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Échanges Réunion/Inde avec la CCIR
29 mars 2007
Comment réussir l’approche du marché indien ? C’est le thème proposé pendant deux jours par la CCIR aux entrepreneurs réunionnais désireux d’exporter vers le sous-continent asiatique.
Après une séance plénière inaugurale tenue mercredi matin à la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion, en présence du Consul général de l’Inde, SL Sagar, d’un représentant de la Région, Pierre Vergès et du président de la Chambre consulaire, Eric Magamootoo, des rencontres sont proposées avec deux experts français venus de Chennaï (Madras, Tamil Nadu) et de Bombay, spécialisés dans l’appui aux entreprises qui recherchent des partenaires en Inde.
Les Indiens sont demandeurs de plus d’échanges avec la France. Et aussi avec La Réunion, qu’ils ont appris à connaître comme une des terres de destination de leur diaspora. Les échanges tissés depuis quelques années par la Région Réunion avec Bangalore, capitale du Karnataka, la “silicone valley” indienne, ont concrétisé dans les domaines de la formation et de l’approche économique des liens qui existaient par ailleurs depuis longtemps entre notre île et le sous-continent indien.
La présentation du marché indien a été faite par Pierre-Jean Bonnat, secrétaire général adjoint de la Chambre de Commerce franco-indienne, à Bombay. Il a tenté de donner à l’assistance une idée de ce que peut être un pays émergent de 1 milliard d’habitants, grand comme six fois la France et dont la croissance (mesurée par le PIB) tourne autour de 8% depuis trois ans.
Les Missions économiques (ME) de la France présentes en Inde ont réuni une foule de données à la fois macroéconomiques et tournées vers les opportunités de marchés, sur les nouveaux consommateurs indiens et l’explosion d’une “classe moyenne” indienne qui équivaut à elle seule la totalité de la population de l’Europe des 25.
Beaucoup de ces informations sont disponibles sur le site des ME en Inde (www.missioneco.org/inde). Elles ont été complétées par des relations directes sur les régions du Gujarat et du Karnataka/Tamil Nadu (deux Etats voisins du Sud) par Pierre-Jean Bonnat et Jean-Louis Poli, ce dernier du réseau des Missions économiques, rattaché au service chargé du développement régional pour les régions de Bangalore, Chennaï et Calcutta. « Ce sont des régions où existent des émergences nouvelles, et où les PME ne vont pas beaucoup », note Jean-Louis Poli, en signalant parmi les secteurs les plus dynamiques ceux du développement mécanique, des biotechnologies et de la pharmacie, des NTIC et de l’informatique, ainsi que celui des services aux entreprises, et jusqu’au développement immobilier. « Les entreprises indiennes se développent très fort dans ces domaines, et ce ne sont pas seulement des grands groupes, mais aussi des petites entreprises. Un facteur important dans les entreprises indiennes est le caractère familial ; culturellement, le chef d’entreprise indien est un père de famille, un protecteur... pas très éloigné de ce qui peut exister aussi dans les entreprises de La Réunion. Et il y a un autre phénomène, qui est le retour d’Indiens de la diaspora. Ils reviennent riches de plusieurs années passées aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne ; ils connaissent d’autres cultures et certains reviennent s’implanter en Inde. Cela peut être intéressant de travailler avec eux aussi » complète Jean-Louis Poli.
L’Inde est un pays peu urbanisé, mais il compte cinq grandes métropoles de plus de 5 millions d’habitants et 23 villes de plus d’un million d’habitants, autour desquelles apparaissent des villes satellites dont l’émergence est liée à l’implantation de secteurs économiques en expansion.
La CCIR a donc demandé à ces deux connaisseurs du marché indien d’apporter leur éclairage aux Réunionnais désireux de se tourner vers ce pays émergent. Des entrepreneurs de l’île, ayant déjà une expérience avec l’Inde, sont venus en témoigner, tels Chaheda Patel, de la maison Ravate ou Théophane “Guito” Narayanin (Invest OI), dont l’intervention a souligné l’importance de bien savoir mobiliser nos points communs culturels avec l’Inde. Son message disait que les échanges à l’export reposent au moins autant sur des affinités culturelles et humaines, et nos capacités à les renforcer, que sur les dispositifs d’aide du Ministère du Commerce Extérieur.
Mais les Réunionnais peuvent aussi compter sur l’appui de la Direction régionale du Commerce extérieur, représentée par Philippe Genier, dont le rôle dans notre île est d’« éveiller les entrepreneurs réunionnais à l’International ». Plusieurs partenaires y concourent aussi (CCIR, UbiFrance et ME) et tiennent à la disposition des entreprises exportatrices toutes les informations utiles.
L’Inde est, pour le Ministère du Commerce extérieur, une destination prioritaire pour les entreprises françaises.
« Ils sont demandeurs de biens, de services, de compétences françaises d’une manière générale et nous ne sommes pas assez présents » relève Philippe Genier, pour qui « il y a toujours, quelque part dans le monde, le bon couple produit/marché ». Ces différents services de l’Etat sont là pour réunir les informations nécessaires à la prise de décision. Des dispositifs existent également « pour diminuer la charge financière liées aux démarches vers l’International » ajoute le directeur régional. Le dispositif Cap Export est un programme renforcé qui répond à ce besoin d’appui des entreprises.
Pendant deux jours, les conseillers venus du sous-continent indien vont rencontrer quelques dizaines d’entrepreneurs de l’île et pourront répondre à leurs questions. Danièle Lenormand, secrétaire générale du groupe Isautier a rencontré hier Pierre-Jean Bonnat, secrétaire général adjoint de la Chambre de Commerce franco-indienne (IFCCI). « Les potentialités du marché indien sont colossales. Et nous avons en plus ici l’atout de la proximité et des liens culturels anciens. De plus, les Indiens offrent des facilités pour leur diaspora. C’est un marché immense, avec des particularités parfois inattendues : par exemple, il existe un marché d’au moins 10 millions d’Indiens dotés d’un pouvoir d’achat qui leur permet de consommer du vin. Et dans l’agro-alimentaire d’une manière générale, il existe de très grandes possibilités » a déclaré la secrétaire générale du groupe Isautier.
Quantité d’autres secteurs peuvent s’avérer riches d’ouverture et d’échanges pour les entreprises réunionnaises, dans les secteurs déjà évoqués et aussi dans de nombreux secteurs de l’environnement. A l’heure actuelle, nous n’exportons vers l’Inde que les déchets impossibles à recycler sur place et que les Indiens transforment pour nous en matière première de seconde génération. Mais nous pourrions étudier avec eux « le traitement de l’eau et des eaux usées, la pollution de l’air ou les énergies renouvelables » nous soufflent les partenaires des ME en Inde. Avec UbiFrance, les Missions économiques sont à l’origine de plusieurs guides tels L’essentiel d’un marché : Inde (25 euros) publié par la ME de New Delhi, ou S’implanter en Inde (60 euros), qui constituent autant de guides-répertoires ou études de marché dans les secteurs les plus divers.
P. David
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