
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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21 janvier 2017, par
« 42 000 ménages éligibles au dispositif LLTS (logement locatif très social) logent dans le secteur libre, alors qu’ils auraient droit à un logement dans le parc social », c’est ce qu’écrit l’INSEE dans une publication parue avant-hier.
Cette donnée est un nouvel exemple de l’incapacité du système actuel à régler les problèmes des Réunionnais, et les conséquences sont catastrophiques. Comme son nom l’indique, le logement locatif très social est destiné à fournir un toit décent aux personnes les plus pauvres. 42.000 familles parmi les plus pauvres de La Réunion sont exclues de ce droit, et doivent donc louer un logement dans le secteur libre. Le mot libre veut dire que le propriétaire peut fixer le loyer qu’il veut à condition de trouver un acheteur. Ce montant peut être encadré en cas de subvention de l’État à une personne qui veut acheter un logement pour le louer. Il sera de toute façon supérieur au prix d’un loyer dans le LLTS. Cela veut donc dire que 42.000 familles sont donc obligées d’aller vers un logement dont le prix va gréver encore plus gravement un pouvoir d’achat déjà très faible.
Le problème résulte dans l’incapacité des pouvoirs publics de construire suffisamment de logements sociaux. Le logement est une compétence de l’État. C’est l’État qui verse chaque année des subventions aux bailleurs sociaux pour qu’ils bâtissent ou rénovent (LBU). C’est également l’État qui donne des aides fiscales aux mêmes bailleurs sociaux, sous forme de défiscalisation.
La pénurie est un constat partagé. En 2015, Manuel Valls, alors Premier ministre, était venu à Saint-Denis présenter le Plan logement du gouvernement. L’annonce était d’arriver à construire 10.000 logements sociaux par an pour tout l’outre-mer. Cette semaine, le Sénat a débattu du projet de loi sur l’égalité réelle. Un objectif est d’arriver à une convergence des niveaux de vie au bout d’une période de 10 ans.
Sur cette base, Gélita Hoarau a demandé que la loi rendent compte de ces deux engagements, en inscrivant sur la période de son application le nombre de logements que l’Éat devra construire. Il était demandé d’écrire en substance que 100.000 logements sociaux seront produits grâce au soutien de l’État en 10 ans. Cela permettait de donner illustration concrète et immédiatement applicable d’un engagement pris par l’État.
Cette demande s’est heurtée au refus de la ministre des Outre-mer, suivi par un vote négatif de la majorité sénatoriale. Qu’est-ce qui empêche d’inscrire dans e texte un engagement qui avait été prononcé par un Premier ministre ?
La crise du logement social est trop sérieuse pour que ses victimes soient livrées à la loi de l’offre et de la demande d’une part, et d’autre part parce qu’elle doit se résumer en actes concrets pour affirmer la solidarité avec les plus démunis.
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Messages
21 janvier 2017, 10:24, par Michel M
Livrer des LTS au coup par coup, c’est l’illustration d’un manque d’anticipation et de clairvoyance. La réalité du terrain ne préoccupe pas certaines personnes et même des membres du gouvernement. Lorsque notre représentante au sénat, Gélita Hoareau les supplie d’effacer le retard accumulé dans la construction de logements sociaux et qu’elle exige que les engagements de l’État soient inscrits dans le plan proposé, la réponse est NON. Ce NON résonne jusqu’aux 42 000 familles éligibles à un logement social. Mais ce NON ce transforme en OUI pour les marchands sommeil. OUI, ces vendeurs la mizère peuvent encore tirer profit sur le dos des plus démunis. A plus de 500 euros pour habiter dann un kaze lapin, les marchands de sommeil ne se soucient pas de la souffrance de l’usager. Le plus souvent, il faut le payer cash....pour le black. Tant pis après si ou ral le diable par la queue pour boukle la fin du mois. Lu lé pa la ek sa. Komm d’autres citoyens lé pa la ek la politique, mais encore une fois, la politique léla ek nou. Car la majorité des décisions politiques concerne l’économie, le social... et en définitif toute notre vie jusqu’à nout ....Oté , lé temps nou rouve un kou les yeux, pour ne pas fait roule à nou plus longtemps dann la poussière.
Michel.M