
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La C.O.I.
3 août 2005
La mondialisation bat son plein. Le président français, Jacques Chirac, le soulignait au dernier Sommet de la Commission de l’océan Indien. Les 5 pays que regroupe la COI ont par ailleurs décidé de ne pas rester en dehors du mouvement.
(page 5)
Sans accepter, frileusement, les vagues de la mondialisation, puisque la finalité de la rencontre visait l’éradication de la pauvreté dans la région, les décisions prises lors du 3ème Sommet des chefs d’État ou de gouvernement de la COI ont abouti à des résolutions concrètes, en faveur de nos économies. Ce qui est un préalable à la lutte contre la pauvreté. "Le travail ne fait que commencer", notera, dans le discours de clôture, le président malgache, Marc Ravalomanana, par ailleurs président en exercice de la COI.
Autour de Marc Ravalomanana et de Jacques Chirac, le président mauricien, Navin Ramgoolam, son homologue seychellois, James Michel, le président comorien, Azali Assoumani, ainsi que Paul Vergès, président de la Région Réunion, et Nassimah Dindar, présidente du Conseil général. Ils ratifient l’ère nouvelle de cette coopération régionale, pour le développement durable de leurs 5 pays. La COI entend cependant prendre sérieusement en compte le contexte mondialisé en mutation, tout en accueillant avec bienveillance l’aide européenne.
La contribution européenne
Le commissaire européen chargé du Développement et de l’aide humanitaire, Louis Michel, s’est montré des plus rassurants. "De belles perspectives de coopération se profilent" titre la presse malgache. Il faut dire que la première journée de visite du commissaire européen était marquée par l’inauguration de deux réalisations financées par l’Union européenne ; et d’ici les années à venir, les réalisations devront augmenter. "Vers le mois de septembre ou d’octobre, nous organiserons deux ou trois jours de travail pour identifier les secteurs ou les projets prioritaires pour le développement de votre pays", a-t-il déclaré lors d’un point presse, juste après l’inauguration de la Route nationale 7. Les secteurs prioritaires ? Les routes, les ports, l’adduction en eau potable, etc... Le commissaire européen a signé lors de cette visite officielle un programme d’appui pour un montant de 30 millions d’euros, pour l’intégration régionale de l’Afrique de l’Est et du Sud. Il déclarait : "l’intégration régionale et la levée d’obstacles qui limitent les opportunités commerciales de la région sont deux éléments essentiels pour le développement [NDLR : durable] et l’éradication de la pauvreté".
L’idée de coopération régionale est indispensable
Le but de ce programme est d’aider les organisations régionales dans la mise en œuvre de leurs programmes respectifs, tels que pour les COMESA, EAC, IGAD et COI. Quelques pistes de réalisations “concrètes” : la mise en œuvre de la feuille de route des unions douanières de COMESA et de EAC, le développement des capacités des bureaux régionaux dans les pays membres et une harmonisation du système de règlements et de paiements régionaux. "En 20 ans, l’idée de coopération régionale, d’abord jugée subversive, est aujourd’hui reconnue comme indispensable", notait l’ancien député-maire de Saint-Pierre, Élie Hoarau, dans "Le Sud, une chance pour La Réunion", édité en septembre 1999. Oui, la Commission a montré son utilité. C’est irréversible. Outre les aides émanant de programmes charitables, humanitaires, il semble que ce Sommet a fait jaillir une nouvelle source d’inspiration pour la Commission. Elle veut aujourd’hui se prendre en main. Pour renforcer cette dynamique, on entend parler de concept d’indocéanité. Prendre en compte nos cultures respectives, et pourtant si proches. Mieux nous comprendre en somme afin de mieux travailler ensemble, pour nos devenirs respectifs, et communs.
Bbj
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)