Conseil des ministres extraordinaire de la COI

Pour une position commune et solidaire dans les négociations des APE

11 octobre 2007

À la veille du Conseil des ministres extraordinaire de la Commission de l’Océan Indien, le Président des Seychelles, James Michel, a reçu toutes les délégations. La rencontre d’hier doit aboutir sur une position commune des îles de la région dans les négociations des Accords de partenariat économique avec l’Union Européenne.

Les ministres et chefs de délégation des pays membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) se réunissaient hier aux Seychelles sous la présidence du chef de la diplomatie seychelloise, Patrick Pillay, à l’Hôtel Ste Anne.
Au menu de cette importante session extraordinaire du Conseil de la COI, l’examen des Accords de Partenariat Economique (APE) que les pays ACP sont invités à signer avant le 31 décembre prochain.
Dans le domaine de la diplomatie économique, l’exemple de l’Accord de Partenariat Economique avec l’Union Européenne démontre la volonté de cette coopération entre les îles de l’Océan Indien. En effet, la session du Conseil des Ministres extraordinaire qui s’ouvre ce matin à l’hôtel Ste Anne déterminera les modalités pour apporter une solution intérimaire à la poursuite des exportations des Seychelles et de Maurice aux conditions privilégiées vers les pays de l’Union Européenne.
Le ministre des Affaires étrangères, du Commerce international et de la Coopération de Maurice, M. Madan Dulloo, le Ministre de l’Economie, du Plan, du Secteur privé et du Commerce de Madagascar, M. Harson Edmond Randriarimanana, le Ministre de l’Economie de l’Union des Comores, M. Amada Hassan, le Président du Conseil régional de La Réunion, M. Paul Vergès, ainsi que les Ambassadeurs Barry Faure (Seychelles), Sultawan Gunessee (Maurice) et Sultan Chouzur (Comores) ont fait le déplacement pour participer à cette importante rencontre.
Hier (NDLR - mardi), tous les ministres ont été reçus par le Chef de l’Etat, le Président James Michel, à State House.
Il est attendu, à l’instar d’autres ensembles régionaux comme le COMESA ou la CEDEAO, que les ministres de la COI dégagent une position commune et solidaire concernant lesdits accords.

(Source "Nation")


Réunion des Officiers permanents de liaison de la COI

La pêche à l’ordre du jour

Parallèlement au Conseil des ministres, les Officiers permanents de liaison de la COI font le point sur les avancées des programmes de co-développement des pays de la région.

Les 5 OPL (Officiers Permanents de Liaison) des pays membres de la Commission de l’Océan Indien ont débuté mardi leur réunion de travail pour 4 jours à l’hôtel Coco d’Or, à Beau Vallon. La Secrétaire générale de la COI, Mme Monique Andreas Esoavelomandroso, préside ces séances de travail jusqu’à vendredi.
Les OPL sont les points de contacts de chaque pays membre de la Commission et ont pour mission le suivi et la coordination de tous les projets initiés par la COI.
Périodiquement, trois fois dans l’année, ces OPL se rencontrent pour passer en revue l’état d’avancement des projets et ainsi servir de guide au Conseil des Ministres de l’organisation. L’Officier Permanent de Liaison pour les Seychelles est Mme Jeannette D’Offay du Ministère des Affaires étrangères.
Hier, elle a appelé tous ses collègues à « travailler dans un esprit de solidarité et de partage pour le bien-être de tous les peuples de la région ».
Pour les Seychelles, l’importance de certains projets de la COI est grande dans la mesure où ils touchent aux secteurs clés du pays, notamment la pêche, la gestion des ressources en poisson, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, la santé, le développement humain et la défense des intérêts communs sur le plan diplomatique.
Ainsi, le projet pilote de Surveillance, Contrôle et Suivi (SCS) des grands pélagiques migrateurs a vu le jour en janvier 2005. L’objectif spécifique de ce projet de 5,46 millions d’euros sur la période 2005-2008 : déterminer les conditions de mise en place d’une collaboration régionale dans une optique de gestion durable de la ressource.
En ce qui concerne l’industrie thonière, la COI a développé un Programme régional de marquage de thons dans l’Océan Indien, dans le but de renforcer la connaissance scientifique des stocks de thonidés tropicaux et de leur taux d’exploitation. Ces informations sont indispensables à l’optimisation de la gestion de la pêche thonière régionale. L’objectif est le marquage réussi d’une masse critique de 100.000 thons. L’unité de gestion du programme, la Commission Thonière de l’Océan Indien (CTOI), est basée aux Seychelles.

(Source "Nation")


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