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Comores - La Réunion
6 août 2005
C’est grâce à son savoir-faire dans le domaine commercial acquis à La Réunion et à son aisance dans les contacts humains, que ce jeune entrepreneur a pu mener ce projet à bout.
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Izoudine vit à La Réunion depuis une vingtaine d’années. Après ses études à l’Université, il a travaillé comme commercial dans une agence de transit, superviseur dans un des magasins du groupe Ravate et animateur dans une radio. Depuis six ans, il est attaché commercial dans une société de télécommunication. Il s’est bien intégré dans la société dans laquelle il vit, et passe des vacances en famille dans son pays d’origine. Au cours d’un de ces retours aux sources, il a vécu une épidémie de choléra qui s’est propagée à cause de l’indisponibilité de certains produits comme l’eau de javel.
Arrivé à La Réunion, il a commencé à prendre des contacts avec plusieurs professionnels dans le domaine de l’hygiène pour acheter et acheminer aux Comores des produits de bonne qualité. "L’un d’entre eux, s’est tout bonnement proposé de m’aider à les fabriquer sur place, je n’en revenais pas", raconte Izoudine encore ému.
L’opérateur réunionnais a accompagné le projet de bout en bout en fournissant les matières premières, les équipements et son savoir-faire. Un de ses techniciens a même fait le déplacement à Moroni pour former le personnel local.
Après plusieurs mois de gestation, de nombreux voyages aux Comores, et des difficultés multiples qui surgissaient de partout à tout moment, “Comores Hygiène Industrie et Service” est enfin opérationnel. Les produits sont commercialisés depuis le 15 juillet dernier aux Comores sous le label “Nadhura”. En parallèle, la société intervient dans le nettoyage, la désinfection, la dératisation...
Création d’emplois
Cette initiative a agréablement surpris, car les gens ne pensaient pas qu’il était possible de fabriquer de tels produits sur place. C’est aussi un grand soulagement pour les hôtels et les hôpitaux qui sont de gros consommateurs et qui étaient à la merci des ruptures de stock.
Jusqu’ici, la plupart des produits sont importés de Dubaï avec des délais de livraison non maîtrisables et une qualité pas toujours fiable. Des produits comme la javel ou de lave-vaisselle sont très demandés, mais les prix étaient parfois prohibitifs pour les plus défavorisés. Pour ces derniers, le savon en poudre dans le petit sachet vendu à 50 francs comoriens soit 10 centimes d’euro, est utilisé à la fois sur le linge, le sol, la vaisselle...
L’autre objet de satisfaction, c’est la création d’emplois et la contribution dans la création de la richesse nationale.
"La première phase qui consistait pour nous, à mettre en place l’unité de production est une réussite, la deuxième vient de commencer. Elle consiste à vulgariser les produits que nous fabriquons dans toutes les îles et les villages pour susciter une consommation de masse car ce sont bien des produits de première nécessité", annonce fièrement le promoteur.
Un pari risqué
En fait, il y a une équation à résoudre car même si le rapport entre le prix, la qualité et la quantité de nettoyant fabriqué aux Comores, est très avantageux, il est difficile pour des gens à faible revenu d’immobiliser de l’argent pour acheter 5 litres ou même 2 litres de détergent.
Parmi les difficultés rencontrées par Izoudine, c’est l’absence d’une structure qui fournit des informations sur les Comores alors qu’une antenne du Conseil régional ouvre ses portes à Tananarive à cet effet. Pour l’heure, le travail se fait manuellement ce qui paraît bien réfléchi, car le pays est exposé à de fréquentes ruptures de la fourniture énergétique.
Ce projet n’a obtenu aucun soutien institutionnel ni aux Comores ni à La Réunion.
"Nous n’avons bénéficié que d’une exonération de taxes fiscales et douanière prévue par le code comorien des investissements".
C’est un pari risqué qui a été fait, mais l’intéressé a toujours eu foi en son pays. Une foi qu’il a le bonheur de partager avec d’autres membres de sa communauté, mais aussi avec des Réunionnais. Il s’avère en effet que des opérateurs réunionnais commencent timidement à s’installer aux Comores dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics et de l’imprimerie. Une concrétisation de l’accompagnement dans le cadre du co-développement de la coopération régionale et de l’aide au retour pour ceux qui le souhaitent, donnerait un coup de pouce aux investissements dans cet archipel.
Dans le pays, il y a des Comoriens qui ont amassé des fortunes dans le commerce, mais il leur manque des idées novatrices, une culture d’entreprise et un appui technique. C’est pourquoi cette convergence d’intérêts entre ces deux peuples que tout rapproche ne ferait que des gagnants.
M. Aliloifa
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Messages
26 novembre 2007, 14:27, par Borrey René
bravo
j’aimerai connaitre les coordonées de cet entrepreneur
pour partager des informations et éventuellement le rencontrer(je suis ancien directeur d’entreprise en détergence européenne)
s’il pouvait me joindre sur mon mail
René Borrey
4 août 2008, 14:19, par alaby
Dans le pays, il y a des Comoriens qui ont amassé des fortunes dans le commerce, mais il leur manque des idées novatrices. Il est du devoir de l’état de prendre leur responsabilité. Le courage et la persévérance ne manque, simplement il faut que sur place les responsables en place maîtrise la réalité, la vérité et la logique des choses du moment : l’encouragement de ces initiatives me semble importante. Je rappelle, un jeune comorien habitant en France pendant plusieurs années ; une vingtaine d’année retournait aux Comores avec à son actif un projet fare de création d’entreprise dans le domaine de la gestion d’archive, audit, conseil..., il a soufert pendant environ 2 années pour qu’enfin, son idée devienne réalité, et aujourd’dui, cette vérité stagne. Il n’arrive pas à se procurer même un seul contrat, car les responsables ont peur. voyez vous ce que ça veut dire ! ! !
les jeunes qui sont sur place chôment quand des volontés novatrices, efficaces car créateur d’emploi heurtent des difficultés telles.
Je vous rends hommage et j’espère à tous les volontaires, les élites du pays d’arriver à concilier courage et réussite mais aussi apporter de l’aide à notre pays tellement il a besoin.
Encourager ces effort me paraît substentiel donc, je pense que des associations de défense contre ces inégalités devraient voir le jour aux Comores.
Les initiateurs de ces types d’idées méritent de se rencontrer pour qu’ils puissent partager ensembles les difficultés qu’ils heurtent pour ses investissement efficace et créateurs d’emplois dont la jeunesse comorienne à besoin.