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Journée solidaire hier à Manapany
13 mai 2019, par
Ce 12 mai, l’association REAGIES invitait à une journée solidaire à Manapany. Ce fut l’occasion de revenir sur les 36 années d’actions en faveur de la solidarité entre les peuples malgache et réunionnais.
La salle communale de Manapany à Saint-Joseph a accueilli dimanche 12 mai la journée solidaire de REAGIES. Outre des membres de l’association, cette journée a vu la participants de sympathisants dont Élie Hoarau, président du PCR, Julie Pontalba, candidate PCR sur la liste PCF aux élections européennes, ainsi que de l’ancienne sénatrice Gélita Hoarau et d’Ary Yée Chong Tchi Kan, secrétaire du PCR aux Relations internationales. Une initiative qui a bénéficié de la part de la Mairie de Saint-Joseph du prêt de la salle communale.
C’est à Gilles Boyer, un jeune de REAGIES, qu’a été confiée la responsabilité d’accueillir les participants à la journée de solidarité de l’association présidée par Simone Yée Chong Tchi Kan. Après le mot de bienvenue, la présidente de REAGIES est revenue sur les 36 années d’action de REAGIES à Madagascar. C’est en 1983 qu’eut lieu la première initiative, à la suite d’une rencontre de Simone Yée Chong Tchi Kan avec Gisèle Rabesahala, présidente du Comité de solidarité de Madagascar. C’était une opération de distribution de vivres.
REAGIES a ensuite organisé des vacances à Madagascar pour des enfants réunionnais issues de familles pauvres. Pendant deux semaines, ils vivaient avec des enfants malgaches à Madagascar. De ce séjour partagé naissait une solidarité, avec des actions des Réunionnais pour récolter des fonds afin que leurs camarades malgaches puissent améliorer les conditions de leur rentrée scolaire. Ces jeunes Réunionnais participaient également à la rénovation de l’école du Comité de solidarité de Madagascar.
Simone Yée Chong Tchi Kan a aussi évoqué les Noël solidaires organisés à Madagascar. Tout était parti d’une initiative de plusieurs étudiants de l’IUT de Saint-Pierre en 1997, dans laquelle s’est impliquée REAGIES. La solidarité se déclinait notamment en des distributions de jouets au moment de Noël, et de fournitures scolaires auprès d’écoles publiques de Madagascar.
Malgré le décès de Gisèle Rabesahala en 2011, les actions se poursuivirent. La commémoration du 70e anniversaire de la révolte de 1947 allait ouvrir une orientation supplémentaire pour REAGIES : une meilleure connaissance par l’étude de l’histoire commune entre Madagascar et La Réunion. Souhaitant mener une action dans ce domaine, le PCR s’est appuyé sur REAGIES. Dans son intervention, Ary Yée Chong Tchi Kan, secrétaire aux relations internationales du PCR, a souligné que sans REAGIES, La Réunion aurait été absente de cette commémoration.
La présidente de REAGIES fit alors un retour sur les différentes actions menées dans ce cadre : conférence du 4 décembre 2016 à Saint-Leu, séjour d’une délégation réunionnaise à Moramanga lors du 70e anniversaire de la révolte du 29 mars 1947, 50e anniversaire de l’AKFM en mars 2018, organisation du premier Forum des peuples des îles de l’océan Indien en août 2018. Ce fut en mars 2018 qu’avec l’AKFM et le PCR, il fut décidé d’une suite à donner aux actions de l’année précédente en donnant un coup de projecteur sur le parcours de Francis Sautron, un syndicaliste réunionnais qui fut maire de Diego-Suarez, aujourd’hui Antsiranana. Francis Sautron avait décidé de se mettre au service de la cause des Malgaches les plus opprimés par le système colonial, et il militait pour la restauration de l’indépendance de Madagascar ce qui l’amena à faire partie des fondateurs de l’Union du peuple malgache (UPM) qui fusionna en 1958 avec d’autres partis pour former l’AKFM (Parti du congrès de l’indépendance de Madagascar).
L’année 2019 a donc vu une nouvelle étape franchie avec la participation d’une délégation réunionnaise à deux événements. Tout d’abord, il y eut le partenariat avec l’Université d’Antsiranana. Des étudiants en 3e année de Parcours d’histoire ont effectué un important travail de recherche sur l’œuvre de Francis Sautron à Madagascar, et particulièrement dans leur ville. Il fut restitué lors d’une conférence organisée le 22 mars à Antsiranana. Les étudiants avaient ensuite organisé une visite de leur campus, ce qui permit à la délégation réunionnaise de se rendre compte de la qualité de leur travail malgré des conditions matérielles difficiles.
