Communiqué de la COI

Pour une solution conforme aux institutions malgaches et aux intérêts supérieurs du peuple malgache

7 avril 2009

Dans un communiqué diffusé hier, la Commission de l’océan Indien rend compte des différentes avancées obtenues lors du dernier Conseil des ministres de l’organisation régionale, samedi dernier à Moroni aux Comores.

La 25ème Session du Conseil de la Commission de l’Océan Indien (COI) s’est tenue à Moroni, Union des Comores, le 4 avril 2009, sous la présidence de son Excellence Mr Ahmed Ben Said Jaffar, Ministre des Relations Extérieures, de la Coopération chargé de la Diaspora, de la francophonie, et du Monde Arabe.
Tous les Etats membres y ont été représentés. Ont également pris part aux travaux de cette session, les partenaires de la COI notamment l’UE, l’AFD et le Système Nations Unies.
Les travaux de cette 25ème session ont démarré par la présentation du rapport d’activité du Secrétaire Général de la COI, rapport adoptée par les membres du conseil qui ont fortement apprécié la qualité du travail accompli par l’organisation, sous la responsabilité de M. Callixte d’Offay.
Le conseil a ensuite procédé à l’examen, des points inscrits à son ordre du jour et à adopter un certains nombre de décisions relatives au fonctionnement de l’institution et à la mise en ouvre des orientations stratégiques de l’organisation.

Ainsi, le conseil a validé les trois stratégies régionales (stratégie pêche, stratégie d’aide au commerce et la politique et la stratégie genre) le conseil a pris note de l’avancée des projets de la COI en cours et en instruction, et a donné mandat au secrétaire général d’instruire de nouveaux projets (gestion des risques et catastrophes et recherche universitaire, coopération audio visuelle).
Le conseil a également pris une résolution, sur proposition des Seychelles, sur la piraterie maritime dans la région de l’océan Indien et du Golf d’Aden.

Soutien à Madagascar

Le Conseil renouvelle son entière disponibilité pour accompagner Madagascar, avec l’appui de la communauté internationale, dans la recherche d’une solution conforme aux institutions malgaches et aux intérêts supérieurs du peuple malgache et pour y parvenir, il a décidé d’envoyer une mission d’appui et de soutien à Madagascar, en concertation avec la communauté internationale.

La question bilatérale de Mayotte ayant été évoquée par la partie comorienne, le conseil a pris note des positions divergentes exprimées par la France et les Comores et a noté également le souhait des deux parties de poursuivre le dialogue dans le cadre bilatéral.

Par ailleurs, la restructuration du Secrétariat Général décidée par le 24ème Conseil des Ministres se traduira par un processus d’utilisation efficiente des ressources, dans le cadre d’un budget de performance et d’un système de gestion de performance initié par le Secrétaire Général.

De même, le conseil a validé le dispositif à court et moyen terme, proposé dans le cadre de la coopération politique et diplomatique. Dans ce même élan le conseil encourage la mise en réseau des parlementaires et la participation de l’Association des parlementaires de la COI aux actions de coopération politique et diplomatique.


Avec la COI

Rencontre sur la surveillance épidémiologique dans l’Océan indien

Des responsables de la santé publique et de la santé animale des cinq pays de la Commission de l’Océan indien (COI) ont entamé samedi à Pamplemousses, dans le nord de l’île Maurice, un atelier de formation d’une semaine sur la surveillance épidémiologique.

La rencontre, qui se déroule à l’Institut de Santé de Pamplemousses, regroupe les représentants de l’île Maurice, des Comores, de Madagascar, de La Réunion et des Seychelles.

Selon les organisateurs, « cette formation est la première étape dans la création d’un réseau régional de surveillance et de riposte aux épidémies ».

Le réseau régional aura pour but, entre autres, de soutenir les stratégies régionales de l’Organisation mondiale la santé (OMS) concernant la surveillance épidémiologique et de développer les ressources humaines à travers la formation, la recherche et l’expertise en épidémiologie et en santé publique.

Une épidémie de chikungunya avait éclaté, en 2005 et 2006, dans les pays de l’Océan indien et s’était rapidement propagée à cause de l’absence d’un système d’alerte précoce dan la région.


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