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Incroyable mais vrai !
9 février 2022, par
Dans un communiqué annonçant l’organisation des Assises régionales de la formation professionnelle et de la mobilité, la Commission de l’océan Indien annonce le « 36e Conseil des ministres le 23 février prochain à Paris ». Il faut donc croire que les ministres des Comores, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles devront faire près de 10.000 kilomètres pour discuter de questions de voisinages entre eux et La Réunion. Au moment où un des membres de la COI, Madagascar, est touché par le pire cyclone depuis 20 ans et pleure au moins 100 morts, voilà à quoi jouent des fonctionnaires parisiens !
Cela fait plusieurs années que La Réunion n’a plus droit à la parole dans la Commission de l’océan Indien alors que les Réunionnais avaient toujours fait partie des organisations de coopération régionale de l’océan Indien. Rappelons en effet qu’au départ, la première instance de coopération était la Conférence des partis et organisations progressistes du sud-ouest de l’océan Indien, et que cette même conférence avait adopté en 1978 à Mahé une déclaration fondatrice, jetant les bases de la coopération entre La Réunion et ses voisins.
Cette conférence est devenue une organisation d’États, la Commission de l’océan Indien. Ceci a empêché dans un premier temps l’adhésion de La Réunion. Il a fallu attendre un élargissement intégrant les Comores pour que La Réunion devienne membre sous l’étiquette France/Réunion. Lors de sa conférence de presse du 25 novembre dernier, le Parti communiste réunionnais avait rappelé que lors des premiers Conseils des ministres, la France n’envoyait pas un ministre ou un secrétaire d’État parler à la place des Réunionnais. Les gouvernements de l’époque avaient conscience que les questions de voisinage de La Réunion concernaient au premier chef les Réunionnais. Cela explique pourquoi la France déléguait à un élu réunionnais la tête de la délégation, ce qui fut notamment le cas quand Paul Vergès était président de la Région Réunion.
Mais une rupture eut lieu lors du Sommet des chefs d’État de la COI à Moroni en août 2014 : La Réunion ne figurait même pas dans la déclaration finale. Seule Madagascar avait protesté contre cette forfaiture. Et sur le site Internet de la Commission de l’océan Indien, La Réunion a été rayée de la carte. Le lien vers notre pays a été remplacé par un lien vers le ministère français des Affaires étrangères.
La France est actuellement présidente de la COI. Et lors des derniers Conseils des ministres organisés à La Réunion sous présidence française, c’est un fonctionnaire français en poste à Paris ayant un rang d’ambassadeur qui a souhaité la bienvenue dans notre pays à nos voisins comoriens, malgaches, mauriciens et seychellois, tandis qu’un secrétaire d’État français s’exprimait au nom des Réunionnais, sans bien sûr prendre en compte nos problèmes car pour Paris, la COI n’est fondamentalement qu’un instrument utilisé pour combattre la Chine via le fameux Axe Indo-Pacifique.
Mais cette fois, Paris va plus loin dans la négation de l’existence de La Réunion car à en croire un communiqué diffusé ce 9 février par la Commission de l’océan Indien, son prochain Conseil des ministres se tiendra le 23 février… à Paris.
S’ils répondent favorablement à l’invitation, les ministres des Comores, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles devront faire près de 10.000 kilomètres pour discuter de questions de voisinage entre eux et La Réunion.
La présidence française de la Commission de l’océan Indien est en train de ridiculiser cette organisation régionale. Au moment où un de ces membres, Madagascar, est touché par le pire cyclone depuis 20 ans et pleure au moins 100 morts, voilà à quoi jouent des fonctionnaires parisiens !
La Kanaky Nouvelle-Calédonie fait par exemple partie du Forum du Pacifique. Elle est donc amenée à organiser des réunions ministérielles. Oserait-on imaginer un Conseil des ministres du Forum du Pacifique à Paris ?
La Commission de l’océan Indien a-t-elle encore une raison d’être dans ces conditions ?
M.M.
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