Le 27 mars, REAGIES a organisé à Moramanga les Olympiades de l’histoire. Trois établissements scolaires de cette ville, point de départ de la révolte de 1947, ont présenté le résultat de leurs recherches sur cet événement historique. Les élèves du collège Succès, et des lycées Victorien et FJKM, ont permis au nombreux public de ces Olympiades d’apprendre sur une page de leur histoire. Cette contribution de la jeunesse à l’écriture de l’histoire de son pays a été vivement saluée. Cette manifestation était d’ailleurs soutenue par le Musée de la gendarmerie nationale de Moramanga, et fut marquée par la présence d’importantes autorités malgaches, dont l’équivalent de l’Inspecteur d’Académie. Toutes ces actions ont été réalisées sans subvention, rappela Simone Yée Chong Tchi Kan, ce qui signifie que tout repose sur la solidarité.
Une partie de ces actions fut ensuite présentée en images. Un débat avec les participants à la journée solidaire a ensuite suivi. Il fut l’occasion d’insister sur l’importance de mieux se connaître pour avancer vers un avenir commun. Ary Yée Chong Tchi Kan présenta également deux nouvelles pistes de recherche : le destin des déserteurs réunionnais restés à Madagascar parce qu’en 1947, ils refusèrent de tirer sur les Malgaches ; l’apport de Madagascar à la formation de cadres réunionnais quand La Réunion ne comptait qu’un seul lycée, et que ce sous-équipement poussait des familles à envoyer leurs enfants au lycée à Madagascar.
Yvrin Lagarrigue rappela pour sa part que les conditions matérielles actuelles à Madagascar sont celles qu’il a connu dans sa jeunesse quand il est né et a grandi dans une case en paille. À cette époque, la plupart des importations de nourriture venait de Madagascar : riz, grains, viandes…
Renouer avec ses liens est un des objectifs poursuivis par le PCR a ajouté en substance Ary Yée Chong Tchi Kan. Il a souligné que ce sont les Réunionnais qui ont permis au tourisme de se développer à Maurice, avec plus de 150.000 visiteurs par an. Si 15.000 Réunionnais venaient passer leurs vacances à Madagascar, ce serait un apport important pour un pays où le SMIC vient d’être revalorisé à 50 euros par mois.
La journée s’est conclue par un repas solidaire et la prestation de plusieurs artistes. Les fonds récoltés à cette occasion financeront une opération intitulée « Faire rejaillir l’eau dans l’école d’Ambohitrimanjaka ». Il s’agit de permettre à des centaines d’élèves d’avoir de nouveau accès à l’eau.
M.M.
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Messages
15 mai 2019, 15:23
A mon ami de demain Yrin ROSALIE ,
Tu as dit et tu as eu raison de le dire que chez Nous à LA REUNION la situation économique et humaine ressemblaient il y a quelques années à la situation que nos amies, amis malgaches vivent aujourd’hui. Tu te souviens j’avais dit qu’un ministre ..ouf ! J’ai retrouvé son Nom :Robert LECOURT Ministre des Outre-Mer de février 1960 à août 1961 sous le gouvernement du Premier Ministre Michel DEBRE.
Au fait qu’a dit Le Premier Ministre Michel DEBRE lors de son discours de présentation de son gouvernement et de son programme. "les liens de la France aux terres africaines et malgaches sont tissés de mille intérêts économiques et culturels auxquels répondent les désirs d’évolution des Peuples qui vivent sur cette terre.
Monsieur .Philippe RIVAIN , rapporteur Général du budget dit concernant "l’article 18" : nous devons régler un problème spécifique concernant les Iles dont LA REUNION. : le handicap de l’insularité. C’est ce que nous avons vécu et vivons encore aujourd’hui :"le handicap de l’insularité...C’est la vie chère .
Michel DEBRE le savait . Le Ministre Robert LECOURT le savait . Le rapporteur Philippe RIVAIN le savait .
Qu’ont-ils fait ? Oui qu’ont-ils fait ? RIEN . RIEN . Normal c’est toi, c’est moi, c’est la voisine qui paient . Pas eux . Quand tu paies tu regardes, tu dis "non" tu manifestes. Mais quand c’est l’autre qui paie .. ;tu t’en F....C’est lui qui paie . Il n’a qu’à se débrouiller. Il faut de toute façon qu’il paie.
Avec Julie PONTALBA je suis certain qu’elle ne va pas avoir la politique de l’autruche ; Elle va intervenir et exigera que tout se passe dans la plus grande clarté . Elle saura dire aux grands patrons-commerçants : ça suffit. Maintenant on se regarde droit dans les yeux et les prix seront des prix réels , des prix que chaque Gran moun peut payer. Des prix à sa juste valeur . ;et oui enfin des riches moins riches . Tant mieux pour les chômeurs, les femmes seules.
Tu en rêves : dalon vote pour Julie.