
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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14 décembre 2017, par
De partout craquent les coutures et rafistolages du vieux système. Dans le domaine de la santé, du médicament et singulièrement à l’hôpital.
Comment pourrait-on oublier le cas de ce grand champion de basket qui n’avait pu subir l’opération prescrite dans l’hôpital de son choix parce qu’elle devait durer 8 heures ? La direction de l’hôpital, seule maîtresse du planning, n’arrivait jamais à lui fixer une date. En réalité, confiée à des “managers” et non plus à des praticiens, la direction avait l’œil fixé sur la rentabilité, ainsi que l’exigeait la nouvelle politique gouvernementale (quelle que soit la couleur politique du gouvernement). L’hôpital devait être géré comme une entreprise et, dans cette optique, “geler” tout un bloc opératoire et plusieurs équipes 8 heures durant pour un seul patient n’était pas “rentable”. En 8 heures, on pouvait, on devait pouvoir “caser” au moins 8 patients.
Lassé d’attendre et souffrant, notre basketteur international a donc été contraint de recourir aux soins d’une très réputée — et très performante — clinique hautement spécialisée du secteur privé avec le très conséquent surcoût que cela impliquait.
Mme Agnès Buzyn, ministre de la Santé : « avec la tarification à l’activité, ce système a fait croire à l’hôpital public qu’il devait se concentrer sur des activités rentables, qu’il devait se sentir une âme d’entreprise… », « Nous avons risqué de faire perdre le sens de la mission de l’hôpital aux équipes en leur faisant croire qu’elles ne devaient faire que la rentabilité. Les équipes hospitalières ont été malheureuses de ce virage. Et cette logique est arrivée à son terme. »
Voilà qui est dit. Enfin !
Mais durant toutes ces années où tous, médecins, infirmiers, personnel d’entretien et patients ont souffert, où étaient-elles recasées toutes ces têtes pensantes qui avaient imaginé cette politique managériale ne tenant aucun compte de l’humain et des exigences spécifiques de la Santé publique qui en découle ?
Où étaient-ils ces “génies” de la rentabilité à tout crin qui ont sévi dans tous les secteurs de l’économie avec à la clé, licenciements, compression du personnel, fixation d’un volume de tâches impossible à tenir, dépressions nerveuses, et parfois même suicides succédant à ce nouveau marqueur de la souffrance au travail : le burn-out ?
Où sont-ils donc ces bons apôtres si prompts à dénoncer l’esclavage alors qu’eux-mêmes exploitent leurs employés jusqu’à l’extrême de la souffrance humainement supportable ?
Mais, surtout, où sont-ils tous ces ministres qui ont trouvé géniale cette politique de “rentabilité” à n’importe quel prix sans jamais s’interroger sur son coût humain et sur le type de société auquel cela conduisait ?
Et tandis qu’ils coupaient sans cesse dans les dépenses nécessaires à la santé, à la création d’emplois, à la culture, ils laissaient mettre en place toutes les lois, réglementations et “astuces” diverses permettant légalement d’échapper à l’impôt grâce à l’“optimisation fiscale”. En 2016, le FMI avait évalué cette “optimisation” à une perte de 26 milliards d’euros pour la France. Le déficit public s’établissant alors autour de 68 milliards d’euros.
Quant à la fraude fiscale, l’ONG britannique Oxfam estime qu’elle « coûte chaque année 60 à 80 milliards d’euros à la France ».
Mais, là, les petits génies de la rentabilité n’y trouvent rien à redire… et leurs chefs, les responsables gouvernementaux — toute couleur confondue — démontrent leur incapacité à y mettre enfin bon ordre, sacrifiant du même coup deux des idéaux fondateurs de notre République : l’Égalité et la Fraternité.
Jean
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