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Quelques leçons des 8èmes Jeux des Iles de l’océan Indien — 3 —
18 août 2011, par
Trois jours après les 8èmes Jeux, les bilans ont commencé. Au-delà de l’indéniable succès d’une décennie de ces Jeux, il se profile la structuration de l’unité des jeunes de l’océan Indien. Un projet d’avenir passionnant. Les générations futures disposent d’un patrimoine naturel et culturel exceptionnel.
Hier, nous avons fait remarquer la communauté de destin qui lie les jeunesses de nos îles baignées par l’océan Indien. Plus les jeunes vont se rencontrer, plus ils vont chercher à mieux se connaître. Ils découvriront l’importance d’étudier la Géographie, l’Histoire, l’Économie, la Culture… des sociétés qui les accueillent et les hébergent. L’information et la communication prendront toute leur importance dans un contexte totalement nouveau et dans les récits historiques. C’est là que se posera inévitablement le problème de la langue de communication.
L’expérience seychelloise
Il n’a pas échappé à tous les observateurs que les Seychellois utilisent 3 langues de communication : le kréol, l’anglais et le français. C’est une volonté politique et institutionnelle. Dans ce pays de 85.000 habitants, les jeunes étudient et s’expriment dans 3 langues officielles. Celles des 2 puissances coloniales qui ont marqué l’histoire de l’archipel, et le kréol, le moyen de communication le plus utilisé par les habitants. Ainsi, les dirigeants politiques seychellois ont intégré l’héritage historique, mais ouvert une perspective d’avenir pour tous les Seychellois. Dans ce pays, parmi les moins peuplés de la planète, la langue maternelle a été codifiée et enseignée. Face aux idéologies dominantes qui poussent à l’uniformisation culturelle, c’est probablement l’un des plus grands succès du pays hôte des 8èmes Jeux.
Une leçon pour La Réunion
Quatre cents athlètes réunionnais ont participé à ces Jeux. Ils retiendront la faculté qu’ont eue leurs amis sportifs de maîtriser le trilinguisme, alors qu’à La Réunion, le bilinguisme est encore combattu. Nous sommes persuadés qu’ils ont même été invités à revenir pour le Festival Kréol, une manifestation internationale qui se tient au mois d’octobre. Certainement, beaucoup de jeunes Réunionnais y participeront. Ce serait formidable.
Ils constateront comment le kréol n’est pas dévalorisé, mais possède bien plus qu’une reconnaissance officielle. La langue naturelle des Seychellois possède un statut officiel, dans les débats politiques comme dans les médias.
Ces 8èmes Jeux marqueront un tournant dans la prise de conscience des jeunes Réunionnais.
La présence d’un idéologue perdu : Didier Robert
La présence de Didier Robert n’a échappé à personne. Or, c’est le pourfendeur du kréol à La Réunion. On se rappelle de ses propos désobligeants récemment sur le sujet. D’après lui, il ne faut pas apprendre la langue kréol, car celle-ci est « parlée par tous les Réunionnais ». Notre jeune idéologue s’est pris les pieds dans le tapis, car dans ce cas, à quoi sert d’enseigner l’anglais aux Anglais et le français aux Français ? S’est-il moqué des Seychellois qui avaient écrit sur toutes les banderoles : « Nou zil, Nou zwe » ? L’a-t-il lu, au moins ? A-t-il tourné le dos au discours en kréol du ministre du Sport ? L’attaque du président de la Région contre le kréol est aussi partagée par Jacqueline Farreyrol, qui préside aux destinées de notre Tourisme. Elle parle de « créole KK » pour couvrir son idéologie anti-kréol par un vilain jeu de mots.
L’avenir appartient au multilinguisme
Pas de doute sur l’avenir. Les 8èmes Jeux ont apporté plus que des médailles. Les jeunes ont compris qu’il faut apprendre au moins 3 langues pour aller plus loin. Mais, dans notre contexte, la langue malgache sera une nécessité pour échanger avec un voisin de 23 millions d’individus qui s’achemine vers 40 millions d’habitants dans 2 générations. Dans les années 70, une génération de responsables politiques s’est rencontrée à Tananarive et Mahé pour poser les bases du progrès que nous vivons aujourd’hui.
J.B.
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