
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Commission de l’Océan Indien
12 janvier 2009
Les Dirigeants des 5 pays membres de la COI et leurs partenaires se sont retrouvés à Anjouan aux Comores pour célébrer les 25 ans de l’organisation sous régionale. Le resserrement des liens d’amitiés et de coopération est à l’honneur.
Conçu en 1984 pour être une organisation politique et diplomatique, la COI a fait évoluer ses missions vers l’intégration économique régionale à la faveur de l’adhésion des Comores et de la Réunion. Au fil des années, ce regroupement des petits pays insulaires du Sud Ouest de l’Océan Indien s’est structuré à partir de son siège de Quatre Bornes à Maurice pour se positionner en institution de référence dans tout ce qui concerne le devenir des pays membres.
L’image qu’elle s’est forgée lui a permis de tisser une toile de partenariats stratégiques qui financent aujourd’hui la plus grande partie de ses activités.
Parce que la mer constituent le patrimoine commun de ces îles sœurs, la majorités des actions de la COI sont axées à sa protection contre la pêche illégal, les marrés noires, l’érosion côtières, l’adaptation au changement climatique. D’autres projets dans le domaine de la formation, l’harmonisation du cadre des affaires ainsi que la promotion des technologies de l’Information et de la Communication ont été mené avec beaucoup de succès.
Cependant il ne faudrait pas que l’on se cache la vérité, l’organisation n’a toujours pas réussi à améliorer les échanges économiques entre les îles. Les sommets, les colloques, les livres blancs, les études et les projets pilotes se sont succédés, sans parvenir à une augmentation sensible des relations commerciales entres des pays si proches. La littérature sur les causes est assez riche mais les solutions sont toujours théoriques.
Soulaimane qui a déjà bénéficié de formation et participé a des activités dans le cadre de projets environnementaux reconnaît la valeur ajouté de la COI dans le domaine, mais estime que l’organisation est devenue une cellule de gestion des projets de l’Union Européenne. « Au regard de son évolution de ces dernières années, notre organisation peine à prendre ses marques. Si aujourd’hui on reparle d’intégration économique c’est à cause des APE défendus par l’Union Européenne »
La question des APE
Il avéré que c’est à la faveur des négociations sur les APE que la COI s’est mobilisée notamment l’île de La Réunion qui tout en étant département d’Outre-mer cherche à s’épanouir dans son environnement géographique. Il est apparut en effet qu’il était suicidaire pour de si petites économies de signer les APE ou d’intégrer l’OMC individuellement. C’est la raison pour laquelle la COI s’est ouvert au COMESA une zone économique plus vaste regroupant les pays d’Afrique de l’EST et du Sud
Les organisateurs attendent de ce 25e anniversaire, plus de maturité et de volonté politique pour faire avancer le vivre ensemble des populations de la zone dans un environnement sain et durable. Ce qui a motivé le choix du thème : « Le resserrement des liens d’amitiés et de coopération des îles de l’Océan Indien »
Pour ce faire, selon Ibrahim Himidi il ne s’agit pas d’aller parler dans les colloques mais d’appliquer et faire appliquer les recommandations : « ce qui ne se fera pas tant que nos gouvernants continuerons a envoyer leurs amis aux forums de discussions en lieu et place des techniciens en charge des dossiers ».
Toujours est-il que tenir cet événement marquant aux Comores moins de trois mois après les assises de l’Union des Chambres de Commerce des îles de l’Océan Indien, renforce le role des Comores dans la sous région.
Pour Calixte D’Offay cette commémoration se déroule aux Comores par ce que c’est le pays qui assure la présidence tournante et pour Ahmed Said Djaffar le Ministre des Relations Extérieures ouvrir les portes d’Anjouan à la COI est façon de remercier l’organisation et tous ses partenaires d’avoir soutenu la restauration de l’autorité de l’Etat.
De notre correspondant
A. Mohamed
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