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14 juin 2007
Depuis 2002, le Collectif pour Madagascar organise un rassemblement festif gratuit à l’occasion du 26 juin, journée qui correspond à la Fête nationale malgache. Cette manifestation se déroule également au Barachois. Le public réunionnais répond de plus en plus nombreux à cette fête. En effet, ils étaient huit mille en 2005, et dix mille en 2006.
Le collectif a décidé d’élargir le cadre de cette fête en proposant une conférence, qui sera donnée ce soir à l’ancien hôtel de ville de Saint-Denis à 18h. Le Premier ministre de Marc Ravalomanana de 2002 à janvier 2007, Jacques Sylla sera le premier des trois intervenants. Il évoquera « Quelques clés pour comprendre la culture malgache ». Puis, sa femme, Yvette Sylla, historienne et maître de conférences à l’université d’Antananarivo fera une intervention intitulée “Mada, terre magique”. Enfin, Jean-Pierre Dominichini, également professeur à l’université d’Antananarivo, abordera “La Réunion et Madagascar : une histoire commune”.
Intensifier les relations entre La Réunion et Madagascar
L’ancien Premier ministre de Marc Ravalomanana n’est pas venu seulement pour donner une conférence. Au cours de l’entretien qu’il a eu avec Paul Vergès, il a évoqué le renforcement du partenariat entre les deux îles. Il n’a pas manqué de remercier vivement le Président du Conseil Régional, mais aussi les Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) pour l’aide réunionnaise acheminée lors des trois cyclones qui ont ravagé quelques endroits de Madagascar au cours de l’été dernier.
Il a également indiqué vouloir avancer un peu plus vite que la vitesse actuelle des relations. À cet égard, il souhaite que les entreprises réunionnaises continuent de jouer un rôle important dans l’île. Ainsi a-t-il rappelé que lors de la grande Foire internationale d’Antananarivo, la moitié des entreprises provenait de La Réunion. Puis, il a avoué aspirer à ce que Madagascar redevienne le grenier de l’Océan Indien, comme il l’avait été par le passé. Suite à cette ambition avouée, l’ancien Premier ministre a également indiqué que son pays avait beaucoup à gagner à de plus amples partenariats avec La Réunion, en ce qui concerne la prévention et le traitement de certaines maladies. Il souhaite que la coopération institutionnelle soit encore plus importante, répondant bien aux voeux de co-développement inscrits dans le programme de l’Alliance.
Présentation du Collectif pour Madagascar
Cette association a été fondée en 2001, à La Réunion, suite aux événements qui ont vu Marc Ravalomanana gagner la présidence de la Grande-Ile et son prédécesseur, Didier Ratsiraka, refuser le verdict des urnes. Pendant six mois, les partisans de celui qui était alors le maire d’Antananarivo ont lutté afin que le résultat des élections soit respecté. Pour ce qui est des adhérents du Collectif pour Madagascar, il ne s’agissait pas de soutenir à tout prix Marc Ravalomanana, mais de veiller à ce que l’issue du scrutin soit respectée et que des informations dignes de foi soient relayées. C’est pourquoi, pendant vingt-six semaines, tous les samedis, des membres du Collectif se sont rassemblés sur la place du Barachois à Saint-Denis afin d’informer les Réunionnais sur la situation réelle à Madagascar.
Depuis lors, le Collectif a continué son travail qui porte sur trois grandes thématiques, ainsi que nous l’a indiqué le Docteur Annie Nataï, la Vice-présidente. La première consiste à améliorer l’image de Madagascar, qui a été durablement ternie par les deux décennies durant lesquelles Ratsiraka a été au pouvoir. En second lieu, il s’agit de favoriser les échanges entre Madagascar et La Réunion. Enfin, l’association a également pour but de faciliter l’intégration des Malgaches dans notre île.
Le Président du Collectif, Philippe Andriantavy, nous a indiqué qu’un des axes de travail important de son association réside dans le “combat” non pas contre la langue anglaise, en grande progression dans la Grande-Ile, mais pour que le français soit plus utilisé. Pour ce faire, il souhaite intensifier les échanges entre étudiants réunionnais et étudiants malgaches. A ce titre, il déplore que cent cinquante étudiants malgaches “seulement” soient présents à l’Université de La Réunion.
Quant à Annie Nataï, elle a regretté que les formalités qu’un homme d’affaires malgache doit accomplir afin d’obtenir un visa pour La Réunion soient aussi complexes et longues. À cet égard, elle se rappelle que l’ancienne ambassadrice de France, Catherine Boivineau, avait souhaité avancer sur ce dossier. Son successeur, Alain Leroy, ne semble pas avoir réussi à aller plus loin.
Matthieu Damian
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