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Co-développement
7 janvier 2008, par
Dans la lutte pour le co-développement solidaire de l’Océan Indien, La Réunion a des atouts concrets à faire partager. Il s’agit notamment de la future antenne satellitaire de l’IUT de Saint-Pierre et du doublement du SAFE par un câble desservant Madagascar.
La question de l’intégration de La Réunion dans son environnement régional sera un des dossiers importants cette année. Il reste en effet moins d’un an pour que les négociations des Accords de Partenariat Économique aboutissent dans notre région. Depuis le 1er janvier s’applique donc un accord intermédiaire.
Dans la perspective de ces changements, le gouvernement des Seychelles a proposé aux autres pays membres de la COI la tenue d’une rencontre sur le thème des transports maritimes et aériens.
Dans ce cadre, La Réunion peut apporter sa pierre à l’édification de relations de co-développement. Dans le budget primitif adopté vendredi par la Région, au moins deux décisions s’inscrivent dans cette stratégie.
Partager des informations
Il s’agit tout d’abord de la construction d’une antenne satellitaire. Attendue par tous nos voisins, comme l’a rappelé Paul Vergès, elle permettra de recueillir des informations relatives notamment à la météorologie et à l’environnement.
Ce sont autant de données importantes pour des petits pays insulaires qui sont confrontés à un des effets du changement climatique : le réchauffement des océans. C’est aussi un moyen pour aider à gérer la pêche, une des richesses de la région. Partager ces précieuses informations avec les peuples voisins, c’est aller dans le sens du co-développement.
L’autre décision concerne les TIC. Aux côtés de la mise en oeuvre du réseau à haut débit Gazelle, l’avis de la Commission du développement économique souligne une prochaine étape du désenclavement de La Réunion. C’est l’étude de la possibilité de doubler le SAFE par un autre câble transocéanique desservant Madagascar. Outre le fait qu’elle va faciliter l’ouverture de La Réunion sur le monde, la réalisation d’un tel projet ouvre l’accès des autoroutes mondiales de l’information aux peuples de l’Océan Indien qui en sont exclus. C’est également là une contribution significative à l’avancée du co-développement dans la région.
Tourner le dos à la colonisation
A la différence du libre-échange, le co-développement vise à remédier aux inégalités héritées notamment de la colonisation. Il s’oppose au libre-échange qui place les économies des pays pauvres en concurrence avec celles des anciennes puissances coloniales, et avec celles de leurs voisins géographiques. C’est une relation qui est par nature déséquilibrée et qui conduit inéluctablement à la destruction des emplois industriels dans les petits pays. L’exemple de l’intégration de La Réunion à la France puis au Marché commun est sur ce sujet révélatrice.
Le co-développement vise à rechercher une complémentarité entre les différentes économies. C’est une rupture fondamentale avec les relations commerciales héritées de l’époque coloniale qui ont débouché sur la mise en concurrence des productions de la région.
Car quels que soient leurs niveaux de développement, les économies de l’Océan Indien peuvent toutes contribuer à créer des emplois et à faire progresser les sociétés. Dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, La Réunion a des atouts à partager qu’elle veut mettre au service du développement solidaire de l’Océan Indien. Cette volonté se traduit dans le budget qui vient d’être voté à la Région.
Manuel Marchal
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