
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
24 août 2018
La catastrophe au Kerala rappelle la responsabilité des activités humaines dans l’amplification des effets des phénomènes climatiques. A un climat déréglé s’ajoutent les conséquences d’une urbanisation qui n’a pas pu anticiper l’arrivée de ces nouveaux phénomènes. Parallèlement, l’augmentation de la population donne une dimension encore plus importante à ces catastrophes. Au Kerala, ce sont désormais un million de personnes qui vivent dans des camps de fortune. Et le refus du gouvernement de l’Inde d’une aide des Émirats arabes unis ouvre une polémique avec le gouvernement de l’État du Kerala dirigé par les communistes du Parti communiste de l’Inde (Marxiste).
Les dirigeants du monde actuel ont un avantage considérable sur leurs prédécesseurs. Ils disposent de toutes les données montrant ce qui va arriver si le modèle dominant reste celui de la course au profit. La température moyenne à la surface de la Terre et dans les océans continuera à monter, ce qui rendra des régions inhabitables, et confrontera l’humanité à des catastrophes sans précédent. Les conditions pour échapper à ce scénario sont connues, elles supposent une remise en cause de la civilisation basée sur l’exploitation effrénée des richesses de la terre et humaines. Cela amène à aller vers la fin du charbon et du pétrole.
C’est la conséquence logique du respect de l’Accord de Paris, adopté en 2015 et ratifié en novembre 2016. Il impose désormais à ses signataires de mettre en œuvre des politiques capables de limiter la hausse de la température moyenne de la Terre à 1,5 degré. Ce sont les pays en développement qui sont à la pointe du combat. C’est ce que montre la Chine qui a fait expertiser toute sa législation pour qu’elle soit conforme à l’Accord de Paris. Mais du côté des dirigeants occidentaux, l’heure est à d’inquiétants reniements.
Il y eut tout d’abord la décision de Donald Trump de sortir les États-Unis de l’Accord de Paris afin de satisfaire les intérêts de ceux qui ont soutenu son élection. Venant du plus important pollueur historique, une telle décision sera lourde de conséquence. C’est en effet un signal donné à tous ceux qui sont prêts à céder aux pressions de la vieille économie. C’est le cas en Australie, où le 17 août dernier, le gouvernement a fait marche arrière. L’Australie devait adopter une loi l’obligeant à réduire de 26 % ses émissions de gaz à effet de serre. Sous la pression des parlementaires, le Premier ministre a renoncé à ce projet. Cette loi pourrait s’appliquer sous la forme d’un arrêté… à condition que le prix de l’énergie n’augmente pas. Une fois de plus, les intérêts financiers d’une minorité prennent le pas sur l’intérêt général. Car un coût de l’énergie supérieur peu être compensé par des subventions financées par l’impôt, une éventualité qui suppose d’augmenter la contribution des plus riches au fonctionnement d’une société qui leur permet de mener leur train de vie. Mais ce n’est pas l’orientation du gouvernement australien.
La France a aussi bien du mal à mettre en phase son engagement pour l’Accord de Paris et ses actes. Le gouvernement a en effet autorisé des forages en vue d’exploiter du pétrole au large de la Guyane. Si ce pétrole sort du sous-sol marin, il sera transformé en dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Décidément, les dirigeants occidentaux ont bien du mal à prendre leurs responsabilités, tandis que les catastrophes comme au Kerala visent des populations qui ne sont pas responsables du changement climatique.
J.B.
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