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Le directeur général de la FAO en visite dans des pays de la COI
29 août 2016
José Graziano Da Silva, directeur général de la FAO est aujourd’hui en visite à Madagascar, première étape d’une tournée dans 3 des 5 pays de la Commission de l’océan Indien. Comme les Comores, La Réunion n’est pas au programme.
Le 12 août dernier, la FAO avait publié un article sur la menace de famine qui pèse sur 40 millions de personnes dans notre région. En voici un extrait : « Deux saisons consécutives de sécheresse, avec notamment cette année la pire depuis 35 ans, ont particulièrement touché les familles vulnérables en zones rurales. Parallèlement, les prix du maïs et d’autres aliments de base ont augmenté. Ainsi, 40 millions de personnes dans la région devraient se retrouver en situation d’insécurité alimentaire au début de l’année 2017, lorsque la période de soudure aura atteint son pic. Tous les pays en Afrique australe sont concernés ».
Parmi ces 40 millions de personnes, 2 millions sont déjà touchées à Madagascar en raison de la sécheresse. C’est tout près de chez nous. Le 12 août également, Maurice Gironcel avait interpellé le Conseil départemental pour lui demander de passer à l’action. Le conseiller départemental communiste soulignait que « compte-tenu des liens historiques entre les Malgaches et les Réunionnais, nous ne pouvons rester sans réaction devant une telle catastrophe humanitaire. ». Maurice Gironcel demandait à la présidente de la collectivité de lancer un dispositif d’aide exceptionnelle en direction du gouvernement et des ONG impliquée dans la lutte. « Ce geste matérialisera la solidarité des Réunionnais envers le peuple malgache », concluait Maurice Gironcel.
Deux semaines plus tard, José Graziano Da Silva, directeur général de la FAO, est en visite dans notre région. Aujourd’hui et demain il sera à Madagascar, puis il passera deux jours à Maurice avant de conclure son séjour par les Seychelles.
Vendredi, José Graziano Da Silva a publié un article dans lequel il souligne l’impact des changements climatiques. En tant qu’îles, nous et nos voisins sont particulièrement vulnérables à leurs effets. D’ailleurs Madagascar sera la première étape du périple du directeur de la FAO. C’est là où la crise est la plus grave.
Il est malgré tout dommage de constater que deux pays ne sont pas au programme de la visite : les Comores et La Réunion. Pourtant, toutes les îles de l’océan Indien sont concernées par un programme de sécurité alimentaire soutenu par la FAO. Il vise à faire de Madagascar un pays exportateur afin de satisfaire les importations de ces voisins. Avec la signature prochaine des Accords de partenariat économique, cette décision ne sera pas sans conséquence pour La Réunion. Car du fait d’un coût de production bien plus faible dans la grande île, l’avenir des agriculteurs réunionnais est compromis. Cela menacera aussi la sécurité alimentaire de La Réunion, car dans ce cas les importations vont augmenter.
Tout comme Madagascar, Maurice et les Seychelles, La Réunion est une île. Elle partage donc les même vulnérabilité que ses voisins. Ce n’est pas parce que La Réunion a un statut de département français qu’elle ne subit pas les effets du changement climatique. Notre île est également concernée par le défi de la sécurité alimentaire. Malheureusement, les élus réunionnais ne sont pas associés à la réalisation du plan régional de sécurité alimentaire. Les discussions ont lieu en effet au niveau de la COI. La Commission de l’océan Indien est actuellement présidée par la France, qui défend ses intérêts par l’intermédiaire d’un ambassadeur à la coopération régionale basé à Paris. Mais La Réunion n’a pas droit au chapitre, alors que c’est grâce à elle que la France peut siéger dans la COI alors qu’elle n’est pas riveraine de l’océan Indien et qu’elle est une ancienne puissance coloniale, à la différence de toutes les îles de notre région qui sont d’anciennes colonies.
Cette situation découle aussi de la responsabilité des élus de La Réunion. Il est clair que si Paul Vergès était président de la Région Réunion, les Réunionnais ne seraient pas traités de cette façon par Paris.
M.M.
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