
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
20 juillet 2016, par
Lundi dernier, le Conseil des ministres de l’Agriculture et de la Pêche de l’Union européenne a annoncé une mesure exceptionnelle. Pour faire face à la situation de crise subie par les paysans à cause notamment de la fin des quotas dans l’élevage, une aide totale de 500 millions d’euros sera débloquée. 150 millions sont destinés aux agriculteurs qui acceptent de baisser leur production, et 350 millions devront servir à aider les exploitations à faire face à des problèmes de trésorerie. Cette dernière enveloppe sera financée par les États. Ce montant est destiné à faire face à la conjoncture, il n’est donc pas une subvention permanente. Elle sera donc partagée entre tous les agriculteurs de l’Union européenne, un ensemble de 500 millions d’habitants.
Mais hier, une somme encore plus impressionnante a été annoncée. La Banque centrale européenne va acheter pour plus de 10 milliards d’euros de la dette de grandes entreprises. Les principales bénéficiaires seront les sociétés côtées au CAC 40, ainsi que La Poste ou EDF. Axa, Orange, Total ou SANOFI peuvent se réjouir, la BCE veille sur leurs intérêts. Or, ces derniers sont-ils dans une situation telle qu’ils n’arrivent plus à emprunter ? Nous en sommes loin. Et pourtant, ces 10 milliards destinés à quelques dizaines de grosses sociétés représentent 20 fois l’aide qui sera répartie entre plusieurs dizaines de millions d’agriculteurs en grande difficulté.
Cela rappelle la puissance de la finance. Manifestement, la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne n’entame en rien son pouvoir. Et manifestement, on ne continue à prêter qu’aux plus riches. Car le rachat de la dette s’effectue sans contrepartie sur les salaires mirobolants que s’accordent les dirigeants de ces grandes entreprises. Voilà une dérive supplémentaire de la mondialisation ultralibérale. Une nouvelle injustice qui ne va contribuer à crédibiliser le fonctionnement de l’Union européenne.
J.B.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)