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Coopération régionale aux Comores et à Madagascar
23 mars 2005
En partenariat avec la Région Réunion, la délégation régionale de l’Alliance française des Volontaires du Progrès (AFVP) recrute actuellement six Réunionnais qualifiés pour poursuivre le programme de soutien à l’apprentissage du français à Madagascar. Un nouvel appel à candidatures devrait intervenir dans le courant de l’année dans le cadre du programme de développement de la filière agricole aux Comores, alors que des projets de coopération sont à l’étude via le Mozambique et le Kwazulu Natal.
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Après 40 ans de travail conjoint avec le Ministère français de la Coopération, la nouvelle appartenance de l’Alliance française des Volontaires du Progrès (AFVP) au Ministère des Affaires étrangères l’a conduite à élargir ses actions en direction de la zone prioritaire française qui regroupe l’Afrique et les pays ACP de la zone européenne.
Compte tenu de la coopération régionale volontariste engagée par la Région Réunion, la délégation Afrique Australe/Océan Indien de l’AFVP, qui devait initialement siéger à Johannesburg, s’est finalement implantée à La Réunion. Pour Christian Jolu, délégué régional de l’AFVP à La Réunion, cette localisation favorise les échanges et les projets de développement entre les pays de la zone, alors que la mise en place d’une politique de mobilité réfléchie et organisée attire de plus en plus de jeunes diplômés désireux d’élargir leurs horizons.
Activer le développement local
L’année dernière, quatre Volontaires du Progrès sont partis à Madagascar dans le cadre du Programme d’appui réunionnais au Système éducatif (voir encadré) alors que trois autres se sont envolés vers la Grande Comore et Anjouan, où ils soutiennent activement le développement local et agricole de ces pays en voie de développement.
L’objectif de cette dernière mission est d’identifier les besoins du marché et de mettre en adéquation le travail des filières agricoles. L’agriculture comorienne est certes dynamique, cependant le faible pouvoir d’achat de la population ne permet pas un écoulement optimum des produits.
Leur exportation vers Mayotte est compromise, comme l’explique Christian Jolu, par la technocratie européenne et ses normes : "Cela complique les choses pour les exportateurs potentiels, alors que Mayotte, elle, produit peu". Une mission des plus intéressantes pour nos jeunes ambassadeurs réunionnais, immergés au cœur des problématiques locales. Deux autres programmes de développement locaux sont actuellement en cours aux Comores, destinés à répondre aux diverses attentes de la population qu’il s’agisse de la mise en place d’associations de quartiers ou de constructions visant à améliorer la qualité de vie, ou le développement du travail (puits, distillerie...).
Poursuivre une démarche dynamique
Après un renforcement du PARSEM (Projet d’appui réunionnais au système éducatif malgache), d’ici peu, un nouvel appel à candidature devrait intervenir pour le développement de nouveaux projets de développement local aux Comores. Dans le cadre de la mission inter gouvernementale de co-développement qui concerne aussi le Maroc, le Sénégal et la Malaisie, financé par le Fonds social de développement, un dispositif va être mis en place aux Comores permettant de faire le lien entre les immigrés résidants en France et leurs pays d’origine.
L’idée est d’accompagner les associations de migrants qui renvoient beaucoup d’argent dans leurs pays, pour soutenir leurs familles ou des projets de constructions dans leurs villages. En effet, sans étude préalable, beaucoup de bâtis se créent au détriment de leur viabilité. Christian Jolu pense que cette nouvelle mission devrait donner lieu au recrutement d’un volontaire alors que d’autres projets en cours de finition vont venir relayer les projets actuels dans ce pays, au-delà des initiatives européennes, de façon décentralisée, sans intervention de l’État.
Actuellement en cours d’étude à la Région Réunion, une nouvelle initiative visant à soutenir l’agriculture comorienne devrait être prochainement validée, impliquant directement l’entreprenariat local, dans une démarche de co-développement durable.
