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Union des Comores / Union européenne
14 décembre 2005
Au simple accord commercial qui liait les Comores et l’Union européenne a succédé un véritable partenariat avec pour finalité le développement d’une véritable filière pêche. Une des étapes de ce projet est l’embarquement de marins pêcheurs comoriens sur des bateaux européens.
Le 28 novembre dernier, s’est déroulé à Bruxelles la signature du Protocole d’accord et de la Lettre d’échange sur la pêche entre le ministre du Développement de l’Union des Comores et le Commissaire européen à la Pêche. La signature de l’Accord cadre interviendra dans trois mois. Selon Hamadi Idaroussi, secrétaire général au ministère du Développement, et membre de la délégation comorienne, cet accord qui couvre la période 2005 - 2010 est novateur par rapport aux précédents. "Nous avons dépassé le cadre d’un accord commercial qui consistait à échanger un volume de poisson et une contrepartie financière". Le nouvel accord concerne un accompagnement technique pour le développement de la filière pêche. Il s’agit d’accompagner ces îles à développer une pêche industrielle, pour accroître le volume des prises locales.
Pour M. Idaroussi, c’est l’aboutissement d’un an de négociation entre les techniciens comoriens et les cadres de la direction générale de la pêche à Bruxelles. Le texte a ensuite été examiné par le bureau des Accords de l’UE avant d’être soumis au vote du Parlement européen. Une Commission mixte qui se réunit tous les trois mois procède à l’interprétation de ces accords, établit un plan d’action et en assure le suivi.
Réunie à Bruxelles en marge de cérémonie de signature, cette commission s’est penchée sur le problème de sécurité en mer pour les pêcheurs comoriens, la participation des armateurs à l’effort scientifique pour financer la recherche ainsi que la surveillance des eaux territoriales. Sur ce dernier point, une étude d’évaluation a déjà été programmée.
L’indispensable
coopération régionale
En vigueur depuis plusieurs années déjà, la convention de pêche avec l’Union européenne, joue un rôle important dans le développement de la filière. N’ayant pas les moyens d’exploiter la richesse ses eaux poissonneuses, les 4.000 tonnes de prises annuelles (6.000 cette année) concédées à l’UE permettaient aux Comores de recevoir une contrepartie financière alimentant le trésor public et financement de plusieurs actions en faveurs des pêcheurs. Durant ces quinze dernières années, des chambres froides, et des machines à glace ont ainsi été installées au profit des coopératives de pêche. Un fonds de garantie placé à la Banque comorienne de développement a permis la fabrication et l’acquisition des embarcations motorisées de type "Japawa", qui ont largement remplacé les pirogues traditionnelles.
Ce fond de compensation de l’UE a servi également au financement des centres de communication qui ont sensiblement amélioré la sécurité en mer, ainsi que le dispositif de concentration des poissons. Ces bouées en facilitant le travail des pêcheurs participe à la diminution du coût de production.
Si du côté comorien on est globalement satisfait, tout ne se déroule pas forcément comme prévu. Depuis le mois de septembre, en effet, cette manne se fait toujours attendre. D’autre part, les armateurs européens ne se sont toujours pas décidés à embarquer les marins pêcheurs comoriens à bord de leurs chalutiers. Une mesure pourtant très attendue. À la clef, et à raison de deux Comoriens sur chacun des 60 bateaux qui ont obtenu la licence, ce sont 120 emplois de marins-pêcheurs qualifiés qu’on pourrait pérenniser. Par ailleurs, l’absence de représentations des armateurs à Moroni ne facilite pas les échanges et le suivi des prises. Autant de questions qui ont été soulevées par la partie comorienne, à la dernière réunion de travail de la Commission mixte et qui ont permis les solutions sont actuellement à l’étude.
Les autorités comoriennes restent toutefois persuadées que le renforcement de la coopération régionale constitue un atout supplémentaire pour tirer le meilleur parti de cette convention. Il existe en effet un programme régional financé par l’UE concernant la sécurité en mer. Par ailleurs, c’est grâce à la Commission thoniers de l’océan Indien (CTOI) que les Comores arrivent à obtenir des données fiables sur le volume de thon capturé par les bateaux européens sur sa zone maritime de souveraineté.
M. Aliloifa
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