
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Sur le blog de Pierre Vergès
21 mai 2011
Trois blocs africains vont lancer en juin des pourparlers sur la mise en place d’une zone de libre-échange. Quelle place pour La Réunion ?
Le marché commun de l’Afrique de l’Est et australe (COMESA), la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont convenu de lancer des négociations pour la création d’une zone de libre-échange (ZLE, FTA en anglais) à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat, prévu en juin prochain en Afrique du Sud.
La création d’une zone de libre-échange tripartite, qui englobe 26 pays, vise à contribuer à l’accélération de l’intégration continentale annoncée dans le traité d’Abuja de l’Union africaine (UA).
Un conseiller commercial pour la COMESA a déclaré que la zone de libre-échange regroupant les trois blocs commerciaux africains représentait un vaste marché unifié, permettant d’accroître les investissements entre les pays africains et les investissements directs de l’étranger.
La même zone de libre-échange fait partie du processus d’intégration économique axé sur trois piliers : intégration des marchés, infrastructures et développement industriel.
Pour l’intégration des marchés, les pays concernés devront libéraliser leur régime commercial en intensifiant la circulation des biens et en améliorant les services à leurs frontières.
« La libéralisation du commerce et le développement des infrastructures constituent respectivement le premier et le deuxième piliers. La libéralisation du commerce doit être accompagnée du développement des infrastructures afin de réduire le coût des affaires et, par conséquent, de réduire le coût des produits et des services », indique la presse africaine.
Le fait que les pays ont eu accès à leur propre marché est insuffisant pour parvenir au développement économique, lequel exige aussi des pays de la zone de libre-échange tripartite qu’ils augmentent la productivité compétitive de leurs économies, souligne le journal.
Pour créer une telle zone, il faudra également relever les défis du chevauchement des qualités de membre des blocs régionaux existants : COMESA, EAC et SADC. La COMESA a inauguré sa zone de libre-échange en 2000.
Commentaires
L’Organisation de Coopération et de Développement Economique » (OCDE) soulignait, à propos de La Réunion, « son influence géopolitique bien en deçà de ses capacités. Loin de jouer un rôle de puissance locale, elle n’occupe qu’un place marginale dans l’économie régionale ».
Une analyse partagée par le groupe de travail "intégration régionale" mis en place pour les Etats généraux de l’outre-mer.
Les préconisations du groupe, s’appuyant sur les contributions reçues, les échanges avec la société civile et la sphère politique, étaient les suivantes :
« Il s’agit de passer d’une politique de la France et de l’Europe dans l’océan Indien à une politique de la France et de l’Europe de l’océan Indien.
La politique actuelle méconnaît en effet les intérêts de La Réunion qui sont pourtant des intérêts nationaux et communautaires.
Il convient donc de :
- Mettre en œuvre résolument les dispositions de la LOOM en droit français et donner une personnalité internationale aux RUP en droit européen ;
- Faire participer La Réunion comme observateur aux négociations internationales de la zone (accords de pêche, APE, organisations d’intégration régionale, financement par le FED de Programmes Indicatifs Nationaux et Régionaux) ;
- Faire évoluer la COI en "Communauté de l’océan Indien", la faire admettre comme membre observateur à l’IOR-ARC et la faire reconnaître comme organisation d’intégration régionale par l’UA ;
- Agir pour que La France/Réunion soit membre associées du COMESA et membre de l’IOR-ARC, en tant que puissance riveraine de l’océan Indien ».
Depuis que Didier Robert est à la Région, quelles ont été les actions mises en place ? Entend-on le président de Région parler de la SADC ou de l’IOR/ARC ?
La "coopération régionale" s’arrête ainsi aux "îles vanille". Avec une touche de TIC et un saupoudrage de "développement durable/énergies renouvelables".
Tout ceci est un petit peu restreint, comme initiative, dans un monde qui bouge, et qui fait que, tous les jours, on s’aperçoit que cette partie du monde, l’océan Indien, va être au centre de bien des échanges.
Et l’évocation du « grand océan Indien » tellement prôné par Didier Robert n’est qu’une approche franco-réunionnaise du problème. En clair, La Réunion va laisse passer — encore — une chance de s’ouvrir au monde.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)