
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Tourisme et gestion des espaces naturels au forum inter-RUP
13 septembre 2004
Vendredi matin, lors d’une réunion de synthèse au siège de la Chambre de commerce à Saint-Denis, les responsables du forum inter-Régions ultrapériphériques ont tracé quelques pistes de coopération dans les domaines du tourisme et de la gestion des espaces naturels protégés. Deux secteurs où les Canariens disposent d’un savoir-faire qu’il sont prêts à “transférer”.
Jeudi dernier, devant les opérateurs économiques du Sud (voir “Témoignages” du 10 septembre 2004), les responsables du forum inter-Régions ultrapériphériques rassemblant des membres des Chambres de commerce et d’industrie de La Réunion et de Ténériffe ont présenté une première liste de pistes de coopération sur l’accompagnement des entreprises. Vendredi matin, à l’issue d’un atelier de restitution, ils ont avancé d’autres axes de coopération possibles dans les domaines du tourisme et de la gestion des espaces protégés.
Ténériffe reçoit chaque année cinq millions de touristes, soit plus de dix fois plus que La Réunion et dispose d’une expérience d’une quarantaine d’années dans le domaine de l’offre touristique. Notamment à travers l’aménagement de bassins de baignade qui couvrent actuellement six hectares accueillant plusieurs centaines de milliers de personnes par an. Une expérience qui intéresse au premier chef les aménageurs réunionnais, même si ces derniers disposent également d’une expérience dans ce domaine à Petite Île (positive), à Grands-Bois (négative) ou à Manapany. Les responsables du tourisme réunionnais pourraient également s’inspirer du savoir-faire canarien dans le domaine des relations avec les tours-opérateurs, en sachant que l’une des clefs de la réussite réside dans la diversification des marchés émetteurs.
D’autre part, Ténériffe dispose d’un autre savoir-faire qui intéresse La Réunion dans le domaine de la gestion des espaces naturels protégés. Le Parc national couvre 50 % de la superficie (1.000 kilomètres carrés), l’autre moitié étant partagée à égalité entre les terres agricoles et les terrains à vocation urbaine et économique. Un savoir-faire qui pourrait profiter à La Réunion dans la mesure où les Canariens sont prêts à parrainer le futur Parc national des Hauts.
Des pistes de coopération qui restent bien évidemment à concrétiser. Dans une prochaine étape sans doute...
L. M.
À La Réunion, contrairement aux Canaries
Le difficile partage d’un projet de développement
Jeudi dernier, lors de la conférence avec les opérateurs économiques du Sud dans le cadre du Forum des RUP, Jérôme Isautier a mis l’accent sur l’organisation administrative décentralisée des îles canariennes. Celles-ci disposent d’un gouvernement local et de communes, avec au-dessus le gouvernement central.
"Il semble que cela marche bien. Les orientations et les décisions sont prises par une seule instance", a notamment déclaré l’élu de la CCIR,.
Quant à Marcel Gris, également de la CCIR, il a souligné que les discussions avaient fait apparaître la nécessité de partager un véritable projet de développement économique.
"Vous le partagez de par votre organisation administrative. Une avancée que nous avons envie de faire nôtre. Malheureusement, à cause de l’empilage d’un certain nombre d’institutions, c’est chez nous quelque chose de compliqué. Le partage d’un projet économique n’est pas aussi facile à La Réunion qu’aux Canaries", a déclaré Marcel Gris.
L’île Maurice et le verdict de l’OMC sur le sucre
"Ce serait une bonne chose que l’UE fasse appel"
Le quotidien mauricien “l’Express” a publié vendredi dernier un article de Stéphane Saminaden concernant le problème de la canne dans l’île sœur. On lira le texte de cet article ci-après.
Maurice accueille positivement le fait que l’Union européenne (UE) envisage de faire appel du verdict de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur le sucre.
Ce verdict condamne les exportations de sucre subventionnées par l’UE. Il aura un impact sur les exportations de sucre du groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), dont fait partie Maurice, vers l’UE.
"Ce serait une bonne chose. Ce n’est pas le rôle d’un panel de l’OMC de réglementer le secteur sucre alors qu’il y a un accord général multilatéral sur l’agriculture. L’accord intervenu le 31 juillet lors de la réunion du Conseil général de l’OMC prévoit que l’on poursuivra les discussions sur l’agriculture", déclare le secrétaire général de la Chambre d’agriculture de Maurice, Jean-Noël Humbert.
Verdict maintenu
Il estime que le verdict du panel de l’OMC risque de rompre l’équilibre de l’accord du 31 juillet. "Le sucre doit être traité dans le cadre des négociations multilatérales à l’OMC sur l’agriculture".
L’OMC a, comme attendu, maintenu son verdict dans le litige opposant l’Union européenne au Brésil, à l’Australie et à la Thaïlande sur le sucre.
Dans son rapport final rendu public mercredi dernier, le panel de l’OMC qui a entendu ce litige, a réaffirmé que les exportations de sucre subventionné par l’UE sur le marché mondial sont illégales car elles dépassent le volume autorisé.
L’OMC soutient que les 1,6 million de tonnes de sucre que l’UE importe des pays du groupe ACP, et qu’elle réexporte ensuite, doivent être comptabilisées dans le volume total de sucre subventionné que l’UE exporte.
Réagissant à ce verdict, le commissaire européen à l’Agriculture, Franz Fischler, a déclaré qu’il y a de fortes chances que l’UE fasse appel de ce verdict. Si cette option se concrétise, un dénouement définitif dans cette affaire n’interviendra pas avant le troisième trimestre de l’année.
Si l’UE perd en appel, elle aura à réformer sa politique en matière de sucre, payer des compensations aux plaignants - le Brésil, l’Australie et la Thaïlande - ou alors faire face à d’éventuelles sanctions commerciales que ces derniers pourraient prendre.
Franz Fischler a indiqué que l’UE allait continuer à se battre pour défendre sa position, "aussi bien en ce qui concerne les aides à la production de sucre qu’au sujet des réexportations des quantités de sucre ACP".
Il a cependant ajouté qu’il serait "assez facile d’inclure dans nos propositions de réforme les résultats définitifs du panel". La Commission européenne examine en effet une proposition de réforme qui implique une baisse de 37% du prix du sucre qu’elle importe de Maurice et des producteurs ACP.
Si elle n’arrive pas à s’opposer au verdict de l’OMC, il se pourrait que l’UE soit forcée de réduire davantage sa production de sucre et de proposer des réformes encore plus drastiques du régime sucrier.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)