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J-8 avant la signature de l’APE intermédiaire entre l’UE et les pays de la région
21 août 2009, par
’Témoignages’ a publié mercredi 19 aout 2009 un article sur la signature d’un Accord de partenariat économique (APE) intermédiaire qui aura lieu le 29 aout 2009 à l’ile Maurice entre l’Union Européenne et les pays de notre région membres du bloc ESA (Afrique australe et orientale c’est-à-dire Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores, la Zambie et le Zimbabwe). Cette signature marquera une étape importante dans les négociations commencées voici plus de 5 ans. La libéralisation des marchés sera progressive et s’étalera jusqu’en 2022. Quel sera le coût social d’une telle politique pour La Réunion ? Aujourd’hui, l’intérêt est de faire progresser les pays ensemble et non monter les uns contre les autres. Démarchons dans un esprit de co-développement, c’est-à-dire gagnant-gagnant et non “en se tirant obligatoirement dans les pattes”.
Dans son édition de mercredi dernier, "Témoignages" annonce la signature d’un Accord de partenariat économique (APE) intermédiaire qui aura lieu le 29 aout 2009 à l’ile Maurice entre l’Union Européenne et les pays de notre région membres du bloc ESA (Afrique australe et orientale c’est-à-dire Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores, la Zambie et le Zimbabwe).
Cette signature marquera une étape importante dans les négociations commencées voici plus de 5 ans. Une réunion d’officiels des pays de l’ESA est prévue le 27 août alors que la rencontre interministérielle se teindra le 28 août à Maurice, la veille de la signature de l’APE.
La libéralisation sera progressive et s’étalera jusqu’en 2022 (taux de libéralisation). Pour le moment un certain nombre de produits fabriqués par nos voisins sont exclus. Les deux tableaux ci-dessous montrent les différentes phases de libéralisation ainsi que les produits non concerné.
Il est à noter que pour ce qui concerne l’Union européenne, la libéralisation globale est immédiate. À terme, tous les produits dans une région de l’Union européenne où qu’elle se situe pourront être concurrencés par des produits fabriqués dans les pays ACP. Dans l’immédiat, une clause de sauvegarde peut être activée pour protéger quelques produits pendant quelques années, mais pas de manière définitive. Autrement dit, aucun produit fabriqué dans l’Union européenne n’est exclu de l’accord.
Et La Réunion ?
Rappelons que La Réunion est concernée par les APE en tant que région européenne. Pour mieux comprendre le fonctionnement des APE prenons quelques exemples.
Le Coca Cola venant de l’île Maurice (pays signataire de l’APE) via le Koweït est en augmentation à La Réunion ce qui menace la production locale. « Depuis janvier, il y a une augmentation de ce phénomène. C’est toute la production locale qui est menacée et par conséquent les emplois. Ces importations parallèles sont un danger pour la production locale », avait expliqué Eugène Ubalijoro directeur général des Brasseries de Bourbon qui estime son manque à gagner à hauteur de 10%, soit le volume de Coca non produit par l’usine locale.
On peut citer d’autres exemples de secteur d’activité qui risquent de souffrir des APE, comme l’imprimerie ou encore le marché de la farine. La société Cogedal, seul fabricant de farine à La Réunion, est plus que menacée par l’entrée en vigueur des APE. Car le même produit fabriqué à Maurice coûte beaucoup moins cher, même si sont ajoutés les frais de transport et les droits de douane. Or, ce sont les droits de douane et l’octroi de mer qui sont dans la ligne de mire des APE. L’objectif de ce type d’accord est en effet leur disparition, ce qui fait peser de graves menaces sur la production locale réunionnaise qui après l’intégration à la France puis à l’Europe est aujourd’hui confrontée à l’intégration dans un marché unique de dimension mondiale.
Aujourd’hui, la réalisation de cet espace mondial de libre-circulation des marchandises engendre inévitablement une nouvelle division du travail à l’échelle planétaire dont la durée de stabilisation se compte en siècles, compte tenu des unités des forces en présence et de la puissance du mouvement historique. Les exemples des bouteilles de Coca Cola, de la farine ou l’imprimerie nous démontrent que ces changements sont déjà en route.
Mais quel est le coût social d’une telle politique ? Existe-il une méthode moins “barbare” afin que les îles de l’océan Indien puissent travailler ensemble sans “se tirer obligatoirement dans les pattes” ? La crise que nous traversons actuellement est d’autant plus une illustration des limites du système capitaliste libéral.
Élaborer un modèle humain
Aujourd’hui, l’intérêt est de faire progresser les pays ensemble et non monter les uns contre les autres. Démarchons dans un esprit de co-développement, c’est-à-dire gagnant-gagnant. Il est nécessaire de prendre en compte les spécificités de chacun des pays. Cette prise en compte des spécificités a d’ailleurs été évoquée lors de la dernière Conférence des présidents des RUP (Régions ultra-périphériques), comme le souligne cet extrait de la Déclaration finale : « La libéralisation du commerce mondial ne peut se mettre en œuvre sans sauvegarder la visibilité des petites économies, et en particulier celle des Régions ultra-périphériques et leurs entreprises, tout en promouvant le co-développement régional ».
Toute en résistant, pour nous protéger, le plus longtemps possible des conséquences néfastes de la mondialisation ultra-libérale, il faut élaborer un projet régional de co-développement où aucun pays ne sera perdant.
Sanjiv Dinama
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