
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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16 juin 2009, par
Beaucoup de personnes à La Réunion et dans le monde ont été scandalisées en apprenant la semaine dernière que le club de football britannique Manchester United avait conclu le transfert de son attaquant portugais Cristiano Ronaldo au Real Madrid en Espagne pour 93 millions d’euros, un record absolu dans l’histoire du football. L’actualité sportive dans la plupart des médias est dominée par ces transferts de footballeurs professionnels pour des millions voire des dizaines de millions d’euros.
C’est une illustration de plus que le monde du sport est "kariaté" par la recherche du profit maximum, comme l’économie, la culture, la politique… Et cela au moment où, comme le souligne le film "Home", 20% des humains s’approprient 80% des richesses de la Terre et où un milliard de personnes souffrent de la faim, en disposant de moins d’un euro par jour pour survivre.
À La Réunion, nous sommes confrontés à ce même type de fossé entre le monde des plus riches et celui des plus pauvres. C’est ainsi que ce dimanche, le "JIR" faisait sa "une" sur le fait qu’un couple de touristes peut rêver de faire un voyage de quatre jours dans notre île pour 12.000 euros, en profitant au maximum d’un tourisme « ultra-luxe ».
Pendant ce temps, plus de 100.000 Réunionnais — même des super-diplômés — sont privés du droit à l’emploi, et 400.000 Réunionnais (une personne sur deux, selon l’INSEE) doivent vivre sous le seuil de pauvreté. Et que dire de cette violence sociale infligée à des centaines d’assistants éducateurs, payés 700 euros par mois, que l’État veut jeter « sur le bord du chemin », après les avoir fait travailler au service des enfants de La Réunion pendant une dizaine d’années ?
Face à de telles situations, que peut-on faire, si l’on ne veut pas être complices de ces scandales ? Applaudir comme les spectateurs sur les stades où brillent les stars sur-rémunées ? Ou rêver à des vacances aussi gaspilleuses que luxueuses ?
Récemment, dans "Témoignages", l’économiste indien Amartya Sen, prix Nobel en 1998, nous rappelait qu’il faut entièrement remettre en cause le modèle économique et la répartition des richesses du monde dans lequel on vit, en nous posant cette question : « Quelles régulations voulons-nous ? ». Et dans la résolution finale de son 6ème congrès, le PCR rappelle ses orientations de fond : « Tout d’abord agir pour les plus pauvres, car il ne peut y avoir de développement durable sans que les plus démunis aient une réponse positive à leurs revendications urgentes ».
L. B.
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Messages
16 juin 2009, 05:21, par andrun
Agir, on ne peut plus agir quand on vous a tout retirer, surtout quand on vous a même retirer l’envie d’avoir envie. les plus pauvres, on nous les cachent dans leurs voitures qui tournent en rond et qui ne vont pas vraiment bien loin.
Ceux-là ne manifestent même plus, même pas pour ce qu’on pense être de la dignité qu’est le travail. Pour ceux qui osent travailler pour une "pitance" sont les premiers à être montrer du doigt vers la sortie ou plutôt vers une entrée aux enfers du " non-emploi", du "non-salaire", du "non-recours", du "non-être", pour enfin parvenir au "non-non".
Car 2(deux) "non" qui se suivent confirme par l’affirmative du droit à la négation = "NON" , sur lequel on n’y reviendra plus. Comment pouvons nous agir ? Une idée me vient tout d’un coup, Oui nous pouvons agir par la "NON-ACTION" , pas si facile à faire autant que celle de dire...
Enfin !!! Comment vi veut qu’le pays y développe ?