71 milliards de dollars économisés d’ici 2050 grâce aux énergies renouvelables

13 mai 2014, par J.B.

L’Agence internationale de l’énergie vient de publier un rapport sur les perspectives de la politique dans ce domaine au cours des 40 prochaines années.

Selon l’AIE, le passage aux énergies renouvelables est indispensable pour préserver une possibilité de survie pour les civilisations actuelles. La fin des énergies fossiles est nécessaire pour limiter la hausse moyenne de la température mondiale en dessous de deux degrés de plus qu’à l’époque préindustrielle. Ce gain pour l’environnement sera aussi un bénéfice pour l’économie, affirme l’AIE. Une approche politique coordonnée sera requise pour concrétiser ce potentiel.

Selon l’Agence internationale de l’énergie, « 44 milliards de dollars devront être investis pour décarboniser le système énergétique afin de se maintenir en dessous de 2 degrés d’ici 2050 ». Cette politique aura pour effet de se priver de charbon et de pétrole à hauteur de 115 milliards de dollars. Conclusion : 71 milliards économisés.

L’AIE note que pour maintenir la hausse de la température moyenne en dessous de 2 degrés, les énergies renouvelables devront fournir 65% de l’électricité dans le monde en 2050, contre 20% en 2011. Cela dépendra du prix des énergies propres, de la lutte contre le gaspillage, des technologies de capture et de stockage du CO2 émis, et de nouvelles politiques liées au climat.

Le rapport conclut en affirmant que politiques et technologies seront les lignes directrices de la transformation du secteur de l’énergie au cours des 40 prochaines années. À 18 mois de la conférence de Paris sur le Climat, l’Agence internationale de l’Energie vient donc de proposer une feuille de route : tout est possible à condition que la volonté politique existe.

J.B.

Energies renouvelablesA la Une de l’actuAccord de Paris sur le climat

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus