1,20 mètres de plus : fonte des glaces de l’Antarctique

15 mai 2014, par J.B.

Hier, nous évoquions une étude de chercheurs de l’Université nationale d’Australie. Elle donnait une explication aux sécheresses à répétion qui touchent ce pays continent. Les vents sont plus violents dans l’océan Austral, ils empêchent l’air de circuler comme avant et la pluie fuit l’Australie. Il serait intéressant de savoir si La Réunion est concernée elle aussi par ce phénomène, car tout comme l’Australie notre île subit de plus en plus des périodes de sécheresse.
Pour les Australiens, il ne fait aucun doute que ce changement est lié aux activités humaines. L’océan Austral borde le Pacifique, l’Atlantique, l’océan Indien et l’Antarctique, la plus grande réserve d’eau douce du monde.

Aujourd’hui, nous donnons un coup de projecteur à ce qui se passe de l’autre côté de l’océan Austral, sur le continent antarctique. Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA et l’Université de Californie Irvine ont dévoilé dans les colonnes de la revue américaine de Géophysique une étude au résultat inquiétant.
6 glaciers voient leur fonte s’accélérer à cause du réchauffement du climat. Le processus est si avancé qu’il est irréversible. Même si demain toutes les émissions de gaz à effet de serre étaient stoppées, la fonte continuerait. Dans l’état actuel, ces 6 glaciers pourraient faire monter le niveau des mers de 1 mètre 20 en moyenne. C’est considérable.

C’est dans l’Antarctique, à quelques milliers de kilomètres au Sud de notre île que se joue une grande part de l’avenir de toutes les civilisations. Depuis des millions d’années, de l’eau est stockée sous forme de glace sur une surface deux fois plus grande que l’Europe. Et c’est précisément une des régions du monde qui connaît le réchauffement le plus important.
Le mouvement est enclenché, la seule inconnue est son ampleur. D’ores et déjà toutes les précautions pour protéger la population de la montée inévitable du niveau de la mer doivent être prises. À l’opposé de cette évidence, certains persistent à vouloir construire une route au dessus de la mer, là où le danger sera le plus grand.

 J.B. 

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