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7 septembre 2021, par
Les peuples autochtones font leur entrée cette année dans l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme membres de pleins droits, avec leurs exigences, mais aussi leurs doutes et leur défiance.
En termes socio-économiques, les populations autochtones représentent 4,5 % de la population mondiale et constituent 10 % des personnes les plus pauvres de la planète, se trouvant également en grande fragilité culturelle. Elles sont présentes dans environ 70 % des zones protégées du monde. Face à l’urgence de la restauration de la biodiversité et de la diminution des effets du changement climatique, une logique d’extension de ces zones est préconisée par les institutions internationales. Dans ce contexte, la présence des communautés autochtones y représente une opportunité de contribution aux services écosystémiques.
Mais « "Historiquement, les aires protégées ont été créées à travers l’usurpation des territoires des communautés » autochtones déclare Relmu Namku, une indigène mapuche argentine, présente à Marseille. L’UICN rassemble des États, des agences gouvernementales, des ONG internationales et nationales, des agences de développement économique, des entreprises. Elle est forte de plus de 1400 membres, appuyés par de nombreux experts. Ses avis et motions votées par ses membres tous les quatre ans font donc référence dans le monde de la protection de la nature. L’entrée des peuples autochtones est le résultat d’un long processus semé d’embûches, selon des sources intérieures et extérieures à l’organisation. La création des aires protégées est directement héritée de la colonisation, où les colonisateurs conscients des ravages créés par leur activité, ont voulu sanctuariser des zones pour nier le fait que le coupable de ces atteintes est leur système et non les habitants historiques de ces zones.
Capables de représenter un dispositif de veille, en tant que gardiennes de la biodiversité, ces communautés offrent en effet la particularité de disposer encore de savoirs traditionnels qui peuvent se révéler utiles à la conservation des écosystèmes. Certaines catégories de zones protégées leur permettent d’autre part de pratiquer des activités économiquement durables. En fonction de l’engouement qui existe de la part des pays industrialisés pour des produits biologiques et équitables ainsi que pour un écotourisme responsable, un des enjeux pour les groupes autochtones qui le souhaitent pourrait être de rentrer dans une logique d’économie durable, verte et équitable. Ce choix pourrait garantir la sauvegarde de leur identité et la continuité d’un mode de vie au sein des espaces occupés d’une manière ancestrale.
Le principe de les associer aux objectifs ciblés pour les aires protégées est acté par les instances internationales, mais sa validation ne signifie pas toutefois qu’il soit mis en œuvre. En effet, le maintien d’une harmonie avec l’environnement naturel, celui d’un patrimoine culturel spécifique et en même temps l’accès à un niveau de vie acceptable, relèvent de plusieurs facteurs. Les populations autochtones concernées doivent y être certes engagées, mais aussi avec les acteurs impliqués dans la gouvernance des aires protégées et dans le secteur économique durable. La reconnaissance institutionnelle des droits fondamentaux des autochtones et notamment celui d’occuper et d’exploiter leurs terres ancestrales, constitue un premier facteur. Les institutions chargées des aires naturelles protégées préconisent d’ailleurs une cogestion de ces espaces protégés, voire une gestion autochtone. La mise en œuvre d’une relation de type gagnant/ gagnant qui articule les besoins des zones protégées à ceux des populations autochtones pourrait également constituer un facteur clé. La préservation de l’environnement ne peut se faire sans ses habitants. C’est ainsi que le parc national ne peut se faire sans activité humaine traditionnelle.
« Nous devons défendre les forêts pour ceux qui ne peuvent pas parler, comme les poissons, les oiseaux et les arbres » Qwatsinas
Nou artrouv’
David Gauvin
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