergences entre l’intérêt national et l’intérêt régional . Mais , lorsqu’il y a contradiction d’intérêts , le gouvernement devrait faire la part des choses et essayer de préserver les deux intérêts nationaux et régionaux , mais dans le respect de la hiérarchie des institutions . Et dans ce cas c’est quand même l’Etat qui doit avoir la préséance .
Comme c’est au tour de la France de présider la COI et que les réunions de cette institutions se tiennent à Saint Denis , l’Etat ne devrait pas pouvoir faire la sourde oreille si les réunionnais s’expriment sur ce sujet et disent ce qu’ils veulent vraiment .
Au cas contraire se serait évidement une preuve flagrante du non respect des citoyens français et d’une inégalité de traitement qui bafoue le principe de l’unité nationale . Ce principe de l’unité nationale est à double tranchant , il doit protéger la nation toute entière , mais il doit également protéger les intérêts des collectivités territoriales et de leurs populations . Si la Réunion fait partie intégrante de la France et de L’Union européenne , il faut prendre certaines précautions avant de la mettre en libre concurrence avec les pays de la zone de l’océan indien . Mais sur ce point c’est aux réunionnais de dire exactement ce qu’ils veulent .