A quoi servent les universités d’été des partis politiques parisiens pour La Réunion ?

3 septembre 2018, par J.B.

En France, les grandes vacances scolaires de la saison chaude touchent à leur fin. Cette période est animée traditionnellement par un réveil de l’actualité politique, car les partis parisiens convoquent leurs universités d’été.

À La Réunion, le rituel est immuable. Ce sont ces universités d’été organisées dans un autre hémisphère qui constituent à ce moment-là l’essentiel de l’actualité politique. Cette année restera une exception, grâce au déroulement d’une élection législative partielle dans la 7e circonscription.

Si tel est le cas, c’est parce que des responsables politiques réunionnais font le choix de participer à ces universités d’été. En conséquence, ce sont les idées de partis parisiens qui s’imposent dans les médias. Pour quel résultat ?

En effet, les universités d’été des partis politiques se succèdent en France sans que la situation de La Réunion s’améliore. C’est une des conséquences de l’intégration à la France qui est le système en place à La Réunion. Il oblige à l’application mécanique de textes de loi qui ne sont pas adaptés à la situation de notre île. Les effets de cette politique se font ressentir tous les jours, ils se traduisent par des indicateurs sociaux qui placent La Réunion comme un territoire socialement « hors-norme ».

Le PCR propose une alternative. Proposer aux Réunionnais de discuter ensemble pour un projet de développement créé par les Réunionnais, défendu par les Réunionnais et appliqué par les Réunionnais. C’est la seule issue pour qu’une politique adaptée à la réalité de La Réunion soit mise en œuvre.

J.B.

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Messages

  • La Réunion n’a rien à attendre d’un Parti de France.
    L’important c’est de faire un débat sur le constat et les causes de la situation économique, sociale et politique, d’évaluer les dégâts.
    A partir de ce constat, quelles sont les priorités pour sortir La Réunion de ce marasme.
    Sortir de ce système imposé par les monopoles d’importations et de la grande distribution.
    Exploiter nos potentiels agricoles pour l’exportation, ( vanille, café, cacao, poivres, fruits et agrumes, les huiles essentielles, etc). Se diriger vers une autosuffisance alimentaire, élargir l’élevage, les fruits et légumes, le riz, le retour à la consommation du manioc, konflor, patates douces, etc, développer le retour à ces pratiques en utilisant ces produits locaux dans les cuisines centrales des collectivités.
    Sur ces données établir un programme de développement, une plateforme, en engageant la participation la plus large possible, afin d’accéder à une indépendance économique. Suppression de l’octroi de mer, mise en place d’une TVA, à mobilité variable, en fonction de nos besoins, (exemple : les matières premières pour nos entreprises, petites, moyennes ou grandes, les artisans, etc ;), à faibles taux, en revanche, les produits importés en concurrence avec nos productions feraient l’objet d’un taux afin de protéger nos productions.
    Enfin, réduire les inégalité de revenus dont les effets sont ressentis sur la formation des prix.
    Stopper la déportation et donner la priorité des emplois aux Réunionnais de toutes catégories, ABC, peu importe le secteur, Privé ou Public.
    Ces propositions sont absolument réalisables. L’obstacle, le manque de volonté politique. Pour deux raisons : 1) les élus sont inféodés aux monopoles, 2) la recette de l’octroi de mer, la plus importante pour les municipalités, alimente le clientélisme et le chantage à l’emploi.

  • Il faut voir pourquoi les élus nationaux aiment venir jusqu’ici, ailleurs dans les DOM-TOM du bout du monde, pour quoi faire ? Ils viennent se font montrer, survolent les problèmes locaux, vont là où c’est prévu, bref, trois petits tours et puis s’en va, au suivant.
    Ainsi, on semble ne pas être oublié. Après, il faut bien regarder, se souvenir des promesses, comme il y a un an déjà suite à Irma, la tempète cyclonqiue qui a détruit une bonne partie des îles de St Martin, franco-hollandaise et St Barhélémy, là où vivait Johnny.
    Concernant les produits locaux, c’est bien, produire pour créer du travail, réduire les importations sans oublier les pollutions qui vont avec. Ceci dit, lorsque ce n’est pas possible, je pense qu’il vaut mieux importer des produits de France, solidarité et qualité oblige. Je pense par exemple à l’ail. Le local comme les lentilles sont hors de prix, du luxe pour pas grand chose honnètement. Pourquoi ne pas faire venir de l’ail de Provence, violet, rouge, blanc ou du sud-Ouest, comme celui de Lautrec qui est très bon ?
    Idem pour les pommes, d’Australie, ou bien des asperges des USA, je ne trouve pas ça vraiment "top". Pas vous ? Un autre exemple frappant, c’est cleui du sel. On ignore combien de sel la Réunion, par exemple, consomme et majoritairement importe ? C’est quand même fou lorsqu’on réfléchit un peu non ? Vivant entouré d’eau salée, c’est mieux ainsi ? Arthur ?


Témoignages - 80e année


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