
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Construisons un projet alternatif —4—
4 juillet 2009, par
Du 21 au 23 juin 2008, les représentants de la Commission de l’océan Indien ont jeté les bases d’une stratégie commune de développement dans deux secteurs essentiels : l’autonomie énergétique et l’autosuffisance alimentaire. C’est un changement considérable car bien que La Réunion et ses voisins aient des liens historiques et culturels, la colonisation puis la libéralisation des échanges tendent à mettre tout le monde en compétition, et à faire de nous des concurrents plutôt que des partenaires.
La Réunion et les pays de sa région ont des liens historiques et géographiques. Géographiques car nous sommes voisins, et historiques car nous sommes cousins. Le peuplement de La Réunion s’est fait en partie par les pays de notre région, et si nous avons des ancêtres d’origine asiatique et africaine, d’autres femmes et hommes de ces continents ont aussi peuplé les pays environnants.
Mais l’exploitation coloniale de nos pays a contribué à diviser les peuples de la région. Elle a abouti à la spécialisation des économies sur des produits spécifiques, destinés d’abord à satisfaire les besoins des métropoles.
La fin des statuts de colonie n’a pas remis en cause ces divisions. Et avec la mondialisation libérale, c’est la concurrence qui est mise en valeur. Ce qui veut dire que puisque nous produisons les mêmes choses, alors nous allons devoir nous battre entre nous pour tenter de vendre le fruit de notre travail au plus offrant.
Le résultat, c’est que le commerce entre les pays de la région ne représente que 5% dans nos échanges, soit 12 fois moins que l’Europe qui est pourtant dix fois plus loin.
Ce qui a été possible en Europe avec au départ 6 pays, pourquoi ne serait-ce pas possible ici avec 5 entités dans un espace grand comme la Méditerranée. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les belligérants se sont réconciliés et douze ans après le cessez-le-feu, ils créèrent la CEE après avoir mis en commun quelques années avant leur charbon et leur acier.
D’ici 2050, les pays de la COI seront un ensemble de 40 millions d’habitants. Il est donc important de penser dès maintenant à ce qui peut nous rassembler afin de construire ensemble un projet alternatif.
La Réunion réapprend à regarder vers sa région, vers des peuples qui ont constitué la majorité de son peuplement. D’où la réappropriation par le Réunionnais de ces flux d’échanges traditionnels qui deviennent ceux sur lesquels s’appuiera sa participation au développement endogène de sa région, articulée autour de l’autosuffisance alimentaire, et l’autonomie énergétique.
Gagner cette bataille dans la tête de tous les Réunionnais est une condition essentielle du succès, c’est une des missions de la MCUR, car la culture est la clé de voûte du co-développement.
Manuel Marchal
Le co-développement validé par les candidats à la présidentielle
Voici ce qu’écrit le Plan réunionnais de développement durable inscrit dans le programme de l’Alliance, approuvé par les candidats à la présidentielle.
« La portée et l’ambition du développement de La Réunion dépassent désormais la seule mesure de son territoire. Plusieurs facteurs structurels justifient ce changement de dimension :
* L’apparition des paramètres environnementaux dans l’économie mondiale, où La Réunion peut valoriser ses acquis techniques sur des créneaux parfois plus larges que la simple « économie de niche » ;
* Un contexte européen marqué par la dévitalisation démographique, où la jeunesse de La Réunion a une place à prendre ;
* La construction d’une « communauté économique » de l’océan Indien et de ses rives. Cette opportunité était virtuelle naguère, en raison de l’absence d’amorce de développement dans les grands pays environnants, comme de l’insuffisante capacité propre de La Réunion à opérer des transferts de technologie. Désormais, c’est en fonction d’un « marché local » de plusieurs dizaines de millions d’habitants que l’économie réunionnaise doit travailler.
Faute de jouer ces cartes, La Réunion risque de devenir plus isolée et plus vulnérable qu’aujourd’hui, affaiblie dans son identité comme dans sa sécurité physique ».
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Messages
4 juillet 2009, 19:04, par andrun
Qui voudrait profiter de la réussite du co-développement dans l’océan indien ? A cette question je pense que tout le monde répondrait présent, mais en même temps avec beaucoup de mais, mais comment, mais pourquoi, mais où ça, mais avec qui, mais avec quoi ; mais pourquoi ci, mais pourquoi ça, enfin que de mais.
Il nous faut inventer un autre mode de vie où la moindre idée doit être considérée, où le plus petit geste quand il est répété a son importance. Il nous faut tout changer et abandonner toutes nos vieilles habitudes, surtout celles qui nous semblent néfastes pour nous mêmes.
Nous devons avoir sur tout beaucoup plus de respect. Face à l’eau, à toute nourriture, cuite ou crue, face à la connaissance ou l’instruction que nous devons tous acquérir de manière continue, face au gaspillage engendré par la sur-consommation, face à l’énergie ; etc..., etc... Devrions nous encore copier un mode de vie différent de ce que nous voudrions être.
Dans quel espace disponible, pourrions nous produire ce que nous désirons vraiment, sans avoir à courir pour nos courses à la première grande surface.
C’est que cette invention d’une autre approche doit aussi se baser sur des règles, que tout un chacun devra se l’approprier, coute que coute.
Enfin pour le moment le seul endroit où pourrait s’effectuer ce co-développement dans notre environnement de l’Océan Indien, c’est à Madagascar.