Christian Jolu, conforté par le succès des missions engagées, par la qualité de l’investissement de la jeunesse réunionnaise dans ces projets de développement, et par celle des rapports avec la Région Réunion, examine déjà d’autres partenariats basés sur l’échange d’expérience et la solidarité. Lui-même ancien volontaire de progrès, il sait que ces expériences permettent une ouverture d’esprit extraordinaire pour notre jeunesse et lui ouvre grandes les portes de la réinsertion professionnelle, au choix et horizons multiples.
Estéfany
Phase 2 du PARSEM
L’éducation : une priorité malgache soutenue par La Réunion
Madagascar compte plus de 16 millions d’habitants, dont près des trois quarts vivent en dessous du seuil de pauvreté, et devrait atteindre les 33 millions d’ici 2025. La jeunesse représente 55% de la population (contre 34% à La Réunion). Afin de pallier la pauvreté, les problèmes de santé, le gouvernement du président Marc Ravalomanana veut assurer à tous les enfants malgaches un enseignement fondamental gratuit et de qualité, alors que le système éducatif actuel souffre encore de nombreuses insuffisances (faible taux de scolarisation, abandons massifs, peu d’enseignants, disparités géographiques...).
Objectifs dépassés
D’après les statistiques de l’UNESCO, seulement 9% des Malgaches sont des francophones réels, alors que le français reste une langue officielle utilisée dans tous les domaines. Au niveau de l’enseignement, plus des deux tiers des instituteurs malgaches et un tiers des enseignants des collèges maîtrisent mal la langue. C’est dans ce contexte que le PARSEM, engagé entre la Région Réunion et le Ministère de l’Éducation malgache, prend tout son sens. Il se caractérise par deux grands objectifs : développer l’enseignement du primaire dans les écoles publiques malgaches et favoriser la mobilité professionnelle de jeunes diplômés réunionnais recrutés avec le statut de Volontaires du Progrès au sein du réseau des alliances franco-malgaches.
Sur trois ans, le PARSEM compte former 1.005 instituteurs par an qui pourront ensuite enseigner le français à 40.000 élèves par an. Les objectifs initiaux ont été largement dépassés puisqu’en 2004 plus de 1.000 instituteurs ont été formés au cours de la première phase du projet. Par ailleurs, diverses mesures d’accompagnement ont été mises en place comme l’accueil de formateurs malgaches au CIEP du Tampon, l’élaboration d’une mallette pédagogique et la constitution de fonds documentaires dans les principales alliances.
Quatre volontaires du Progrès sont actuellement directeurs des Alliances de Antsirabe, Nosy Be, Sainte-Marie et Antalaha.
Nouvelles mesures d’accompagnement
En 2005, l’objectif de formation des instituteurs s’accompagne d’un renforcement du PARSEM, avec la mise en place de nouvelles mesures d’accompagnement. L’élaboration d’une méthodologie de suivi/formation de la maîtrise du français sera soutenue par l’expertise réunionnaise du rectorat, de l’Université, de l’IUFM et de différents organismes de formation locaux. La Réunion fera don à la Grande Île d’ouvrages didactiques et de manuels scolaires déclassés dont la promotion sera assurée par les Volontaires du Progrès.
Un "espace Réunion" devrait voir le jour au sein de la nouvelle médiathèque des cultures francophone, dont l’inauguration est prévue aux alentours de juin par le président Jacques Chirac, et qui, grâce à la collaboration de la médiathèque du Port, permettra de mieux faire connaître la culture réunionnaise à travers un stand de littérature réunionnaise.
La Région Réunion a ainsi engagé une enveloppe de 167.916 euros pour le renforcement du PARSEM. Le recrutement de 6 Volontaires du Progrès contribue au renforcement de cette mission éducative qui a également valeur de rapprochement humain et culturel des peuples voisins.
Estéfany
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Messages
22 février 2007, 10:22, par Rakotomavo PLP2 Math-sciences lycée professionnel Léon de Lepervenche
J’aurais souhaité les responsables du dispositif PARSEM......
Dans le cadre du codeveloppement je suis entrain de monter un dispositif pour la relance de l’enseignement technique et professionnel à Antsirabe (Madagascar) j’aurais souhaité rencontrer ceux qui sont interssés par de tel démarche ainsi que des personnalités capables d’appuyer dans ce sens.
Mes coordonnées sont :
0262 55 98 29