
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
10 juilletSept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
17 mars 2021, par
Le Jour du dérèglement marque le jour où la France a émis autant de gaz à effet de serre que ce qu’elle devrait émettre en une année entière si elle respectait l’objectif de neutralité carbone, objectif que l’État français s’est lui-même engagé à atteindre pour 2050. Mercredi 17 mars, soit au bout de 77 jours, la France est à découvert climatique. Jusqu’à la fin de l’année 2021, la France va creuser sa dette climatique, alors que nous sommes déjà nombreuses et nombreux à témoigner des effets concrets des changements climatiques.
Avec la loi Énergie-climat de 2019, et conformément à l’Accord de Paris, l’État français s’est donné pour objectif d’être neutre en carbone en 2050. Cet objectif signifie qu’à partir de 2050, la France ne pourra rejeter dans l’atmosphère que 80 mégatonnes de CO2 par an, car c’est le seuil maximal de ce que nous serons en capacité de stocker.
Le Jour du dérèglement arrive cette année douze jours plus tard que l’an dernier (5 mars 2020), car les conditions sanitaires ont conduit à prendre des mesures exceptionnelles. On estime qu’en 2020, la France a émis 52 mégatonnes d’équivalent CO2 en moins par rapport à 2019, c’est-à-dire une baisse de 12%. Mais cette situation subie par chacun ne résulte pas de nouvelles mesures politiques climatiques ambitieuses et durables ; et le risque de constater un effet rebond dès que les restrictions seront levées demeure très important.
L’État vient d’être condamné pour son inaction climatique ; et prochainement, le Tribunal administratif et le Conseil d’État devraient lui ordonner de prendre – enfin – des mesures concrètes et efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France. Malgré cela, le gouvernement s’entête à ne pas prendre les actions qui s’imposent : le projet de loi Climat et résilience, qui sera examiné d’ici quelques jours par le Parlement, n’est pas du tout à la hauteur de l’urgence climatique. Le Conseil national de la transition écologique, le Conseil économique social et environnemental, et le Haut Conseil pour le Climat, ont tous les trois jugé que le projet de loi était insuffisant au regard des objectifs climatiques de la France.
Alors que la CINOR a déclaré l’urgence climatique et a inscrit des objectifs clairs pour limiter l’impact de sa politique sur le climat, nous attendons toujours celui du TCO où siège la seule « maire de tendance écologique » de l’île ou encore celui de la Région et du Département. Va-t-on vers des condamnations pour inactions climatiques ? Au-delà des plans, il est nécessaire de mettre au cœur de toutes les actions, la justice sociale et la protection du climat.
Je choisirai le paradis pour le climat, et l’enfer pour la compagnie. Mark Twain
Nou artrouv’
David Gauvin
Sept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
Le Parti communiste Chinois (PCC) est né le 23 juillet 1921, à Shanghai, dans la partie colonisée par la France. Le 1er octobre 1949, Mao proclame (…)
Mézami, si mi di azot La Rényon i repoz dsi in volkan, zot va dir amwin, kan mi di sa, dizon mwin la pa di arien. Si mi di demoune lé pa kontan, (…)
En 2019, les émissions de gaz à effet de serre générées sur place à La Réunion, que ce soit par les activités économiques ou les logements et (…)
Mézami, médam zé méssyé,néna dé shoz mi yèm bien dann la tradissyon kréol ;Sé bann kozman i marke la solidarité dann noute sossyété. Zot i koné lo (…)
Les catastrophes climatiques pourraient coûter jusqu’à 5% du PIB de la zone euro d’ici 2030, selon la Banque Centrale Européenne, qui pour (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
L’État proposerait une transition sur 15 à 20 ans avec, in fine, une consultation sur un ou plusieurs modèles, selon un participant au discours (…)